Awaken Vol.5 - Actualité manga
Awaken Vol.5 - Manga

Awaken Vol.5 : Critiques

Okitenemuru

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 30 Juin 2017

Critique 3


Chargés de mener l'enquête sur une étrange série de meurtres qui semblent être commis par une sorte de "spectre", Kanata et Shiki ont déjà bien avancé : le "spectre" en question est en réalité un amas de nano-drones qui ont acquis une sorte de "conscience partagée" et qui sont capables de tirer parti des hormones sécrétées par les gens en plein acte sexuel. Leur piste les mène jusqu'aux locaux de la société qui a fabriqué les minuscules machines, et c'est accompagné du Docteur Nozakura qu'ils pénètrent dans l'établissement. Mais sur place, ils tombent droit dans un piège tendu par le Docteur Sawaki, homme qui, pour assouvir ses fantasmes, a détourné les drones dont le rôle semblait auparavant plus bienveillant... Et comme si ça ne suffisait pas, les machines, se sentant mises en danger par le service d'enquête, ont pénétré le QG en prenant pour cible l'inspecteur Ayagiri !


Entamée dans le tome précédent, l'affaire du "spectre" trouve enfin sa conclusion, non sans occuper encore les trois quarts de ce cinquième volume, pour un résultat un peu maladroit, mais prenant.


Maladroit, car Hitori Renda ne parvient pas toujours à tirer le meilleur de la longueur qu'il propose. Ici, le mangaka rallonge un peu la sauce autour des deux axes qu'il développe en parallèle, à savoir d'un côté l'affrontement de Kanata et des autres face à Sawaki, et de l'autre l'attaque du QG du service d'enquête. Le problème est que dans son déluge d'action et dans sa volonté de rythme effréné, l'auteur ne soigne pas toujours ses transitions, ce qui rend certains moments un peu fouillis. Pourtant, ce choix de nous faire suivre en parallèle les deux affrontements part clairement d'une bonne idée, tant cette formule a de quoi dynamiser encore plus le récit et complexifier la situation. Cela dit, la conclusion de la bataille se jouant dans le QG a un petit goût de remplissage, en ne se révélant finalement pas aussi utile qu'elle aurait pu l'être.


Là où Renda assure, par contre, c'est bien dans ce désir de ne jamais laisser le rythme retomber. Pour cela, le mangaka peut compter sur son trait parfois inégal, mais assurément dynamique, et surtout sur sa manière d'aller toujours plus loin dans la surenchère ! Cela rend forcément certains personnages (Sawaki en tête) très caricaturaux, mais le sens de la démesure que l'auteur instaure offre quelque chose d'assez jouissif à parcourir. Et puis, au bout du compte, l'auteur n'oublie pas d'offrir une pointe plu douce en rappelant le rôle premier que devaient avoir ces nano-drones. Et en évoquant le pouvoir de Kanata qui ressent volonté des machines, il parvient même à rattacher un petit peu plus à l'intrigue principale cette affaire qui semblait un peu trop hors sujet au départ.


Cette parenthèse achevée, ce sont pourtant bien les deux derniers chapitres qui intéressent le plus. Reposant les choses après le déluge d'action, ils permettent d'en apprendre enfin plus sur d'importants éléments qui n'avaient été qu'évoqués jusqu'à présent : les origines de certains éléments du service d'enquête, le passé de Shiki, son lien avec la fameuse Asu, la manière dont elle a perdu son bras... On pourra regretter un peu la façon très banale avec laquelle ces révélations sont faites, mais le résultat est là. Entre autres, on comprend qu'il existe un sentiment de culpabilité chez Shiki, qui cache donc une profonde blessure sous ses airs très secs. Et puis, l'ensemble permet d'enchaîner de plus belle sur les pouvoirs de Kanata et surtout sur le sens de ses rêves, un élément qui, jusqu'à présent, restait très opaque. L'hypothèse selon laquelle notre héros pourrait partager les sentiments d'Asu signifierait que cette dernière serait toujours vivante, et à ce titre les toutes dernières pages arrivent au bon moment pour conserver la curiosité du lecteur bien éveillée !


Au bout du compte, malgré quelques maladresses, Awaken reste un divertissement plutôt prenant avec ce tome qui offre son lot d'action et qui amène, certes de façon un peu trop banale, de nouvelles révélations prometteuses.


