Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 05 Avril 2011
D’un côté, le roi noir est rallié aux forces de Shuri et sa bande tandis que de l’autre, c’est un combat maritime que Tatara commence. A Setouchi, la flotte de Shikoku se met en marche, portée par le charisme de leur meneur infaillible pour mettre à mal les navires du souverain. Sur mer, ce n’est pas tant le combat qui risque de leur faire connaître la défaite mais d’avantage les actions sournoises du tueur qui poursuit Tatara de régions en régions : Hiiragi et ses branches, qui attaquent ici tour à tour le bateau de nos amis afin de séparer Tatara de ses proches les plus forts tandis que le bateau coule. Ce plan serait sans faille si l’ennemi avait pris la peine de comprendre ceux qu’ils affrontaient avec une banale stratégie de bas étage. En effet, Tatara n’est pas de ces héros qui se retranchent derrière leurs seconds et ne partent jamais au combat, non. Et c’est avec fierté que notre héroïne se déliera de ce piège, sans toutefois pouvoir sauver le bateau qui représentait tant aux yeux de ses hommes. Elle devra alors les convaincre d’abandonner le navire sans laisser couleur leur courage et leurs espoirs, puisque tout peut encore s’arranger.
C’est sans compter la puissance des éléments, qui séparera nos amis à un moment des plus critiques, laissant Sarasa seule avec le roi bleu, dont elle vient de découvrir l’identité et la trahison. C’est cette deuxième partie de tome qui remonte le niveau, le début étant brouillon, maladroit et quelque peu mouvementé. Ici, on se concentre sur les sentiments paradoxaux d’Asagi, qui déteste ce que représente sa supposée ennemie tout en ne pouvant s’empêcher d’être jaloux envers celui vers qui son cœur balance. Le frère parjure refoule ses sentiments en les cachant derrière un masque d’indifférence et de haine, seulement la jeune fille qu’est Sarasa ne manque pas de percer à jour cette carapace qu’elle sait factice. Dans un dernier temps, on découvrira plus avant le passé d’une reine blanche maintenant difficile à cerner et qui sait manipuler non seulement Hiiragi mais également Asagi ! Jusqu’où s’étend le pouvoir de cette despotique matrone, que va-t-il arriver à Asagi et Sarasa face à un ennemi devant lequel ils ne sont pas de taille ?