Babe my love Vol.7 : Critiques

Dernier tome pour cette aussi attachante que son personnage principal. Comment Yuzuyu, du haut de ses cinq ans, vit-elle vraiment l'absence totale de sa mère? Et pour Kippei et Kokoro, comment les choses vont-elles tourner?

Tout au long de la série, Yoko Maki est restée juste. Elle n'a pas cherché à en faire trop, même si le thème qu'elle développe (même si c'est superficiellement) est grave : l'abandon, le rejet de l'enfant. Elle n'a pas cherché à apitoyer le lecteur sur le sort de la petite Yuzuyu. Au contraire, c'est la joie de vivre de l'enfant qu'elle nous donne à voir. Ce qui aura occasionné de nombreux moments de comique involontaire et de dessins « kawaï », propre au genre shojô. Les amours adolescentes auront aussi fait partie de la série Là aussi pas de surenchères, pas de scènes larmoyantes. Elle montre sans juger (comme elle le confie dans ses postfaces) et laisse le soin au lecteur de tirer sa propre conclusion. Un titre qui change du concept classique du shojô (du moins tel que les garçons le voit) «  je l'aime, comment lui dire? Je suis trop timide, bouh... ».

La fin du tome nous permet de voir comment Yuzuyu a évolué. Tout se termine un peu abruptement, c'est dommage. Mais espérons que la mangaka nous reviendra avec une série aussi fraîche et originale.