Critique 2


Kanata et Shiki mènent l’enquête sur une série de meurtres et leur investigation les mène sur une piste surprenante : un spectre formé de nano-drones qui puisent les hormones dans les cerveaux de leurs victimes en pleins ébats sexuels. Le groupe trouve vite une piste, mais va faire face à un adversaire aussi malsain que redoutable. Au même moment, le service d’enquête, et tout particulièrement Ayagiri, est la cible de l’ennemi…

Fin de l’enquête sur les mystérieux décès dans ce volume dont la première partie ne laisse pas le temps de souffler. Sur toute cette phase, Hitori Renda achève cette partie de l’intrigue dans une certaine démesure, que ce soit dans les effets surprenants causés par les drones ou dans l’action qui est presque incessante sur toute cette fin d’arc. La bonne idée de l’auteur, ici, est de développer le récit, explosif, sur deux fronts. C’est donc aussi bien la survie du trio formé par Kanata, Shiki et le professeur Nozakura que celle d’Ayagiri et le service d’enquête que le lecteur suit. Le tout a donc le mérite d’être divertissant et permet même de faire un lien avec l’intrigue principale de la série, chose que l’on ne voyait pas forcément venir et qu’on regrettait au tome précédent, à tort donc.

En termes de révélations, c’est pourtant la deuxième moitié du tome qui se montre plus riche et donc plus passionnante. Si l’action se tait sur cette partie qui est clairement un passage de transition, le nombre d’informations qui nous sont livrées est important. Tout comme Kanata, le lecteur découvre alors certaines origines du service d’enquête, l’histoire de cette fameuse Eveillée tuée par le groupe ainsi que le sens des rêves faits par le héros, un point qui restait énigmatique jusqu’alors. Le tout est donc un amas de développements aussi bien pour le service d’enquêtes que pour Shiki, jeune femme au caractère particulièrement sec. C’est pourtant les dernières pages qui vont piquer l’attention du lecteur, plus que toutes les autres. Hitori Renda apporte ainsi certains rebondissements qui viennent épaissir le mystère global derrière l’intrigue d’Awaken, tant d’éléments qui nous font justement attendre la suite avec une certaine hâte. Car avec de telles avancées dans l’histoire, les prochains tomes promettent d’apporter eux aussi leur lot de surprises…

Entre déluges d’action sur fond de science et de biologie, points toujours traités dans une démesure jouissive, et révélation à tout va, Awaken se montre toujours aussi divertissant. Le tout est d’autant plus efficace que chaque opus a le mérite de traiter ses événements à rythme effréné, et donc d’empêcher le lecteur de couper sa lecture avant la dernière page. Un titre mystérieux toujours aussi survitaminé qui a trouvé sa formule, une formule prenante.


Critique 1


Kanata parvient à identifier la source du "spectre" qui s'avère être un essaim de nano-drones, de minuscules machines qui ont développé une "intelligence partagée"!
En cherchant à en apprendre davantage, nos héros vont se jeter dans la gueule du loup et se retrouve pris au piège entre les griffes du dérangé docteur Sawaki qui contrôle les drones pour réaliser ses propres fantasmes.
Dans le même temps, le service d'enquête essuie également une attaque des drones qui tuent sans distinctions tous ceux qu'ils croisent, bien qu'ils aient une cible très précise...

Avec ce tome on s'éloigne des métamorphoses malsaines, on reste centré sur le "nuage", le "spectre" apparut dans le volume précédent!
Et les trois quarts du tome tourneront autour de ça. On y suivra tous nos héros aux prises avec un essaim de drones, bien qu'ils subissent des attaques séparées. L'enjeu de ce tome ne sera plus tellement de comprendre ce qui se passe, mais de survivre.
Et pour l'occasion la grande empathie de Kanata va jouer un rôle. C'est d'autant plus intéressant que l'auteur s'attarde sur l'empathie de ce personnage qui pourrait en devenir agaçant tant il correspond aux critères du héros cliché voulant sauver tout le monde, arborant un côté trop lisse pour être intéressant... Ce trait de caractère est bel et bien présent, et il faudra faire avec, mais l'auteur s'en sert pour développer de nouvelles capacités chez Kanata dont on ignore encore l'étendue des possibilités.

Tout au long du tome on retrouve la "caution scientifique" avec les explications du docteur Nozakura rendant presque crédibles les événements qui nous sont présentés. Ces justifications scientifiques sont vraiment amusantes, et si l'auteur ne trompe personne en ce qui concerne la crédibilité de la chose, cela a au moins le mérite de tout rendre clair et explicite, pas de magie là dedans, tout se justifie!

La fin du tome permet de recentrer un peu les choses, de souffler après l’enchaînement de tous les événements qui se sont produits depuis le premier tome, et c'est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur la mystérieuse Shiki, mais aussi et surtout sur les étranges rêves de Kanata!
Et l'auteur en profite pour ouvrir de nouvelles portes, il ne fait rien traîner, tout s’enchaîne rapidement, peut être un peu trop parfois, mais s'il y a bien quelque chose qu'on ne peut enlever à ce titre c'est son dynamisme...qui rime souvent avec une certaine folie!

Un volume intéressant peut être moins malsain et dérangeant que les précédents, mais qui pose de nouvelles bases pour la suite. Et maintenant que la parenthèse "spectre" est terminée, on est curieux de découvrir la suite.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

13.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs