Awaken Vol.7 - Actualité manga
Awaken Vol.7 - Manga

Awaken Vol.7 : Critiques

Okitenemuru

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Février 2018

Critique 3


Profondément attaché à sa famille, le Dr Nozakura a pris un petit repos afin d'aller assister à un match de son petit-fils. Mais malheureusement, ce qui devait être un moment de joie et de détente se transforme en cauchemar quand l'enfant subit une brutale mutation et devient un NEV, être aussi difforme que dangereux. Tandis que le Dr voit ça de ses propres yeux désemparé, il semble que d'autres cas de mutation se déroulent simultanément à dans d'autres coins du pays... Que cache cette nouvelle menace terrible ?


Comme souvent dans Awaken, le final du tome précédent s'achevait sur un excellent cliffhanger, qui ici est exploité sans en faire trop : Hitori Renda ne s'attarde pas plus que de raison sur le désespoir de Nozakura, que l'on ressent parfaitement en seulement quelques pages. Le tout nous fait bien comprendre qu'une nouvelle fois, la lutte contre les mystérieux ennemis se pare d'un combat plus personnel pour nos héros, un aspect personnel qui n'est pas nouveau dans l'oeuvre (Kanata veut sauver Tokiji, Shiki veut retrouver la trace d'Asu...) et qui accentue encore un peu plus la tension et les enjeux. Et donc, pendant que Nozakura est alité avec la crainte de perdre l'être auquel il tient le plus au monde, Kanata et les autres membres du service d'enquête se doivent de remonter au plus vite la piste de ces mutations. Tout en faisant comprendre vite et bien que c'est à nouveau l'ombre d'Utainushi qui semble planer derrière ce nouveau danger, l'auteur ne traîne pas du tout dans la remontée de piste et entre très vite dans le vif du sujet, en nous offrant dès lors ce qui est eut-être le tome le plus riche en action depuis le début.


Une action que ne renieraient pas les jeux Resident Evil dans la première partie du volume, tant le récit s'imprègne alors d'une ambiance proche de celle de la saga de survival-horror de Capcom. Tout en avançant dans des lieux souterrains vers leur objectif à abattre, Kanata, Shiki et les autres vont devoir se méfier des êtres rendus difformes par les mutations et qui ont acquis de nouvelles capacités très dangereuses. Dans des dédales sombres où ils ne peuvent prévoir sur quoi ils vont tomber, ils vont devoir prendre garde à ne pas tomber dans certains pièges, faire attention aux caractéristiques des monstrueux ennemis, et forcément tout le monde n'y survivra pas... Alors, il y a bien quelques moments un eu confus dans le découpage des moments d'action, mais généralement c'est très bon, dynamique et prenant, et, surtout, le mangaka entretient à merveille l'ambiance grâce à son sens du rebondissement et à son excellente gestion des décors souterrains. Ces derniers sont régulièrement bien mis en valeur (certaines cases se concentrent même uniquement sur eux), et les encrages, les trames et les hachures y font bien ressentir quelque chose de poisseux et de malsain, où le danger pourrait surgit soudainement.


Atmosphère réussie, action dynamique, morts qui entretiennent la tension... La première partie du tome accomplit donc bien son rôle, mais sans trop traîner non plus, car elle ne fait surtout qu'entretenir les choses avant la suite, qui marque enfin un événement aussi important qu'attendu, avec des retrouvailles qui risquent fort de ne pas être aussi belles qu'espérées... C'est quand l'ambiance est plus dangereuse que jamais que le récit met enfin plus en avant la mystérieuse Asu, en développant vite et bien un certain contexte autour d'elle, qui vient expliquer ses motivations. Autant le dire, Hitori Renda n'offre absolument rien d'original, exploite des ficelles assez éculées autour de l'être humain, mais dans le contexte tendu de son récit n n'en demande pas plus et c'est rudement efficace ! D'autant que cela permet également de voir Shiki sous un jour un eu inédit, où elle paraît plus fragile, plus humaine, plus attachante.


Après un très bon 6ème tome qui avait le mérite de nous en apprendre beaucoup plus, cette fois-ci l'heure n'est pas (ou peu, car il y a le petit focus sur Asu au coeur de l'action) aux révélations, et Hitori Renda nous sert un 7ème tome quasiment entièrement axé action, pour un résultat qui s'avère très efficace dans son ambiance et dans ses rebondissements parfois chocs. Celui des toutes dernières pages est évidemment le plus brutal de tous, tant il est violent et on ne l'a pas vu venir, et il offre à nouveau un très bon cliffhanger qui donne envie de lire la suite au plus vite, car nul doute que ce drame aura un impact fort sur Kanata !


Critique 2


Le docteur Nozakura assiste impuissant à la transformation de son petit fils en monstre immonde, sous les yeux rieurs du directeur d'Utainushi! Le vieux professeur tombe dans les désespoirs, mais le service d'enquête dans lequel se trouve Shiki et Kanata décide de passer à l'attaque pour éradiquer le mal avant qu'il ne se répande davantage! 


Le visage de la série évolue à chaque tome et c'est encore le cas ici! Ce tome nous présente un assaut militaire contre des monstres tentaculaires et meurtriers qui furent autrefois des humains! Troupe surarmée et gros calibres sont donc au programme! Mais bien entendu nos héros ne sont pas laissés de coté, bien au contraire puisqu'ils participent à l'assaut...on peut se poser la question de la présence d'un lycéen au sein d'une troupe d'assaut, mais après tout à situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles! 


Le petit groupe va progresser dans des tunnels avant d'être submergé par une horde de créatures hideuses. Ici les auteurs renvoient sans mal à nombre de films d'action / fantastique; on pense notamment à Aliens ou à Blade pour rester sur des références plus "comics"! 


Mais ce n'est pas ce qui donne à ce tome son intérêt, au contraire, on a déjà vu ça un grand nombre de fois et cela n'apporte pas grand-chose. On assiste à des sacrifices de personnages qu'on ne connaît pas, dont le seul intérêt est justement d'être là pour se sacrifier... 


Non ce qui intéresse dans ce tome ce sont les retrouvailles entre Shiki et Asu, sa sœur aînée qui travaille désormais pour Utainushi! 


Cela donne lieu à des flashbacks concernant les deux jeunes femmes, où les auteurs reviennent sur une enfance difficile et violente (censé justifier le revirement et le radicalisme de Asu). 


Cela donne aussi lieu à de belles séquences d'action où les éveillés s'affrontent entre eux, usant au maximum de leurs capacités pour qu'au final on assiste au sacrifice d'un personnage important, à l'inverse de ceux du début du tome! Une mort aussi surprenante que brutale et expéditive, qu'on n'avait pas vue venir et qui a le mérite de nous surprendre, à défaut de nous émouvoir (on a du mal à s'attacher aux personnages dans ce titre). 


Qu'on trouve beaucoup de défauts ou pas à ce titre, force est de constater que les auteurs ont le chic pour nous offrir des fins de tomes, vraiment prenantes et choquantes qui nous poussent à vouloir découvrir la suite! C'est encore le cas ici! 


Un tome bien plus prenant que le précédent où l'on sent enfin une volonté des auteurs de se dévoiler et de nous en apprendre un peu plus!


Critique 1


Grand-père aimant, le Dr Nozakura a pris un congé pour aller voir son petit-fils jouer un match de baseball. Mais la rencontre tourne au drame quand l'adolescent se montre infecté et se transforme en une créature monstrueuse. Face à cette menace d'Utainushi, qui sévit dans le pays, le service d'enquête part dans une expédition musclée pour éliminer les individus infectés. Pour Shiki, cette mission sera le théâtre d'une rencontre aussi inattendue que bouleversante.


Le tome précédent s'est montré particulièrement riche par ses avancées scénaristiques, mais aussi pour sa portée dramatique qui aboutissait à une conclusion poignante. Cette suite n'est qu'un rebondissement logique de tous ces événements puisque l'apparition d'une nouvelle menace contraint le service d'enquête à passer à l'action sans attendre. Alors, la totalité du tome, passé une très courte introduction, se consacre exclusivement à cette mission, sans la traiter totalement. C'est donc à un volume essentiellement dévoué à l'action que nous avons affaire et à ce titre, Hitori Renda ne prend pas de gros risques en utilisant les ficelles du genre, de manière à dépeindre une expédition très divertissante, mais sans grandes surprises dans sa première partie. Les ingrédients du récit d'action s'enchainent donc sous nos yeux : créatures difformes, actes de bravoure, sacrifices de nobles alliés... Rien de très audacieux en soit, mais la présence des éveillés et la mise en scène percutante du mangaka aboutissent à une lecture prenante.


Mais le cœur du récit se trouve dans un long passage qui survient en deuxième moitié de volume, séquence durant laquelle Shiki se confronte à un personnage clef de la série, mais aussi teinté de mystères. Hitori Renda fait ce qu'il sait faire de mieux dans cette séquence : après des débuts classiques, il remet les points clefs du scénario sur le tapis en développant davantage le contexte qui entoure l'énigmatique Asu. Dès lors, le récit monte d'un cran en terme d'intérêt et même si certaines facilités d'écriture subsistent, le tout reste passionnant jusqu'au bout. L'action reste très présente et se montre plus tendue de par les capacités du personnage, mais c'est surtout la tension dramatique que nous retenons de ce volume. Shiki est au centre de cette tonalité, elle est naturellement la première à régir durant la confrontation. De manière logique, on découvre une Shiki plus humaine, mais aussi plus attachante, toute son évolution entamée il y a quelques tomes prenant sens petit à petit. Au-delà de ça, difficile de ne pas apprécier l'efficacité de la mise en scène, l'atmosphère pesante par le danger représenté par Asu dont le design en tant que « monstre » s'avère être une réussite, dans la lignée des mutations de Resident Evil, mais avec une certaine élégance appréciable. Enfin, c'est bien l'ultime page du tome qui secoue le lecteur, ce par un cliffhanger cruel qui fait regretter de ne pas avoir la suite à portée de mains !


En somme, ce septième opus est un parfait condensé de ce que nous propose la série. Les scènes d'action bourrines et classiques demeurent efficaces et côtoient des avancées narratives maîtrisées, sans oublier des rebondissements incessants qui rythment très bien le récit. Awaken ne faiblit donc pas et même si le volet précédent captivait davantage par son scénario, cette suite divertit dans grand mal. Et comme l'annonce la couverture qui présente un Kanata aux airs on ne peut plus déterminés, la suite devrait logiquement monter d'un cran encore.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs