Angel sanctuary Deluxe Vol.5 - Actualité manga

Angel sanctuary Deluxe Vol.5 : Critiques

Tenshi Kinryouku

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 09 Novembre 2010

Tandis que Sara alias Gabriel expérimente son nouveau corps plus ou moins à l’abri des regards et secondé par Raphael, Bélial monte son plan machiavélique de toutes pièces. Il manipule Cry comme on jouerait avec un pantin, l’attirant de plus en plus vers les enfers et Lucifer dont elle est destinée à être la femme. Lui faisant découvrir ses désirs enfouis au plus profond d’elle, ses contradictions et ce qu’elle pourrait faire pour les fuir tout en se rendant utile, Cry va céder au chapelier et accepter le marché qui la conduit au royaume souterrain des enfers. Et quand on essaye de la retrouver, c’est un assez mauvais accueil qui est réservé … Donc Setsuna, au lieu de continuer sa quête vers les cieux pour ramener Sara, décide de faire un petit détour par les enfers afin de ramener Cry à la surface. Et sa belle attendra, encore un peu plus. Elle semble d’ailleurs en forme, entourée d’un ange élémentaire qui n’a pas les mains dans ses poches mais qui, néanmoins, semble bien décidé à la protéger d’un Sévy légèrement désappointé.

Mais les enfers ne sont pas un lieu de villégiature, que ce soit pour la princesse des Evils comme pour l’ange salvateur, qui vont tous deux apprendre à leurs dépends que si de telles rumeurs existent à propos des démons et autres serviteurs de Lucifer, ce n’est sans doute pas pour rien … Ce tome nous entraîne dans un nouvel univers plutôt intéressant, quoiqu’un peu dispersé avec de nouveaux personnages qui semblent primordiaux sans qu’on se souvienne d’eux par la suite. On aime pourtant les manigances de Bélial bien qu’il soit moins gentlemen et charmeur que dans sa phase de séduction, ainsi que les épreuves que Setsuna aura à passer dans le corps d’Alexiel pour secourir sa plus précieuse amie … Un opus dynamique, presque brouillon, et qui au final s’inscrit dans une quête secondaire qui aurait pu être évitée, avec un petit goût de superflu donc. Tous les personnages surgissent de partout et de nulle part à la fois, sans raison parfois très pertinente juste pour les intégrer dans la grande valse de Kaori Yuki, qui prend les enfers comme un cirque géant dans lequel faire évoluer ses étranges figures comme les plus habituelles. Bref, une lecture agréable mais pas transcendante, on aura vu bien mieux ne serait-ce que dans le précédent volume.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs