Ayashi no ceres Vol.9 : Critiques

Ayashi no ceres

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Août 2009

Tout se bouscule dans le petit monde d’Ayashi no Ceres. En effet, Toya apprend que ses souvenirs de Miori lui ont été greffés, que Toya Mizuki n’existe pas. Il n’a pas fallu plus d’un tome pour que le jeune homme oublie Aya et se débarrasse finalement des pensées parasites, ce qui va lui permettre de retrouver sa bien aimée. Celle-ci entreprend un voyage intérieur pour se raisonner pendant que Cérès combat Miori, elle-même transformée en nymphe, sous l’apparence de celle dont elle est la descendante. Son désir de vengeance est tel que Cérès ne peut rien faire, et qu’Aya abandonne sa retraire morale pour reprendre possession de son corps. Plus tard, l’amour. Perchée à plusieurs mètres de hauteur, seule Miori compte. Pas pour longtemps, cependant, et tout rentre vite dans l’ordre, une vie ayant quitté un corps entre temps. Et avec le rétablissement (difficile) de notre héroïne culpabilisant, reviennent les habituelles préoccupations amoureuses. On retombe rapidement dans un schéma embêtant et assez lourd à cause de Toya l’amoureux qui fuit, Yuhi l’amoureux transi et Aya l’amoureuse pleurnicharde. Beau tableau. Mais le départ de Toya, à la recherche de sa véritable identité, marquera enfin la transition vers un autre type de récit.

En effet, il est temps pour Aki d’entrer dans la danse. Aya repart à la recherche de la robe de plume de Cérès, et le fondateur décide de suivre les cours au même lycée que la femme qu’il va prendre plaisir à torturer et à faire chanter. La fin du tome est simplement captivante. Aki a le don, sous sa forme de fondateur, de savoir où faire mal. Il va obliger Aya à se comporter d’une manière qui ne lui ressemble pas, et on ne peut que ressentir encore plus d’affection pour la cible de ses paroles. Tiraillée entre son amour pour l’un et sa haine pour l’autre, la jeune fille devra inverser les rôles afin de prendre sur elle et ne permettre à personne de blesser encore un être qui lui est cher. Belle psychologie développée ici, on retrouve avec un plaisir non dissimulé les méchants de Yuu Watase qui à chaque fois, parviennent à mettre du piquant là où tout n’est qu’amertume.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs