Arms Vol.13 : Critiques

Depuis que le professeur Tillinghast, éminent scientifique des Egregoris, a été capturé par les héros, le lecteur était en droit d’attendre des réponses concernant tous les mystères de la série… Ce tome 13 comble enfin les attentes en instaurant un long flashback, remontant à 1946, mais totalement passionnant !

Mais il faudra encore un peu de patience... avant cela, les héros se remettent en question une nouvelle fois, alors que l’assaut contre les Egregoris ne finit plus de se préparer. Après la quête existentielle d’Hayato, c’est au tour de Ryo de présenter de nombreux doutes. Même si en apparence il cherche à rester innocent, le héros est toujours aussi terrorisé par le monstre qui est en lui, de ne plus le contrôler et de blesser ses amis. Fort heureusement, ces derniers font preuve d’un soutien exemplaire en lui promettant, si jamais un tel malheur arrivait,… de le tuer ! Une promesse lourde de conséquence, mais tellement porteuse de sens.

Ce treizième tome accuse toutefois d’une certaine baisse de rythme, due à de nouveaux adversaires qui arrivent comme un cheveu sur la soupe Malgré leurs intentions louables, leur arrivée ici n’a que peu d’intérêt et vient presque faire figure de « caution bourrin » dans ce tome plus calme qu’à l’accoutumée. Mais nous sommes bien las de ces combats à répétitions, surtout lorsque la porte des révélations est sur le point de s’entrouvrir !

L’auteur se permet également quelques audaces en explorant la conscience de Takeshi connectée à l’esprit d’Alice, en imaginant un univers d’héroïc fantasy pour présenter la situation sous forme allégorique… mais le ton change en fin de tome, dès lors que Samuel Tillinghast décide de tout avouer. Si ce tome n’apporte pour l’instant que peu de réponses, les premières sont déjà déroutantes, et on se demande bien comment le scénariste va retomber sur ses pattes. Mais au vu de son assurance, on est confiant quant au reste des réponses à venir ! Malgré un naturel bourrin qui revient un peu trop souvent, Arms est une série bien moins bête et prévisible qu’on ne pourrait l’imaginer, et c’est tant mieux !

Tianjun