Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 04 Octobre 2013
Après un premier volume des plus sympathiques, voici le second volet des tribulations tout en couleur de Riichi Kasai, assistante de mangaka et auteure en devenir. Si le précédent tome, un tantinet plat, était tout de même très rafraichissant, le lecteur constate avec joie ici que Kasai s’améliore sur tous les points.
Première chose, les dessins se font de plus en plus fouillés. Ce n’est pas encore un manga bourré de détail dans les décors, loin de là, mais l’auteure dessine de plus en plus d’objets et de pages doubles avec vue d’ensemble sur des pièces. Comme le tome est intégralement en couleur, même si le style est très simple, c’est un régal, visuellement.
Ensuite, Kasai ne se contente plus uniquement d’énumérer des trucs et astuces d’employée du milieu. Ce volume nous raconte plus de choses, sur la vie personnelle de son auteure, sur certaines journées de travail d’une rare difficulté (comme la fois où l’atelier à dû travailler sur 160 pages en un mois)… Concrètement, il se passe plus de choses et la manière de le raconter est très pêchue, car Kasai raconte sa vie comme une fiction, une sitcom. Son petit ami, ses collègues assistants, son éditeur, les auteurs pour lesquels elle travaille, gagnent en capital sympathie car bien mieux mis en valeur.
Kasai devient de plus en plus une vraie auteure, et en même temps, elle conserve la fraicheur de la jeunesse. Une fois de plus, le tome est à lire petit à petit, une scénette de temps en temps, dans les transports en commun par exemple… Ce n’est absolument pas un défaut, ce genre de BD est dédié à ces moments, et quoi de mieux pour se mettre de bonne humeur qu’une personne qui raconte la difficulté de son travail avec humour et gaieté ?
Assistante mangaka, le blog est donc un manga recommandable, qui semble en évolution vers le haut. On espère encore s’amuser avec le tome trois à paraitre prochainement… et pourquoi pas avec les autres séries courtes de l’auteure, centrée visiblement sur les mêmes personnages, à l’avenir ?