Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 16 Janvier 2019
Le quarantenaire Masami Kondô en prend conscience: de plus en plus, le charme et la pureté des sentiments et de la jeunesse d'Akira le font succomber, et il semble bien qu'il soit en train de tomber amoureux de sa prétendante... Il en est le premier troublé et embarrassé !
Dès lors, comment doit-il réagir avec elle ? A vrai dire, il ne sait pas trop, il tente de rester naturel mais cela semble bien difficile pour lui, d'autant plus qu'Akira a toujours pour elle ce visage indéchiffrable et qu'elle prend sous son aile son fils pour l'entraîner à la course. Akira, elle, voit bien que Masami est troublé, comme s'il cherchait à l'éviter, et cela la trouble elle-même... Cependant, ici il ne s'agit pas du seul problème de la charmante adolescente: en plus de devoir commencer à réfléchir à son orientation scolaire, elle doit composer avec le retour devant elle de Haruka et de ses autres anciennes camarades d'athlétisme, son amie continuant de distiller en elle un certain doute en lui demandant clairement de revenir au club... Mais en est-elle capable ? Enfin, il y a le cas de son amie et collègue Yui, désormais décidée à finir son écharpe et à avouer ses sentiments à Takashi. La pureté des sentiments de la petite blondinette sera-t-elle récompensée ?
Sans rien brusquer, Jun Mayuzuki continue de mener avec finesse et beauté son récit, où peu à peu ses personnages avancent, évoluent, se confrontent à certains doutes voire à certaines désillusions, et on continue de s'attacher très facilement à tout ce petit monde grâce à la sincérité et à la simplicité qui s'en dégage. Et l'histoire a beau être simple dans les faits, elle reste sublimée par tout le travail visuel. Nombre de découpages sont magnifiques, Mayuzuki joue habilement sur beaucoup de petits non-dits où sa simple mise en scène suffit souvent pour faire ressortir la beauté ou la tension d'un instant où l'on se prend facilement d'affection pour ce qui arrive aux personnages (mention spéciale à Yui en toute fin de volume)... Surtout, on reste à nouveau captivé par le visage d'Akira, souvent ambigu, où on comprend malgré tout ce qu'elle peut ressentir rien qu'en l'observant, et où on suit des petites attentions qui en disent long comme quand elle sert un café à Kondô.
Dès lors, comment doit-il réagir avec elle ? A vrai dire, il ne sait pas trop, il tente de rester naturel mais cela semble bien difficile pour lui, d'autant plus qu'Akira a toujours pour elle ce visage indéchiffrable et qu'elle prend sous son aile son fils pour l'entraîner à la course. Akira, elle, voit bien que Masami est troublé, comme s'il cherchait à l'éviter, et cela la trouble elle-même... Cependant, ici il ne s'agit pas du seul problème de la charmante adolescente: en plus de devoir commencer à réfléchir à son orientation scolaire, elle doit composer avec le retour devant elle de Haruka et de ses autres anciennes camarades d'athlétisme, son amie continuant de distiller en elle un certain doute en lui demandant clairement de revenir au club... Mais en est-elle capable ? Enfin, il y a le cas de son amie et collègue Yui, désormais décidée à finir son écharpe et à avouer ses sentiments à Takashi. La pureté des sentiments de la petite blondinette sera-t-elle récompensée ?
Sans rien brusquer, Jun Mayuzuki continue de mener avec finesse et beauté son récit, où peu à peu ses personnages avancent, évoluent, se confrontent à certains doutes voire à certaines désillusions, et on continue de s'attacher très facilement à tout ce petit monde grâce à la sincérité et à la simplicité qui s'en dégage. Et l'histoire a beau être simple dans les faits, elle reste sublimée par tout le travail visuel. Nombre de découpages sont magnifiques, Mayuzuki joue habilement sur beaucoup de petits non-dits où sa simple mise en scène suffit souvent pour faire ressortir la beauté ou la tension d'un instant où l'on se prend facilement d'affection pour ce qui arrive aux personnages (mention spéciale à Yui en toute fin de volume)... Surtout, on reste à nouveau captivé par le visage d'Akira, souvent ambigu, où on comprend malgré tout ce qu'elle peut ressentir rien qu'en l'observant, et où on suit des petites attentions qui en disent long comme quand elle sert un café à Kondô.
Après ce volume il ne reste plus que deux tomes, et jusque-là Après la pluie n'a jamais déçu, en sachant toujours charmer et plaire. On espère évidemment que ce sera le cas jusqu'au bout.