All Rounder Meguru Vol.2 : Critiques

Les entraîneurs Furuya et Urasawa doivent s'absenter afin de se préparer pour leurs matches en professionnel. Du coup c'est la charmante Maria Kinukawa, qui donne des cours de kick-boxing aux filles, qui va s'occuper de l'entraînement de shooto des garçons. Yudai a un peu de mal à se faire à l'idée d'être entraîné par une fille, mais une petite prestation de la belle suffira amplement à le convaincre. Ça va aussi être l'occasion pour Meguru et Yudai de faire la connaissance de Maki, une jeune fille de 16 ans très douée pour le kick-boxing. Outre son excellent jeu de jambe, elle se fait remarquer pour sa grande taille et son mauvais caractère. Son imposante carrure ne lui permettant pas d'avoir beaucoup de matches en kick-boxing, le président du club et Maria tentent de la convaincre de se lancer dans le shooto. Mais la lycéenne refuse obstinément pensant que sa discipline de prédilection est supérieure à tout autre sport de combat.

Dans ce second volume nous suivons bien évidemment Meguru. Après sa défaite par KO lors du tome précédent, le héros du manga n'a pas baissé les bras. Au contraire même, il est plus motivé que jamais pour progresser. Il en vient même à se questionner sur le fait de devenir professionnel.
All Rounder Meguru est un manga qui se veut être réaliste. Une fois de plus, on en apprend beaucoup sur les entraînements de shooto ainsi que sur le déroulement des matches. L'auteur détaille bien toutes les prises effectuées. Il est donc aisé pour le lecteur de ressentir l'intensité qui en dégage. Ainsi on se rend compte que Meguru en veut vraiment et qu'il se donne tous les moyens nécessaires pour réussir.

Au niveau de la police, le fait que les bulles de Maria se concluent souvent par un petit cœur peut agacer. Mais on s'y fait vite, et plus on avance dans le récit, moins on a l'occasion d'en voir.

Vous l'aurez compris, ce tome d'All Rounder Meguru est entièrement consacré au shooto. Les histoires de mafia, vengeance ou même de vie lycéenne sont mises de côté. Pour autant Hiroko Endo parvient à captiver le lecteur même s'il n'est pas intéressé par les sports de combat à la base. Pour ne pas que son récit devienne trop lourd, le mangaka n'hésite pas à ajouter quelques séquences humoristiques pour détendre l'atmosphère. Espérons tout de même que l'auteur explore à l'avenir d'autres horizons que le sport de combat. Car le scénario entrevu lors du premier tome se basant sur la vengeance de Takashi mérite d'être développé.

jojo81