Arte Vol.3 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 01 Mars 2016

Une nouvelle épreuve attend Arte dans son apprentissage : l'art de la négociation, qu'elle expérimente avec difficulté auprès de Mr Ubertino, riche homme d'affaires et client régulier de Léo, et surtout vieil homme qui paraît acariâtre et difficile en affaires ! Pour réussir sa mission auprès de cet homme, la jeune fille va demander conseil auprès d'une personne habituée aux conversations subtiles : la courtisane Veronica, bien sûr ! Mais cela suffira-t-il ?

Débutée dans le deuxième tome, l'affaire de négociation avec le dénomme Ubertino se poursuit et s'achève en soulignant à nouveau tout le charme d'une héroïne volontaire et déterminée, mais aussi amusante, car elle a beau faire des efforts et chercher des solutions pour convaincre Ubertino, ce dernier a vite fait de démasquer les belles paroles de notre héroïne ! Cela dit, difficile, surtout à une époque comme la Renaissance italienne, de rester insensible à une demoiselle qui en veut autant, et u-delà de ses tentatives de négociations, Arte risque bien également d'en apprendre un peu plus sur le vieil homme et, par la même occasion, sur Léo... Ainsi Kei Ohkubo profite-t-elle de ce passage pour dévoiler la relation conflictuelle entre Ubertino et Léo, mais aussi la façon dont tous deux se comprennent malgré leurs piques de caractère, et surtout certaines facettes du passé de Léo en tant qu'apprenti, ce qui peut expliquer pourquoi il a facilement accepté de laisser sa chance à Arte puisque lui-même fut victime de médisances dues à sa condition.

Néanmoins, une nouvelle épreuve encore plus délicate attend Arte par la suite. Dans le milieu artistique florentin, des voix continuent de s'élever contre la présence d'une femme apprentie, et la corporation des artistes peintres entre en scène en lançant un avertissement à Léo : dans une situation économique un peu moribonde pour leur art, les membres de cette corporation refusent quiconque pourrait nuire à leur image, et Arte est forcément en ligne de mire. La jeune fille devra alors prouver sa valeur en participant à une fresque collective où elle retrouve Angelo, mais aussi plusieurs hommes l'accueillant non sans machisme... Mais on connaît désormais notre chère Arte, et elle n'est pas du genre à se laisser intimider par les remarques misogynes ! Bien au contraire, elle affiche son habituel enthousiasme ravageur, et fait de sa volonté une vraie force pour surpasser son inexpérience en matière de peinture à fresque, quitte à s'épuiser totalement à la tâche ! Armée de son coup de crayon qui fait à nouveau des merveilles dans les costumes et les décors d'époque ainsi que dans les bouilles passionnées de son héroïne, Kei Ohkubo nous captive dans ses nouvelles informations sur le milieu de la peinture (l'art délicat de la fresque...) ou autres (le calcio, ancêtre du football...), et dans le portrait de cette pétillante demoiselle qui ne lâche absolument rien pour se faire une place dans le milieu qui la passionne. Autant dire que l'on a hâte de découvrir la suite de cette nouvelle épreuve dans le prochain volume !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs