Arata Vol.7 : Critiques

Après ses péripéties qui heureusement se sont bien terminées dans la ville commerçante de Suzukura, Arata est bien décidé à poursuivre sa quête pour asservir les autres fourreaux serviteurs de Yorunami, et même le fourreau divin lui-même s'il en est capable. Ne doutant pas un seul instant de sa force de persuasion, le jeune homme se lance aveuglément dans ce nouveau défi et c'est en compagnie de Kotoha qu'il y arrivera, grâce à l'amitié qu'ils se portent l'un l'autre. Arata prouve et justifie une fois de plus son statut de héros au grand coeur et à la sensibilité à fleur de peau. C'est en effet lui qui va mettre à jour les difficultés de Yorunami et ses faiblesses, trouvant sous sa carapace de violence la faille qui va lui rappeler l'importance des émotions. Un des plus beaux passages du tome sans aucun doute, rempli de finesse et d'élégance pour un personnage qui, malheureusement, disparait bien vite. C'est d'ailleurs sans doute le principal défaut de cette série, dynamique mais parfois un peu précipitée.

Mais la route n'en est pas finie pour autant ! En effet, après avoir asservi Yorunami, Arata apprend par l'intermédiaire de son alter ego que le fourreau divin qui s'est rendu sur sa planète en échange de la venue de Kadowaki n'est pas vraiment paisible. Ainsi, il a décidé de faire du mal à une personne proche d'Arata chaque fois que celui-ci parviendra à asservir un des fourreau divin. Arata est alors dans une impasse qui l'empêche d'avancer efficacement, partagé entre son rôle et l'amour qu'il porte à ses proches. L'auteur nous offre alors un passage rempli d'émotions avec Suguru, néanmoins un peu bâclé au vu de l'ampleur que cela aurait pu prendre. On trouve dommage que ce personnage, comme effacé, soit si peu mis en avant dans la narration bien qu'il le soit dans le coeur d'Arata. Enfin, le tome se conclut sur des ouvertures intéressantes, notamment l'arrivée de nouveaux personnages prometteurs et que l'on espère amusant, de par le secret qu'ils cachent, par exemple ...

NiDNiM