Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 14 Juin 2023
Comme à leur habitude sur cette série, les éditions Noeve Grafx nous proposent une nouvelle édition DX pour le 7e opus des frasques de Nagatoro, en se basant à nouveau sur ce qui a été fait au Japon (excepté la carte exclusive Noeve, habituel petit bonus supplémentaire de la version française). On a donc droit ici à un nouveau livret de 32 pages regroupant 14 hommages de différents mangakas qui, chacun à leur manière et dans leur style, reprennent la figure de Nagatoro via des illustrations (en couleurs ou en noir & blanc) ou des mini-histoires, le tout avant que chacun d'eux n'offre une brève postface sur ce qu'ils pensent de la populaire jeune fille. Parmi les contributeurs de cette fournée, on retrouve quelques nom connus en France, comme Ryouma Kitada (Super HxEros), Yoshinobu Yamada (Cage of Eden, Deathtopia), Takuma Morishige (Séki, mon voisin de classe), Norio Sakurai (Les Triplées, et prochainement The Dangers in my Heart à paraître chez Kana), ou encore Riri Sagara dont le manga Are You Lost ? paraîtra prochainement en France chez Noeve. La couverture à embossage du livret est du plus bel effet, l'impression sur papier glacé est excellente... On y regrettera juste deux coquilles, à savoir un nom d'auteur écrit différemment entre le sommaire et l'intérieur (Enokidu/Enokids), et une confusion entre les mangakas Yoshinobu Yamada et Yuîchi Katô.
Une fois ce livret bonus parcouru, l'heure est venue de replonger dans les petites péripéties quotidienne de notre cher senpai, toujours efficacement asticoté par Nagatoro au fil de différents chapitres tantôt indépendants tantôt plus continus. Ici, le jeune garçon tente maladroitement de trouver un moyen d'aborder Nagatoro dans la rue, alors qu'habituellement c'est toujours elle qui vient le voir. Là, notre héroïne embarque son senpai avec ses copines dans un café pour fêter leur réussite à la fête de la culture. Puis l'adolescente fait tout pour se faire inviter au zoo par le garçon qui ne sait pas comment s'y prendre, imagine quel adulte alcoolique il pourrait devenir plus tard, l'oblige à lui enfiler ses collants...
Si les situations ne vont jamais chercher loin, il y a toujours un certain plaisir à suivre les interactions entre ces deux-là, Nagatoro étant toujours en forme pour asticoter son senpai ou pour se montrer un peu jalouse quand d'autres s'approchent de lui, et le jeune garçon étant sans cesse un bon client avec ses maladresses et ses doutes. Et au beau milieu de tout ça, on retiendra plus particulièrement la séquence de dessin au zoo, où le senpai montre toute son ardeur dans sa passion pour le dessin, et où Nagatoro, derrière ses taquineries, montre à nouveau ses bons côtés en le défendant fac à un sale type.
Après le très chouette volume précédent qui nous offrait un bel arc plus long, ce 7e opus revient globalement à une petite recette plus classique, mais sans perdre en plaisir de lecture, l'oeuvre restant assez efficacement portée par une héroïne parfois un peu peste, parfois plus mignonne et attentionnée, et étrangement toujours craquante.