Basara Vol.12 : Critiques

Basara

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 01 Février 2011

L’un des dirigeant de la prison découvre que Sarasa est une fille, et compte bien s’en emparer et en profiter. Une menace et une demande de mariage, la jeune fille l’envoie balader et tente de s’enfuir de son emprise, tombant par hasard sur l’un des morceaux du plan général de la prison, qui leur permettrait une fois reconstitué de tous s’enfuir d’ici. Alors que la situation paraissait inextricable, Tatara apporte une fois de plus une réponse adaptée et l’évasion est proche. C’est toutefois sans compter la vigilance des gardiens et la délation dont certains font preuve, ou bien encore de la dévotion de Tatara à ses hommes disparus qui, manifestement, sont retenus quelque part ici. Il faudra alors tout tenter pour les délivrer, quitte à s’enfoncer toujours plus dans les entrailles de l’immense grotte carcérale aux différents niveaux de difficulté de vie. D’ailleurs, qu’adviendra-t-il lorsque Tatara et ses amis se verront déporter vers un autre bloc ? Il parait qu’il y fait pire ...

C’est un volume assez inégal, de par les réactions qu’il peut procurer au lecteur. D’un côté, on se passionne pour la mise en avant du personnage de papillon de nuit, véritable pilier de cet arc sur la prison. Cette figure du manga se fait souvent trop rare par ailleurs, et l’on oublie que c’est en partie avec lui que tout a commencé et qu’à chaque instant il était présent pour soutenir Tatara ET Sarasa, quelle que soit son apparence et ses choix. De plus, l’organisation de la prison et la manière de traiter les prisonniers, ainsi que le passage avec Hayato est tout à fait pertinente, et dotés d’une certaine émotion. On voit à quoi sont réduits certains hommes dans cette situation de dégradation et de soumission, tandis que ceux qui résistent sont brisés avant d’être abandonnés au bon vouloir d’un destin fortement influencé vers le morbide. C’est comme une représentation miniature de la société de l’extérieur, et c’est certes là tout l’intérêt de cet attachement à la prison et à ce qui s’y déroule. Toutefois, on appréciera moins le caractère toujours urgent, le peu de temps que Tatara y passera, au final, ainsi que certains dirigeants de la prison qui ne trouvent pas tout à fait leur compte en intérêt. Alors certes, les révélations de fin de volume sont encore une fois stupéfiantes ... encore une fois, justement. Cela manque d’un peu de calme et de finesse, et suffit pour détruire la tension grandissante qu’on avait pu toucher lors du précédent tome.

NiDNiM

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs