Ares Vol.11 - Vol.12 - Actualité manga

Ares Vol.11 - Vol.12 : Critiques

Ares

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 29 Juin 2016

Même si la communication de Booken Manga est au point mort, que sa situation est difficile et que l'édition d'Ares souffre désormais de façon récurrente de nombreuses fautes d'orthographe, on ne peut enlever à l'éditeur une certaine vaillance et sa détermination à poursuivre l'excellente série de Ryu Geum-Chul tant bien que mal, même si c'est à rythme lent. Mais si c'est le prix à payer pour pouvoir continuer de suivre les aventures de plus en plus passionnantes d'Ares, de Mikaël et des autres, on s'en contentera largement.

Nous laissions nos mercenaires dans une situation ne ne peut plus délicate face aux redoutables Chevaliers noirs darakiens, parmi lesquels se détachait la charismatique figure de Cygnus. Après des oppositions personnelles, la bataille reprend pleinement ses droits, et une guerre n'étant jamais propre, la mort est prête à s'abattre à tout moment sur des figures que l'on connaît bien. C'est avec cet épée de damoclès sur la tête des guerriers, avec cette sensation de danger bien palpable, que Ryu Geum-Chul nous embarque dans un conflit où souvent les mots laissent place aux actes, pour un résultat se lisant certes vites mais restant captivant dans la gestion de l'action stylisée du dessinateur et dans ses petites considérations stratégiques (notamment l'importance pour nos héros de ne pas se laisser encercler par la cavalerie ennemie, ce qui serait une catastrophe).
Dans le fil de l'action, c'est aussi une autre intrigue qui redécolle : la soif de vengeance d'Ares concernant le chevalier aux yeux rouges qui a tué son maître et qui n'est plus très loin...
On suit donc avec beaucoup d'intérêt cet affrontement clair, ponctué de moments forts tantôt épiques tantôt tragiques, et qui trouve surtout son point culminant dans un duel plus personnel que l'on attendait fortement, entre Ares et Cygnus. Tous deux ont des raisons de se battre, tous deux ont des raisons de revenir en vie pour retrouver celles qui les attendent. Bien qu'ennemis ici, ils ne sont pas si différents, et c'est alors dans une ambiance d'emblée teintée de drame que démarre un affrontement captivant, là aussi que ce soit pour la fluidité des coups ou pour les quelques éléments un peu stratégiques (en tête, l'opposition lance contre épée) obligeant chacun des deux combattants à tenter de tirer le meilleur partie des situations et des faiblesses de l'autre. Tout ceci jusqu'à un final proposant une double surprise, tout d'abord via le choix d'Ares, puis surtout via la réaction-choc de Mikaël. Le parfum de mort est bien là, intervient d'une façon marquante qui ne fait que jeter un nouveau voile de mystère et d'inquiétude concernant le jeune prince...

Et cela tombe bien, puisque Mikaël sera l'un des éléments-phares de la dernière partie du tome, qui voit l'entrée dans la danse du royaume d'Isiris, et qui pousse le jeune guerrier à la brindille à faire un choix aussi fort qu'important, tant il risque d'amener de nouveaux enjeux dramatiques par la suite...

Il résulte de tout cela un tome captivant. 400 pages mouvementées, tantôt épiques tantôt dramatiques, et ponctuées de nombreux événements importants et marquants qui font de ce double-tome, à ce jour, le meilleur volume de la série. C'est avec autant de patience que d'envie que l'on attend la suite !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs