Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 26 Octobre 2020
Voici déjà un bon moment que Baby-sitters n'a plus le charme des débuts. Au fil de petits récits indépendants, Harii Tokeino montre de plus en plus de difficultés à se renouveler, son oeuvre tourne en rond en ne comptant bien souvent que sur la part de chaleur humaine et sur la mignonnerie des bambins, et le fait est que la lassitude guette à chaque instant. Ainsi, voir une série de ce type atteindre la barre des 20 volumes paraît assez énorme. mais qui sait, peut-être que la mangaka atteint de façon honnête de pallier ?
Concrètement, la recette ne change aucunement: on a ici 5 chapitres indépendants, avec donc petites histoires mignonnes différentes, agrémentées d'un court chapitre spécial de quelques pages où il est question de communication par téléphone.
Alors que la saison des pluies est là, que Kotaro s'extasie longuement sur un escargot et que les enfants arrivent à la crèche non sans avoir joué à l'eau sur la route, c'est l'effervescence pour les lycéens qui doivent préparer un tournoi de jeux de balles ! Et forcément, les plus petits ont aussi envie de participer, avec ce que ça impliquera de préparatifs mais aussi d'entraînement spartiates sous le joug de Hayato.
Quand les enfants de la crèche s'incrustent avec la classe de nos héros pour une journée dans un parc d'attractions, nombre de petites situations s'enchaînent: les montagnes russes les plus rapides du monde effraient pas mal de monde, Maria pourrait avoir l'occasion de se rapprocher de Ryuichi mais s'y refuse en l'absence de Yuki, les bambins sont tantôt déçus tantôt rassurés de ne pas pouvoir monter dans certaines attractions à cause de leur taille, certaines filles admirent les beaux gosses de leur classe en princes sur le carrousel... l'essentiel étant que tout le monde profite de la journée.
Puis quand Karin et sa mère rejoignent Kotaro et Ryuichi pour une séance de rencontres de stars pour enfants que la fillette adore, celle-ci saura-t-elle braver sa peur des mascottes pour leur serrer la main ?
Ensuite, voici Kichi et Suekichi, les deux petits frères de Chukichi, en visite à la crèche avec, pour l'un d'eux, un petit problème: il a peur de perdre ses dents de lait! Il faudra alors lui expliquer la situation.
Enfin, quand le pull préféré de Kotaro s'abîme, la directrice se plie en 4 pour le rafistoler.
Comme vous pouvez le constater, une nouvelle fois ce n'est pas l'originalité des situations qui prime dans le volume, et certains récit (le premier en tête) donneront même l'impression de finir un peu en eau de boudin, tandis que d'autres comme celui au parc d'attractions auraient pu donner plus de bons moments, la mangaka restant finalement très en surface des possibilités amenées par un tel passage. Néanmoins, le volume tire globalement un peu parti des changements de cadres successifs, nous emmenant de la crèche au parc en passant par d'autres endroits, et Tokeino en profite parfois pou esquisser rapidement certaines petites choses nouvelles sur nos héros, par exemple l'une des peurs d'enfance de Ryuichi.
La mignonnerie reste cependant le maître mot de l'oeuvre, et si celle-ci ne vous a pas encore lassés vous en aurez encore un bon petit lot dans ce volume. L'autrice a certes beaucoup de mal à renouveler les frimousses et les gimmicks de ses petits personnages, mais certains instants frappent juste, comme l'observation de l'escargot par Kotaro. Reste que c'est également la traduction d'Anne-Sophie Thévenon qui peine beaucoup à se renouveler, les tics de langage des bambins étant toujours les mêmes, ce qui finit forcément par gonfler un peu au bout de 20 tomes.
En somme, Baby-sitters atteint la barre des 20 tomes en restant dans son train-train. Certains bouilles, certaines interactions, certaines situations sauvent toujours un petit peu l'oeuvre, mais globalement ça ne se renouvelle vraiment pas assez, et la mangaka n'exploite vraiment pas suffisamment ses idées...
Concrètement, la recette ne change aucunement: on a ici 5 chapitres indépendants, avec donc petites histoires mignonnes différentes, agrémentées d'un court chapitre spécial de quelques pages où il est question de communication par téléphone.
Alors que la saison des pluies est là, que Kotaro s'extasie longuement sur un escargot et que les enfants arrivent à la crèche non sans avoir joué à l'eau sur la route, c'est l'effervescence pour les lycéens qui doivent préparer un tournoi de jeux de balles ! Et forcément, les plus petits ont aussi envie de participer, avec ce que ça impliquera de préparatifs mais aussi d'entraînement spartiates sous le joug de Hayato.
Quand les enfants de la crèche s'incrustent avec la classe de nos héros pour une journée dans un parc d'attractions, nombre de petites situations s'enchaînent: les montagnes russes les plus rapides du monde effraient pas mal de monde, Maria pourrait avoir l'occasion de se rapprocher de Ryuichi mais s'y refuse en l'absence de Yuki, les bambins sont tantôt déçus tantôt rassurés de ne pas pouvoir monter dans certaines attractions à cause de leur taille, certaines filles admirent les beaux gosses de leur classe en princes sur le carrousel... l'essentiel étant que tout le monde profite de la journée.
Puis quand Karin et sa mère rejoignent Kotaro et Ryuichi pour une séance de rencontres de stars pour enfants que la fillette adore, celle-ci saura-t-elle braver sa peur des mascottes pour leur serrer la main ?
Ensuite, voici Kichi et Suekichi, les deux petits frères de Chukichi, en visite à la crèche avec, pour l'un d'eux, un petit problème: il a peur de perdre ses dents de lait! Il faudra alors lui expliquer la situation.
Enfin, quand le pull préféré de Kotaro s'abîme, la directrice se plie en 4 pour le rafistoler.
Comme vous pouvez le constater, une nouvelle fois ce n'est pas l'originalité des situations qui prime dans le volume, et certains récit (le premier en tête) donneront même l'impression de finir un peu en eau de boudin, tandis que d'autres comme celui au parc d'attractions auraient pu donner plus de bons moments, la mangaka restant finalement très en surface des possibilités amenées par un tel passage. Néanmoins, le volume tire globalement un peu parti des changements de cadres successifs, nous emmenant de la crèche au parc en passant par d'autres endroits, et Tokeino en profite parfois pou esquisser rapidement certaines petites choses nouvelles sur nos héros, par exemple l'une des peurs d'enfance de Ryuichi.
La mignonnerie reste cependant le maître mot de l'oeuvre, et si celle-ci ne vous a pas encore lassés vous en aurez encore un bon petit lot dans ce volume. L'autrice a certes beaucoup de mal à renouveler les frimousses et les gimmicks de ses petits personnages, mais certains instants frappent juste, comme l'observation de l'escargot par Kotaro. Reste que c'est également la traduction d'Anne-Sophie Thévenon qui peine beaucoup à se renouveler, les tics de langage des bambins étant toujours les mêmes, ce qui finit forcément par gonfler un peu au bout de 20 tomes.
En somme, Baby-sitters atteint la barre des 20 tomes en restant dans son train-train. Certains bouilles, certaines interactions, certaines situations sauvent toujours un petit peu l'oeuvre, mais globalement ça ne se renouvelle vraiment pas assez, et la mangaka n'exploite vraiment pas suffisamment ses idées...