Bakemonogatari - Collector Vol.4 - Actualité manga
Bakemonogatari - Collector Vol.4 - Manga

Bakemonogatari - Collector Vol.4 : Critiques

Bakemonogatari

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 12 Novembre 2019

Paraissant parallèlement au 2e volume du light novel d'origine, le tome 4 du manga Bakemonogatari s'offre, à son tour, une petite édition limitée qui, pour 10,50€ donc 3,30€ de plus que l'édition standard, propose quelques bonus sympathiques: une jaquette réversible exclusive présentant une autre illustration de Kanbaru Suruga avec un vernis sélectif, et une petite pochette en carton souple contenant un ex libris en noir et blanc ainsi que 20 cartes illustrées de dimensions quasiment similaires au tome. Concernant ces illustrations, 13 ont été dessinées par d'autres mangakas dont la plupart sont connus en France: Hiromu Arakawa (FMA, Arslan...), Shizmu Watanabe (Real Account), Yuki Urushibara (Mushishi, Underwater), Mitsuru Hattori (Sankarea), Ken Akamatsu (Negima, Love Hina...), Kouji Seo (Fûka, Suzuka...), Negi Haruba (The Quintessential Quintuplets)... En somme, du beau monde pour des illustrations variées. Hormis l'une d'elle mettant à l'honneur le personnage de Mayoi, les autres cartes restantes proposent des illustrations plus épurées et conceptuelles. L'ensemble bénéficie évidemment d'une bonne qualité de papier et d'impression, et si vous êtes fan de Bakemonogatari il s'agit donc d'un supplément pas indispensable mais assez sympathique.

Nous retrouvons ici Koyomi alors qu'il vient de résoudre le cas de la petite Mayoi. Une fois passées les représailles de ses deux petites soeurs, notre héros a l'occasion de recroiser la fillette, qui n'a sans doute pas fini d'animer ses journées à l'occasion. Et qui plus est, sa relation avec Hitagi a fait un très grand pas en avant puisque les deux adolescents ont choisi de se mettre en couple ! En réalité, aucun d'eux deux ne sait encore exactement ce qu'implique le fait de sortir ensemble, et la belle Hitagi ne perd pas pour autant sa langue bien pendue. Mais nul doute qu'ils auront l'occasion de mieux le comprendre, de se cerner et de s'apprécier toujours plus, surtout à l'approche des examens, bon prétexte pour que Hitagi fasse réviser Koyomi chez elle ! Bref, tout devrait se passer au mieux, mais l'univers de Bakemonogatari est ainsi fait que les chimères peuvent débarquer on ne peut plus brutalement, et bientôt le lycéen devient inexplicablement la cible d'un mystérieux individu encapuchonné, à la force colossale et tentant de l'abattre avec son bras de singe !

Le troisième cas chimérique de Bakemonogatari se veut donc d'emblée encore différent des deux premiers, dans la mesure où il attaque directement Koyomi avec visiblement la ferme volonté de lui nuire. Ce sera évidemment l'occasion pour Oh! Great d'offrir quelques brefs moments d'action rapides, assez classique mais léchée, cela dit c'est bien le reste qui intéresse le plus, dès lors que l'on commence à faire connaissance avec la personne a priori possédée par le singe. En s'interrogeant sur l'identité de son assaillante, Koyomi remonte jusqu'à Kanbaru Suruga, une fille de son lycée qui est son exacte opposée: hyper sportive, élément fort du club de basket, très avenante et sociable, elle est la coqueluche du lycée, et a même déjà été souvent interviewée après des matchs. Voici quelques jours qu'au lycée, cette fille normalement issue du'n tout autre monde que lui vient lui adresser la parole... Que cache-t-elle ?

Tout en continuant de jouer pas mal sur les interactions des personnages, leur langue bien pendue et leur comportement parfois étonnant, en premier lieu au niveau de la relation Koyomi/Hitagi, Oh! Great s'applique ici assez bien à installer ce nouveau personnage intrigant qu'est Kanbaru. Rapidement, via des moments d'enquête notamment auprès de Hanekawa, notre héros découvre quelques facettes du passé de Kanbaru quand elle était au collège, à commencer par un lien alors fort avec Hitagi. Que s'est-il passé entre elles deux ? Pourquoi Hitagi se montre-t-elle si brutale envers Koyomi dès qu'il lui parle de Kanbaru ? Autant d'interrogations qui suscitent suffisamment l'intérêt, tandis que se distillent en filigranes quelques nouvelles thématiques, notamment autour de l'image que l'on renvoie aux autres.

Oh! Great prend ici assez son temps pour lancer efficacement l'arc SURUGAmonkey, il n'y a plus qu'à attendre de voir ce que la suite nous réservera.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction