Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 11 Avril 2013
Voilà enfin le dernier tome d’Aussi cool que lui. Après quelques soucis de santé de l’auteur, elle a finalement réussi à terminer sa série, mais sans doute pas aussi facilement que prévu. Et on se demande si, dans le cas où son état de santé était meilleur, on aurait pu avoir un quatrième opus. Cela aurait surement fait du bien à la série qui, si elle se termine bien, aurait pu mieux s’étoffer dans les derniers chapitres. On retrouve donc Atsushi et Yusuke. Ce dernier est de plus en plus réclamé par son milieu de mannequinat, suite à la pub qu’il a tournée avec son frère. Il est alors projeté au devant de la scène, sans y être préparé. Mais, loin de lui faire prendre la grosse tête, Yusuke pense davantage à son avenir … et à celui d’Atsushi. On lui propose de quitter sa carrière pour adopter la restauration à part entière. Mais … c’est difficile d’abandonner le succès. Finalement, Yusuke décide de profiter d’abord à fond de ses capacités et du moment présent. Et de refuser donc les propositions d’Itô, au niveau du travail comme de ses sentiments.
Pendant ce temps, Atsushi est de plus en plus souffrant de l’éloignement, et alors qu’il l’embrasse en public, une photo d’eux circule … et ternit un peu leur relation. Yusuke a peur, peur de lui faire du mal, alors il préfère refuser leur relation et garder ses sentiments pour lui. Atsushi part alors en Amérique. Un dernier tome riche en émotion. Yusuke se révèle, Atsushi murit beaucoup en peu de temps et comprend bien mieux les nécessités de la vie. Chacun évolue vers l’autre, pas à pas, et leur éloignement temporaire les aura rapprochés plus que jamais. Pourtant, la fin est un peu précipitée à notre goût, et les retrouvailles un peu faciles dans ce genre de scénarios bien prévisibles. Itô manque un peu de développement, et l’auteur le reconnait elle-même, par manque de temps, de place. Une impression assez mitigée sur la toute fin du tome alors que tout le reste était plaisant, avec de réels sentiments travaillés dans le double tabou.