Atelier des sorciers (l') - Collector Vol.10 - Actualité manga
Atelier des sorciers (l') - Collector Vol.10 - Manga

Atelier des sorciers (l') - Collector Vol.10 : Critiques

Tongari Bôshi no Atelier

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 23 Septembre 2022

A chaque tome de L'Atelier des Sorciers son édition collector ! Ca deviendrait presque une routine, si l'éditeur japonais Kôdansha puis Pika Edition ne trouvaient pas, à chaque fois, des idées qui se renouvellent assez bien, même si l'intérêt peut grandement varier. Cette fois-ci, c'est un pur goodies réservé aux plus grands fans qui est proposé, à savoir un set comprenant un sceau et deux bâtons de cire. Le sceau et les bâtons de cire sont des répliques de ceux présents dans l’édition collector japonaise du tome 9 paru en juillet 2021 au Japon. Le sceau est en métal avec un manche en bois et les deux bâtons de cire sont bleu pour l'un et doré pour l'autre. Enfin le motif du sceau a été conçu par Kamome Shirahama elle-même. Contenu dans un petit coffret au format proche du tome et avec tout ce qu'il faut d'instructions et de mise en garde dans l'utilisation de l'objet (mais des gens s'en serviront-ils vraiment ?), l'ensemble est plutôt de bonne facture, même si l'on regrettera un peu sa fabrication à des dizaines de milliers de kilomètres d'ici, en Chine. A part ça, soulignons aussi une jolie jaquette alternative présentant nos quatre apprenties sorcières au recto, tandis que le verso affiche la jaquette standard.

La Fête de la nuit d'argent bat son plein, et de son côté Trice est toute joyeuse d'avoir réussi à écouler tout son stock dès sa première participation ! La jeune fille se découvre ainsi un fort attrait pour la vente. Et même si pour l'instant elle s'est promis d'étudier plein de sujets différents, la perspective d'ouvrir un jour sa propre boutique semble la séduire. Mais pendant que Trice se réjouit, les choses sont-elles aussi positives du côté de nos autres attachantes héroïnes ?

De son côté, Tetia vient de faire une bien surprenante rencontre: celle d'un humain, qui plus est prince de son état ! Eoleo ne semble pas être n'importe qui, et en aidant cet humain à profiter simplement du festival des sorciers Tetia risque bien de s'en faire un bel ami... A moins que le jeune garçon ne cache quelque chose d'éventuellement plus inquiétant.

Inquiétant, tel est justement l'état d'Agathe. Alors qu'elle s'était isolée après son échec, la jeune fille est retrouvée par Kieffrey pour quelques explications. Des explications qui s'avéreront essentielles en apportant un éclairage supplémentaire sur la petite brune de la bande. Car si elle veut tant que ça participer au Défilé de la nuit d'argent, est-ce pour créer un artefact utile, ou simplement pour prouver ses capacités et plus précisément attirer l'attention de quelqu'un ? La réponse dévoilera une facette assez dure de l'enfance d'Agathe, expliquant par la même occasion un peu mieux son caractère, sans doute.

Et pourtant, le plus difficile dans ce tome est sûrement à chercher du côté de Coco et Tarta: pris à parti par Kustas et par sa mystérieuse complice Ininia qui semble le manipuler, les deux enfants se sont vus passer autour du bras des bracelets ensorcelés pour les contraindre à participer au Défilé de la Nuit d’argent. Tout en cherchant des idées d'invention magique à présenter, ils s'interrogent forcément sur les raisons d'agir de leurs deux tortionnaires, entre Kustas qui était un ami, et surtout cette mystérieuse Ininia dont on entreverra enfin l'identité. Mais c'est précisément dans ce contexte qu'ils recroisent la route de quelqu'un qu'ils ne pensaient jamais revoir: Dagda, le père adoptif de Kustas, qui avait été laissé pour mort, et qui est ici, en ville, dans un état étrange, en grande partie amnésique. Que lui est-il arrivé ? Les réponses ne vont pas tarder à se dessiner et seront réellement terribles, en témoignant surtout du désespoir d'un enfant envers le sort de celui qui compte plus que tout pour lui.

Le tome se révèle donc assez sombre dans le fond, également riche de part les petits focus effectués sur chaque personnage, et complexe dans ce qu'il véhicule à nouveau sur l'utilisation de la magie, sur l'utilisation des sorts interdits, et sur certaines limites et contradictions de cette Loi des Sorciers que personne ne peut discuter. Et surtout, à travers la rencontre faite par Tetia, la découverte de l'objectif d'Ininia et ce que l'on apprend sur la famille royale d'Esrest, on sent bien que Kamome Shirahama est en train de faire converger différents éléments de son histoire, pour une suite qui s'annonce intense.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs