Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 06 Février 2025
Le nouveau tome annuel de Baby-sitters est arrivé en ce mois de février, et avec lui son lot de nouvelles petites aventures pour les bébés pensionnaires de la crèche, les adolescents et adultes qui s'occupent d'eux, ainsi que tout leur entourage !
Ici, lors d'une réunion de famille chez les Kamitani, Taka se prend de plen fouet une réflexion comme quoi il chante très mal, si bien qu'il se met à détester les chansons ! Alors que sa propre mère et Hayato ont maladroitement tendance à en rajouter une couche, Ryuichi et surtout Ushimaru sauront-ils le requinquer ? Là, la directrice se voit confier la garde d'une perruche par un ami, et le volatile va vite attirer toute l'attention de Kotaro et de Ryuichi, aux petits soins avec lui, sous le regard attendri de la vieille dame. Puis les petits frères jumeaux de Nezu déboulent en affirmant avoir vu un kappa, Mika se met dans tous ses états après avoir égaré sa gomme sur laquelle est a écrit le nom de son bien-aimé Hayato, Yagi apprend maladroitement à s'occuper d'un chaton en lui montrant une affection eut-être trop étouffante... sans oublier deux nouveaux courts chapitres bonus centrés sur une sieste avec Saikawa et sur le nouveau lit de bébé de Midori.
Rien de bien neuf à l'horizon dans ce nouveau tome, où comme quasiment toujours Hari Tokeino campe sur ses acquis via des petites histoires qui ne vont pas chercher loin, celles-ci étant toujours de simples prétextes pour mettre en scène de la mignonnerie à foison à travers les tout jeunes personnages enfantins et les personnes plus âgées qui veillent sur eux. Et bien que certains passages pourront apparaître barbants selon les goûts (toute la séquence sur l'horoscope en tête), d'autres, au contraire, tirent un peu plus leur épingle du jeu en terme de tendresse, à l'image de la petite leçon du chapitre 133 (peu importe que l'on chante mal, tant qu'on y prend du plaisir et que l'on s'amuse), ou du regard plein d'amour et de bienveillance que la directrice pose sur ses petits-enfants adoptifs lors du chapitre sur la perruche. Surtout, la mangaka a le mérité d'exploiter ici une vaste palette de ses personnages, de Ryuichi aux différents enfants en passant par Ushimaru, Inomata, la directrice, Nezu et les siens, Yagi, Hayato, Mika...
En somme, Baby-sitters reste cette lecture devenue certes très, très routinière, mais que l'on retrouve quand même avec un certain plaisir une fois par an, avant de l'oublier aussi vite qu'elle est réapparue. Le rythme annuel est sans doute l'élément qui nous permet d'encore adhérer à la lecture, car il s'agit clairement du genre d'oeuvre qui deviendrait excessivement lassante si sa publication était plus soutenue.