Basara Vol.18 - Actualité manga

Basara Vol.18 : Critiques

Basara

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 31 Mars 2011

Sarasa et ses troupes sont revenues à Sudo, mais rapidement les habitants de Dazaifu où a vécu et régné Shido leur demandent de l’aide. A eux, qui ont tués celui qu’ils considéraient comme leur chef, signifiant que la situation est grave et que malheureusement, seules les armes peuvent encore les sauver. Sarasa s’y rend, même si son esprit est bien ailleurs à cause de cette histoire de tueur, qu’elle voit par ailleurs prendre le visage de Shuri dans ses rêves. Là bas, c’est avant tout un grand évènements qui attendra la jeune fille : elle va participer et surtout assister à l’accouchement de la princesse Senju, qui jusque là avait toujours vécu en guerre contre Sarasa qui a tué son bien aimé. Mais la naissance de ce petit garçon va la raisonner, d’autant plus que les paroles apaisantes des habitants de la ville lui parviennent avant qu’ils ne partent mourir pour la protéger. L’effervescence devrait tourner autour de cette naissance, c’est pourtant l’inquiétude de la guerre qui se lit sur tous les visages, et le doute sur celui de la nouvellement mère. Celle-ci ne sait pas encore quoi accepter, quoi pardonner, et sait que selon son choix, son enfant grandira ou non dans la haine de Tatara et dans un esprit de vengeance qui pourrait à son tour le mener à sa perte.

De son côté, Shuri effectue un retour au source après toutes ces aventures afin de retrouver les valeurs qui l’avaient un jour animées, et en rejoignant Yuuna et Nakijin il décide enfin de prendre son destin en main. Tout se met discrètement en place des deux partis, entre les combats et les manipulations politiques en exploitant les failles de ses ennemis, tout est bon à prendre. C’est pourtant, comparé à la qualité moyenne de cet excellent shojo, un tome un peu en deçà. La narration se brouille par moments, les moments d’actions importants ne sont pas toujours mis spécifiquement en valeur par rapport aux évènements plus secondaires exposés presque au premier plan. Toutefois, il paraitrait compliqué de demander toujours à l’auteur une qualité irréprochable. Gageons que celle-ci sera bientôt de retour, sans nul doute. D’autant que la fin s’approche à petits pas, et que pour une épopée aussi développée et profonde que celle de Basara il faudra bien poser les bases de la conclusion bien avant celle-ci. A suivre, donc.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs