Baptism Vol.4 - Actualité manga

Baptism Vol.4 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Décembre 2009

L'étau se resserre autour de Izumi/Sakura: des bribes de son ancienne vie refont surface, son maître d'école peine à lui faire confiance, et l'enquête du journaliste est sur le point de dévoiler la vérité.
Après avoir suivi la montée en puissance de la diabolique Izumi au détriment de sa pauvre fille au début de la série, la descente aux enfers de "l'héroïne" amorcée dans le volume 3 se poursuit ici, de plus en plus implacable, portée par le coup de crayon et la narration sans failles de Kazuo Umezu.
Et pourtant, au fil du tome, des faiblesses de plus en plus importantes apparaissent dans le scénario. L'auteur a voulu finir ici son manga, et n'a vraisemblablement pas su comment s'y prendre. Ainsi, les facilités s'enchaînent, et quand un personnage est sur le point d'apporter un raisonnement, une justification qui aurait pu enrichir la psychologie d'Izumi et apporter une conclusion satisfaisante, hop, il meurt subitement. Voici une grosse et pauvre ficelle qui ne parvient pas à masquer l'envie qu'avait le mangaka d'éviter certaines explications.
Pire encore, ne sachant comment finir son récit, ayant fait disparaître le personnage par lequel aurait dû arriver une conclusion satisfaisante, Umezu met alors en avant un autre protagoniste un peu sorti de nulle part et qui détient les clés de la conclusion de l'intrigue. Et le professeur de nous sortir des explications rationnelles totalement incohérentes avec le reste de l'histoire, en plus de se faire le porte-parole de l'auteur pour une conclusion moralisatrice qui ne convainc pas le moins du monde tant elle ne colle pas avec les thèmes abordés précédemment. On reste perplexe face à cela, et on l'est d'autant plus quand on voit à quel point les trois premiers volumes étaient grandioses.
Malgré tout toujours servi par la narration brillante d'Umezu, ce dernier tome laisse petit à petit apparaître les failles du scénario, avant une conclusion absolument ridicule. Globalement, Baptism aura su se faire terriblement prenant, et aurait pu être proche de la perfection si la fin avait été totalement différente. Dommage.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs