Amour a tout prix (L') Vol.2 : Critiques

Renai shijô shugi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Mai 2011

Alors qu’en un tome à peine Seri et Tamaki vivent le grand amour, c’est toute leur relation qui semble basculer aux yeux de Seri. En effet, la pauvre jeune fille voit une rivale de tailel s’immiscer entre eux deux : le professeur Kujo. Celle-là même que Tamaki respecte plus que tout, celle-là même qui cache ses intentions et ses limites, très lointaines. La « méchante » de l’affaire est en effet prête à tout pour s’approprier son élève, jusqu’à droguer Sora qui ne coopérait pas pour qu’il viole Seri et détruise l’union de Tamaki et seri. Mais il en faut plus, bien plus pour briser un tel amour déjà inscrit dans la chair depuis bien longtemps. Donc bien évidemment, malgré les différentes tentatives de plus en plus tordues et machiavéliques du professeur, les deux amoureux se retrouvent toujours. Malgré les malentendus, malgré l’acharnement sur la personne de Seri, tout va pour le mieux et même, il n’a jamais été plus belle complicité entre Tamaki et Seri. Et finalement, tout se terminerait presque bien si l’ennemie n’était pas aussi coriace et difficile à abattre, et même si l’on garde la même moralité pour un couple heureux malgré tout, ce n’est pas encore gagné comme bonheur ...

Ce second tome inscrit d’avantage les personnages dans leurs schémas respectifs de défense ou d’attaque, révélant également leurs faiblesses et leurs ressources. On y voit par exemple l’emblématique évidente du méchant tortionnaire qui, sous couvert d’une pseudo bonne raison, fait tout pour nuire à nos héros. On y trouve aussi l’ami lâche et soumis, un peu comme dans Rhapsody in heaven de la même auteur, où l’héroïne subit exactement le même genre de brimades si l’on remplace Kujo par Nao et Sora par Kaichi. En somme, un moyen efficace pour voir que l’auteur ne se renouvelle pas une seule seconde dans ses idées scénaristiques, ce qui amoindrit un peu l’impact de toute façon faible des personnages. De plus, la nouvelle de fin de tome est tout aussi plate en sentiments et presque irréaliste tant elle exacerbe l’activité sexuelle des lycéens, au contraire de la plupart des shojos qui l’exagèrent dans l’autre extrême. Dommage, puisque Seri serait presque sympathique quand elle ne se fait pas violer ou qu’elle n’est pas victime d’un malentendu ...


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs