Ayashi no ceres Vol.10 : Critiques

Ayashi no ceres

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Septembre 2009

Aki continue son chantage, Aya continue ses recherches, Yuhi continue d’être amoureux et Toya d’être absent. Mais ce tableau un peu simpliste est relevé par la noirceur de la narration qui entoure Aki : sa connaissance de l’esprit humain, de ses faiblesses et de ses vices est remarquable, et sa promptitude à en tirer partie l’est tout autant. Ce tome marque un revirement dans l’histoire, puisqu’Aya est capturée par le fondateur, qui l’emmène au cœur du centre de recherche de Kagami afin de retrouver sa femme. Seulement voilà, Cérès n’est pas si facile que ça à faire sortir ! Il est d'ailleurs décevant de voir que Watase utilise toujours le principe du viol pour mettre Aya en difficulté et l’obliger à faire sortir la nymphe qui l’habite. Présent à deux reprises dans ce volume déjà, ce procédé commence à devenir franchement répétitif. On passe néanmoins sur ces petits défauts, pour les beaux yeux d’Aki et la pureté des sentiments de Yuhi (qui, une fois leur rôle accompli, se verront relégués au second voire troisième plan).

En parallèle, on retrouve Toya au bord de la mort -et de la mer-. Celui-ci fuit les sbires de Kagami, et soigne les blessures de son corps et de son âme chez un docteur un peu particulier, très dévoué et sensible à son devoir de médecin. Heureusement pour les deux tourtereaux, la force de l’amour est plus puissante que tout, et elle leur permettra à tous deux de rester en contact. Toya protège ainsi Aya du fondateur grâce à son aura, et il ressent dans le même temps qu’elle a besoin d’aide. Aussitôt, il abandonne sa quête de réponse et se met à sa recherche dans l’instant … Avec classe et agilité, comme toujours. A dire vrai, on aurait préféré oublier encore un peu le jeune homme aux cheveux rouges, afin de briser une redondance sentimentale mièvre qui ne peut s’empêcher de se glisser dans chaque tome. Pourtant, la brillance d’Aki et sa personnalité si simple et complexe à la fois suffisaient pour passionner, avant de tout faire retomber. La fin, pourtant, donne encore envie d’aller voir la suite, preuve qu’il y a encore de très bons éléments dans le titre que Watase ne sait malheureusement pas exploiter à sa juste valeur. Des qualités latentes qui ne demandent qu'un petit effort pour sortir. Malgré les défauts habituels à la mangaka, ce tome ne parvient pas à décevoir totalement tant Aki fascine, ainsi que Cérès et ses descendantes. On ne demande qu'à en apprendre plus sur le centre que déjà Aya à l'air de partir ..


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs