Anedoki Vol.2 - Actualité manga
Anedoki Vol.2 - Manga

Anedoki Vol.2 : Critiques

Anedoki

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 25 Juillet 2012

La vie de Kôta n'est pas de tout repos. Depuis l'arrivée de Natsuki chez lui, le jeune homme est devenu plus proche de Kanadé qui développe des sentiments pour lui. Mais c'est au détriment de sa santé mentale car la boute-en-train qu'est Natsuki ne cesse d'en faire voir de toutes les couleurs au jeune collégien... une situation qui s'aggrave lorsque Chiaki, la petite sœur de Kanadé au caractère bien trempé, décide aussi de s’immiscer dans la demeure de Kôta !

Ainsi, une grande partie de ce volume se concentre sur l'arrivée de ce nouveau personnage qu'est Chiaki Hagiwara. Petite sœur de la charmante Natsuki, Chiaki n'en demeure pas moins différente : Physiquement plus proche du garçon manqué malgré un côté mignon dû au dessin de l'auteure, son caractère diffère aussi de celui de son ainée sur bien des points. C'est l'archétype de la jeune fille autoritaire et sérieuse, tout le contraire de la frivole Natsuki. Personnage cliché ? Pas tant que ça, car l'arrivée de Chiaki est la cause de bien des chamboulements de ce deuxième volet...
Sa présence remarquée, par le biais de péripéties comiques autour de son caractère renfermé, n'empêche pas au personnage de se voir octroyer un rôle de faire-valoir en ce qui concerne le développement psychologique de Kôta. Ainsi, le jeune homme est perturbé par ses sentiments, ceux qu'il éprouve pour Kanadé, mais aussi la flamme naissante envers Natsuki pourtant plus âgée que lui. A travers Kôta, Mizuki Kawashita dépeint le portrait de la jeune adolescence, un type de personnage jusque là peu développé dans ses récits tant la majeur partie des personnages d'Ichigo 100% et Hatsukoi Limited appartenait à la gente lycéenne. Si le court format de trois tomes de la série laisse penser que le thème se trouve survolé, il en est tout autre. Dans le déroulement des évènements, Kôta devient véritablement touchant : Se remettant d'abord en question, persistant sur l'impossibilité d'une idylle entre lui et Natsuki en dépit de l'âge, son détachement se fera petit à petit grandissant, malgré l'affection envers la Kanadé régnant toujours en lui...

Qu'en est-il alors de cette dernière ? Si les sentiments de Kôta déclinent, ceux de l'idole du collège se font plus grandissants. L'auteure insiste beaucoup en fin de tome sur la relation entretenue par les deux jeunes gens mais le lecteur n'est pas dupe et s'en voit attristé : Kôta s'est détaché malgré les efforts de Kanadé. Aura t-on droit à un ultime chamboulement dans le cœur du jeune homme quitte à rendre l'intrigue rocambolesque ? Étant donné que ses sentiments envers Natsuki y seront très certainement développés, on en doute un peu... Mais après tout, là aussi n'est-ce pas le développement logique de ce sujet qu'est l'adolescence, à savoir les tumultes sentimentaux et les chagrins d'amour ?

Ainsi, après un premier tome très classique pour Mizuki Kawashita, ce deuxième opus vient apporter de la consistance au récit et surtout à la psychologie des personnages que sont Kôta et Kanadé. Malgré son arrivée, Chiaki n'occupe pas la place principale, n'étant que le moyen de faire évoluer Kôta, mais saura plaire aux amateurs de jeune filles autoritaires. Le sujet de l'adolescence et ses tourments amoureux s'avère aussi très bien traité par les deux collégiens sus cités, un petit vent de fraicheur chez l'auteure qui s'accorde à merveille avec son coup de crayon toujours plus réussi, rendant les scènes frivole plaisantes sans être trop coquines et mettant en valeur le côté mignon de la galerie féminine. Plus qu'un seul tome, c'est dommage, car la série prenait déjà son envol. On se dit que le prochain opus sera le dernier, et on en est attristés...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs