Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 02 Mars 2021
Chronique 2 :
Aria poursuit sa formation au gré des saisons qui s’enchaînent inexorablement, et comme elle se plaît à le rappeler, à chaque saison son ambiance, ses festivals et ses petits bonheurs!
Toujours émerveillée par ce qui l'entoure, elle va découvrir de nouvelles choses, en apprendre encore un peu plus sur ses aînées, et va également faire de nouvelles rencontres!
Au gré des chapitres qui se succèdent, nous voilà déjà au sixième opus de cette série si rafraîchissante, et comme pour les précédents, le plaisir demeure, les histoires courtes se suivent sans se ressembler, s'intéressant tantôt à un personnage puis à un autre, tantôt à la ville qui héberge nos héros, ou bien encore plus particulièrement au métier d'ondine, mais quoi qu'il en soit, on ne s'ennuie jamais, et l'auteure a sans cesse de nouvelles choses à nous apprendre ou à nous faire découvrir!
Dans ce tome, pas forcément dans cet ordre, on va revisiter Noël à la sauce Néo-Vénézienne, on va explorer le passé de Uddi et de Akatsuki, ce même Akatsuki qui va se laisser influencer par son horoscope, on va fêter le "demi-anniversaire" de Alicia, qui, on va l'apprendre dans un autre chapitre ne s'énerve jamais et préfère se montrer compatissante et soutenir les gens qui font des erreurs...bref, on va encore explorer bien des choses de ce monde quasi féerique!
Mais il y a deux récits sur lesquels j'ai davantage envie de m'attarder (qui ne sont peut être pas ceux que les autres lecteurs retiendront, mais c'est aussi ce qui donne son charme à ce titre)!
Le premier concerne Aika et Al qui se donnent rendez vous un soir pour observez les deux lunes avec leurs amis mais qui se retrouvent isolés et qui, par un concours de circonstances, tombent tout deux dans un puits à sec...dans cette étrange situation, en attendant qu'on vienne les secourir, ils vont malgré tout observer le ciel et partager un moment complice...ils vont se rapprocher et s'avouer à demi mots l'attirance qu'ils ont l'un pour l'autre, une attirance qui sera évoquée par l'analogie à l'attraction des lunes...c'est vraiment un joli moment, et on croit qu'ils vont franchir le pas...mais toujours pas, on reste toujours dans la retenue!
L'autre chapitre qui m'a plus marqué est celui où Akari va découvrir une nouvelle expérience avec une navigation sur des gondoles plus imposantes qui se dirigent à deux, où les clients doivent rester debout imposant donc aux ondines de maintenir un plus grand équilibre... Elle va ici faire la connaissance de trois nouvelles ondines et ensemble elles vont partager leurs rêves et leurs doutes quant à leur avenir en tant que professionnelle! Pour la première fois Akari est ici confrontés à l'échec de ses paires et réalise que la vie à laquelle elle aspire est bien plus difficile d’accès qu'elle ne l'imaginait...mais pas au point de briser ses rêves!
Encore une fois nous avons là un très bon tome, emplit d'histoires apaisantes et amusantes! On ne se lasse décidément pas de ce titre...qui va pourtant se conclure avec le prochain opus! Savourons tant qu'on le peut encore.
Chronique 1 :
Pour Akari et ses différent(e)s compagnes et compagnons, la vie à Neo-Venezia se poursuit au gré de différentes choses, à commencer par les instants où leur parcours, leur quotidien, leurs errances, leurs moments passés ensemble leur permettent de sublimer encore leur petit univers. Ainsi a-t-on l'occasion, aux côtés de notre héroïne mais pas que, d'en apprendre encore un petit peu plus sur cette cité si unique, ce qui passe par des éléments rattachés au travail d'ondine bien sûr (les dame qui sont des piliers indiquant l'entrée d'un canal ou un embranchement, les bricole qui sont des balises, les paline dont une qu'Akari doit construire pour la compagnie Aria, les traghetti), mais aussi par d'autres éléments (les puits, la durée d'une année martienne qui est double par rapport à une année terrienne, ou tout simplement la découverte des nombreuses décors vénitiens et SF que Kozue Amano sublime toujours autant).
Dans cette ville dont il y a donc encore et toujours tant de choses à découvrir, les personnages voguent au gré de leur gondole, mais aussi au gré de leur quotidien, celui-ci apportant à nouveau son lot d'instants précieux qui, parfois, en disent même un peu plus sur certains personnages. On prendra les exemples de la croustillante anecdote sur une face commune de l'enfance d'Akira et Akatsuki, de ce que l'on peut observe concernant la relation Akatsuki/Akari, du très beau moment passé seuls par Aika et Al lors de la fête de la Lune, de nouvelles rencontres comme celles d'Atola et Anzu d'Orange Planet et d'Ayumi de Himeya... Mais ce sont peut-être deux autres focus qui viennent happer encore plus. D'un côté, l'anniversaire d'Alicia, qui permet d'évoquer joliment ce qu'elle, Akira et Athéna ont traversé ensemble pour devenir des ondines accomplies, et de mettre en valeur leur relation ainsi que toute leur application dans leur travail qui leur prend beaucoup de temps. Et d'un autre côté, le statut de notre chère Alice: elle a beau se montrer surdouée et sérieuse, il ne faut pas oublier que cette fille se voulant mature reste pourtant encore une enfant de 14 ans. Un âge où elle sent qu'il y a des choses qui ne la touchent plus... et pourtant, il faudrait trois fois rien pour faire venir en elle les petites joies propre à l'enfance voire à tout âge: les "défis du jour" qu'elle se lance en rythmant un peu plus sa vie, ou plus encore ce qu'Athéna fait pour elle lors de la Befana. De quoi souligner encore toute la valeur de la relation entre l'apprentie et la formatrice.
Mais les instants de cette sorte ont beau être parmi les plus précieux, il reste qu'Akari, Aika et Alice ont encore du chemin à faire dans leur formation, et qu'elles s'appliquent dans ce sens, l'épreuve pour devenir prima n'étant plus très loin ! Les entraînements des jeunes filles se poursuivent, tout comme leur apprentissage de certaines tâches hors de l'eau. Et si elles s'appliquent toujours, ce sont aussi certaines prises de conscience qui les attendent, car essayer de devenir prima implique bien des choses qui peuvent aussi être parfois plus dures. L'échec peut être présent et être douloureux à accepter, on peut subir parfois des critiques quand on arrive au sommet... Être ondine est un métier qui fait rêver mais où la compétition reste féroce. Y a-t-il là de quoi réfréner la passion d'Akari, Certainement pas ! Car notre héroïne a toujours pour elle, constamment, ce don pour s'extasier de la moindre petite chose, de profiter de la moindre possibilité de bonheur et de réjouissance. Et cet aspect "rayon de soleil" de la jeune fille (mais pas forcément uniquement d'elle) contribue beaucoup, comme toujours, à rendre son parcours d'autant plus magnifique.
Nous voici alors avec un volume bien complet, véritable ravissement d'un bout à l'autre. L'univers, les personnages et leurs liens restent toujours aussi sublimés, aussi bien côté histoire que côté dessins. Le prochain volume sera le dernier, de voir dire adieu à ce petit monde plein de charme sera forcément un peu triste... Alors faisons comme Akari, profitons-en à fond.
Aria poursuit sa formation au gré des saisons qui s’enchaînent inexorablement, et comme elle se plaît à le rappeler, à chaque saison son ambiance, ses festivals et ses petits bonheurs!
Toujours émerveillée par ce qui l'entoure, elle va découvrir de nouvelles choses, en apprendre encore un peu plus sur ses aînées, et va également faire de nouvelles rencontres!
Au gré des chapitres qui se succèdent, nous voilà déjà au sixième opus de cette série si rafraîchissante, et comme pour les précédents, le plaisir demeure, les histoires courtes se suivent sans se ressembler, s'intéressant tantôt à un personnage puis à un autre, tantôt à la ville qui héberge nos héros, ou bien encore plus particulièrement au métier d'ondine, mais quoi qu'il en soit, on ne s'ennuie jamais, et l'auteure a sans cesse de nouvelles choses à nous apprendre ou à nous faire découvrir!
Dans ce tome, pas forcément dans cet ordre, on va revisiter Noël à la sauce Néo-Vénézienne, on va explorer le passé de Uddi et de Akatsuki, ce même Akatsuki qui va se laisser influencer par son horoscope, on va fêter le "demi-anniversaire" de Alicia, qui, on va l'apprendre dans un autre chapitre ne s'énerve jamais et préfère se montrer compatissante et soutenir les gens qui font des erreurs...bref, on va encore explorer bien des choses de ce monde quasi féerique!
Mais il y a deux récits sur lesquels j'ai davantage envie de m'attarder (qui ne sont peut être pas ceux que les autres lecteurs retiendront, mais c'est aussi ce qui donne son charme à ce titre)!
Le premier concerne Aika et Al qui se donnent rendez vous un soir pour observez les deux lunes avec leurs amis mais qui se retrouvent isolés et qui, par un concours de circonstances, tombent tout deux dans un puits à sec...dans cette étrange situation, en attendant qu'on vienne les secourir, ils vont malgré tout observer le ciel et partager un moment complice...ils vont se rapprocher et s'avouer à demi mots l'attirance qu'ils ont l'un pour l'autre, une attirance qui sera évoquée par l'analogie à l'attraction des lunes...c'est vraiment un joli moment, et on croit qu'ils vont franchir le pas...mais toujours pas, on reste toujours dans la retenue!
L'autre chapitre qui m'a plus marqué est celui où Akari va découvrir une nouvelle expérience avec une navigation sur des gondoles plus imposantes qui se dirigent à deux, où les clients doivent rester debout imposant donc aux ondines de maintenir un plus grand équilibre... Elle va ici faire la connaissance de trois nouvelles ondines et ensemble elles vont partager leurs rêves et leurs doutes quant à leur avenir en tant que professionnelle! Pour la première fois Akari est ici confrontés à l'échec de ses paires et réalise que la vie à laquelle elle aspire est bien plus difficile d’accès qu'elle ne l'imaginait...mais pas au point de briser ses rêves!
Encore une fois nous avons là un très bon tome, emplit d'histoires apaisantes et amusantes! On ne se lasse décidément pas de ce titre...qui va pourtant se conclure avec le prochain opus! Savourons tant qu'on le peut encore.
Chronique 1 :
Pour Akari et ses différent(e)s compagnes et compagnons, la vie à Neo-Venezia se poursuit au gré de différentes choses, à commencer par les instants où leur parcours, leur quotidien, leurs errances, leurs moments passés ensemble leur permettent de sublimer encore leur petit univers. Ainsi a-t-on l'occasion, aux côtés de notre héroïne mais pas que, d'en apprendre encore un petit peu plus sur cette cité si unique, ce qui passe par des éléments rattachés au travail d'ondine bien sûr (les dame qui sont des piliers indiquant l'entrée d'un canal ou un embranchement, les bricole qui sont des balises, les paline dont une qu'Akari doit construire pour la compagnie Aria, les traghetti), mais aussi par d'autres éléments (les puits, la durée d'une année martienne qui est double par rapport à une année terrienne, ou tout simplement la découverte des nombreuses décors vénitiens et SF que Kozue Amano sublime toujours autant).
Dans cette ville dont il y a donc encore et toujours tant de choses à découvrir, les personnages voguent au gré de leur gondole, mais aussi au gré de leur quotidien, celui-ci apportant à nouveau son lot d'instants précieux qui, parfois, en disent même un peu plus sur certains personnages. On prendra les exemples de la croustillante anecdote sur une face commune de l'enfance d'Akira et Akatsuki, de ce que l'on peut observe concernant la relation Akatsuki/Akari, du très beau moment passé seuls par Aika et Al lors de la fête de la Lune, de nouvelles rencontres comme celles d'Atola et Anzu d'Orange Planet et d'Ayumi de Himeya... Mais ce sont peut-être deux autres focus qui viennent happer encore plus. D'un côté, l'anniversaire d'Alicia, qui permet d'évoquer joliment ce qu'elle, Akira et Athéna ont traversé ensemble pour devenir des ondines accomplies, et de mettre en valeur leur relation ainsi que toute leur application dans leur travail qui leur prend beaucoup de temps. Et d'un autre côté, le statut de notre chère Alice: elle a beau se montrer surdouée et sérieuse, il ne faut pas oublier que cette fille se voulant mature reste pourtant encore une enfant de 14 ans. Un âge où elle sent qu'il y a des choses qui ne la touchent plus... et pourtant, il faudrait trois fois rien pour faire venir en elle les petites joies propre à l'enfance voire à tout âge: les "défis du jour" qu'elle se lance en rythmant un peu plus sa vie, ou plus encore ce qu'Athéna fait pour elle lors de la Befana. De quoi souligner encore toute la valeur de la relation entre l'apprentie et la formatrice.
Mais les instants de cette sorte ont beau être parmi les plus précieux, il reste qu'Akari, Aika et Alice ont encore du chemin à faire dans leur formation, et qu'elles s'appliquent dans ce sens, l'épreuve pour devenir prima n'étant plus très loin ! Les entraînements des jeunes filles se poursuivent, tout comme leur apprentissage de certaines tâches hors de l'eau. Et si elles s'appliquent toujours, ce sont aussi certaines prises de conscience qui les attendent, car essayer de devenir prima implique bien des choses qui peuvent aussi être parfois plus dures. L'échec peut être présent et être douloureux à accepter, on peut subir parfois des critiques quand on arrive au sommet... Être ondine est un métier qui fait rêver mais où la compétition reste féroce. Y a-t-il là de quoi réfréner la passion d'Akari, Certainement pas ! Car notre héroïne a toujours pour elle, constamment, ce don pour s'extasier de la moindre petite chose, de profiter de la moindre possibilité de bonheur et de réjouissance. Et cet aspect "rayon de soleil" de la jeune fille (mais pas forcément uniquement d'elle) contribue beaucoup, comme toujours, à rendre son parcours d'autant plus magnifique.
Nous voici alors avec un volume bien complet, véritable ravissement d'un bout à l'autre. L'univers, les personnages et leurs liens restent toujours aussi sublimés, aussi bien côté histoire que côté dessins. Le prochain volume sera le dernier, de voir dire adieu à ce petit monde plein de charme sera forcément un peu triste... Alors faisons comme Akari, profitons-en à fond.