Awaken Vol.3 - Actualité manga
Awaken Vol.3 - Manga

Awaken Vol.3 : Critiques

Okitenemuru

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 23 Décembre 2016

Critique 3


Sur le lieu de travail de Kanata, la situation dégénère à nouveau lorsque l'employeur se retrouve parasité et se met à attaquer les autres ! L'ennemi guette ses proies, et au moment d'attaquer Shiki devra tout donner pour protéger son binôme. Mais il ne s'agit que d'une épreuve "moindre" par rapport à ce qui attend Kanata par la suite, avec l'arrivée dans sa classe de Setsu Ameno, une nouvelle élève aussi grande que mignonne, a priori tout à fait normale, mais qui va vite prendre notre héros à parti pour lui faire de fracassantes révélations... Le service d'enquête est-il vraiment du côté des bons, ou profite-t-il de Kanata ?

La fin du deuxième volume d'Awaken laissait à nouveau le lecteur sur un certain suspense redoutablement efficace, témoignant du talent de Hitori Renda pour entretenir constamment le rythme et la tension, son oeuvre ne souffrant pour l'instant d'absolument aucun temps mort. Mais malheureusement, ce souci de conserver un rythme rapide et soutenu peut parfois être à double tranchant, et ce troisième tome va nous le prouver.
Tout d'abord, dès l'affrontement qui a lieu en tout début de volume, opposant Shiki à un homme-poisson aux allures chimériques et vraiment peu ragoûtant. Le design de la créature est très efficace dans son allure dégoûtante et effrayante, avec ces têtes de poissons incrustées les unes dans les autres. Effet garanti ! Par contre, on ne peut pas dire que Renda parvient à bien mettre en valeur son monstre pendant le combat, tant l'action s'avère confuse et limitée. Il y a aussi de quoi regretter le fait que cet affrontement s'achève si vite, un peu en queue de... poisson (ha ha ha), si bien que l'on ne peut s'empêcher de penser que ce coup-ci l'auteur aurait dû prendre un peu plus son temps.

La suite du volume, elle, est donc marquée par l'apparition d'un nouveau personnage visiblement voué à occuper un rôle assez important, à savoir la dénommée Setsu, belle et grande demoiselle à lunettes venue à la rencontre de Kanata pour lui affirmer que le service d'enquête lui ment et profite de lui. Est-ce vrai ? Si oui, pourquoi Shiki agit-elle comme elle le fait ? Setsu est-elle une amie ou une ennemie cherchant à semer le doute en Kanata ? Ce qui est dommage, c'est que Hitori Renda ne cherche pas vraiment à entretenir un peu de suspense sur ces interrogations : la vérité se dévoile très vite au point que l'on peut en ressortir un peu frustré, d'autant que cette fois-ci l'auteur tombe dans un schéma très très classique. La sensation de rapidité vient également de Setsu elle-même, certes plutôt attachante et charmante, mais très caricaturale dans son évolution rapide envers Kanata en fin de volume. Enfin, le petit goût de frustration est encore enfoncé par la relative idiotie des deux ennemies, entre l'une qui se pointe alors que Kanata l'a déjà vue (il était censé l'avoir oubliée, certes... mais pourquoi ne pas simplement envoyer quelqu'un d'autre ?), et l'autre qui finit par dévoiler le plan ennemi un peu sans raison...

Les précédentes lignes donnent l'impression ici d'enfoncer la série, mais qu'on ne s'y trompe pas : cela reste un divertissement efficace, qui donne très facilement envie de découvrir la suite. Mais simplement, cette fois-ci Hitori Renda confond un peu vitesse et précipitation, offre des événements plus faciles et plus classiques, surtout par rapport au deuxième volume qui avait fait monter les choses d'un cran.
Pour conserver toute notre attention éveillée, le mangaka peut tout de même compter sur pas mal de choses. A commencer par les designs monstrueux qui font toujours leur effet. Après l'homme-girafe, la femme-serpent ou l'homme-poisson, Renda va encore un peu plus loin dans son mélange d'éléments anatomiques animaliers et humains : souris ayant une oreille humaine sur le dos, chat affublé d'un visage humain sur le buste... il y a des idées, et l'auteur cherche toujours à leur apporter une certaine consistance via quelques justifications scientifiques ou via des anecdotes tirées d'histoire vraie. En tête de ces dernières, l'histoire de Mike le poulet sans tête, un coq qui dans les années 1940 a continué de vivre normalement pendant 18 mois après avoir eu la tête coupée (oui, c'est une histoire vraie). Sur le plan scientifique, l'auteur prend notamment pour justification les cellules souches pluripotentes induites, et, sans entrer forcément dans les détails, part de cette base véridique pour ensuite extrapoler les choses pour le bien de son manga, autour de la possibilité de fabriquer des organes humains à l'intérieur de corps d'animaux. Cela donne indéniablement un certain cachet à la série.
Et dans son rythme effréné, le mangaka parvient tout de même non seulement à travailler un petit peu les angoisses de Kanata (est-ce qu'une fois de plus il sera incapable de sauver quelqu'un ?), mais aussi à distiller de nouvelles petites informations (par exemple autour de la nature de Setsu, de Shiki, et de la petite fille qui est apparue en rêve à Kanata) ainsi que de nouveaux instants énigmatiques (quelle est cette drôle de vision de celui qui semble se cacher derrière Utainushi ?).

Après un deuxième volume qui faisait bien monter le récit d'un cran, ce troisième volume s'avère un peu plus précipité et classique, mais cela n'empêche pas Hitori Renda de parvenir à entretenir l'intérêt et notre curiosité, d'autant que les dernières pages du tome sont marquées par un climax plus terrible qu'aucun autre précédemment !


Critique 2


Les dernières mésaventures de Kanata ont permis au service d’enquête d’identifier un ennemi, une mystérieuse organisation qui utilisent le virus pour réaliser d’étranges desseins, et ont notamment cherché à amener le jeune Eveillé à eux… sans succès. Kanata, agissant désormais aux côtés du service d’enquête et de la redoutable Shiki, est confronté aux mille dangers dans ses combats contre les créatures nées du virus. Mais c’est aussi le quotidien scolaire du héros qui se voit chamboulé lorsqu’une nouvelle élève, Setsu Ameno, lui annonce qu’elle est venue le tirer des griffes de l’équipe d’enquête…

Le passage autour de la créature-poisson trouve un dénouement dans ce début de tome et à première vue, Hitori Renda semble exploiter cette idée dans le simple but d’élargir son bestiaire hybride et angoissant, et dépeindre une scène d’action un peu fouillie si bien qu’on ne saisit pas toujours ce qui se déroule dans nos yeux. Mais on sous-estimerait le mangaka si on pensait que cette transition n’ait pas de réel objectif, et la suite du tome va nous le démontrer.

Alors, la suite prend une orientation différente en présentant une nouvelle demoiselle dans la série en la personne de Setsu Amano, lycéenne jolie par excellence dont l’importance du rôle va vite être représentée. A partir de là, le récit redémarre à cent à l’heure sans jamais s’arrêter, enchaînant les séquences à suspense, les révélations et les rebondissements, une formule qui aurait d’abord de quoi perdre le lecteur avant que les pièces du puzzle parviennent à s’emboîter pour que des éléments de réponse nous soient donnés, ce avant la conclusion du volume. Concernant la grande histoire d’Awaken, pas de grand bond en avant puisque toute l’intrigue de ce volume concerne bel et bien Setsu Amano, sa situation et tout le background qui la caractérise. Son importance se trouve donc légitimée par un volume qui ne perd jamais de temps, enchaînant alors les différentes situations et tout un tas de rebondissements sans que le lecteur ait eu le temps de dire « ouf ». Le tout reste efficace, un peu moins surprenant que le tome précédent qui avait pris une direction originale et tout à fait inattendue, mais on apprécie le spectacle avec un certain plaisir. En termes de divertissement pur, et une fois n’est pas coutume, Awaken est une réussite.

Toutefois, si le tome se concentre largement sur le nouveau personnage, l’univers continue de se développer à très bon rythme à travers cette suite. Une certaine mythologie autour du virus et des Eveillés se renforce, ce à travers quelques passages quasi mystiques qui laissent croire que le scénario de Hitori Renda pourrait aller bien plus loin que le simple récit d’action et à ce titre, nos attentes quant à la suite du récit sont bel et bien là. Reste aussi la mystérieuse organisation ennemie qui se dote d’un nom, mais qui reste toujours aussi farfelue et énigmatique, autre point de l’histoire dont les futurs développements nous laissent curieux. Alors, si on peut penser que le récit ne progresse pas plus que ça à travers ce volume trois, l’univers, lui, est bel et bien présent et ne fait jamais de surplace.

Divertissant et haletant, le troisième opus d’Awaken continue de nous charmer, oscillant entre un scénario plein de promesses et une exploitation tantôt glaçante, tantôt délirante des différents concepts scientifiques, le tout porté par un univers qui ne cesse de se développer. Seinen d’action classique dans la forme, la série de Hitori Renda reste divertissante au possible. On regretterait même que la lecture, truffée de scènes d’action grandiloquente, passe un peu trop vite…


Critique 1


Maintenant que les responsables du virus qui se répand, que les origines mêmes de ce virus  ont été identifiées, le service d'enquête a désormais une piste pour stopper cela, mais ils vont avoir besoin de la collaboration de Kanata qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive.
Ce dernier se retrouve flanqué de Shiki qui va devoir le protéger, ce qui ne sera pas une mince affaire au vu de tous les monstres qui rodent...

Alors que l'auteur nous avait pris totalement à contre-pied dans le second tome en amenant la série dans une direction que nous n'attendions pas, il poursuit sur cette lancée, mais ce coup-ci en nous entraînant vers quelque chose d'encore plus glauque et malsain!
Cette fois pas de monstres gigantesques débitant des morceaux ce corps à la chaîne, mais plutôt une succession de créatures toutes plus difformes et dérangeantes les unes que les autres: des animaux avec différentes parties de corps humains greffés sur le corps, voir même à l'intérieur!
Et le plus magique dans tout ça c'est que l'auteur trouverait presque le moyen de nous faire croire cela possible via une caution scientifique et quelques exemples de phénomènes hors norme!

Mais ce qu'on retient également de ce troisième opus c'est la confrontation opposant Shiki à Setsu, une jeune fille, elle aussi éveillée, toutes deux voulant protéger Kanata de l'autre! On a donc un bel affrontement, pas si loin d'un combat de boue entre deux belles jeunes filles (en tout cas c'est l'esprit), mais c'est avant tout une lutte qui vient encore brouiller les pistes! Et si le service d'enquête n'était pas ce qu'il prétend être? Et si la véritable menace venait de ceux qui prétendent protéger notre jeune héros?
Donc tout en se faisant plaisir (et en nous faisant plaisir également par la même occasion), l'auteur vient apporter de nouveaux éléments à son intrigue qui ne cesse de se brouiller et de se complexifier. Et c'est tellement bien amené qu'on regrette qu'il nous fournisse les réponses aussitôt, sans nous laisser dans le brouillard un peu plus longtemps!

On assistera également à une scène étrange, entre vision brumeuse et rêve malsain dans laquelle le mystère vient encore un peu plus s'épaissir!

De l'action, du suspens, un peu de gore, des choses bien dérangeantes...tous les ingrédients sont là pour rendre ce tome absolument prenant et faire de ce titre un incontournable du genre! Lorsqu'on ferme le volume, seulement quelques minutes après l'avoir entamé, on ressent cette frustration nous disant que c'était trop court et qu'il nous tarde de vite découvrir la suite...et quel meilleur signe que celui-ci pour comprendre qu'on est désormais accroc à ce titre?


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

13.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs