Alice 19th Vol.2 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Mai 2009

Le premier volume de la série nous avait laissé sur une révélation étrange, ainsi que l’apparition d’un nouveau personnage : Frey, un missionnaire des lotis venant du nord, en quête d’une épouse. Il semble avoir pris Alice pour cible, ce qui ne peut que nous faire réagir puisque cela annonce l’arrivée, plus d’un trio amoureux, d’un quatuor sentimental. Mayura, Kyo, Alice et maintenant Frey … Schéma déjà vu dans la littérature de Watase mais après tout, pourquoi pas ? D’ailleurs, Kyo se rend compte que les sentiments qu’il éprouvait pour Mayura n’étaient en aucun cas de l’amour. Alors quoi ? Déjà un revirement ? Et non, puisque il est difficile d’envisager une nouvelle relation, qui serait comme une trahison vis-à-vis de Mayura … Dieu que l’amour est réfléchi et intellectualisé, dans les shojos ! En dehors de ces déboires émotionnels, Alice apprend peu à peu à combattre les maaras en utilisant les mots qui lui viennent du cœur. C’est ainsi qu’elle aide sa mère, Kyo et Oîshi. Ces deux derniers présentent un certain intérêt dans ce deuxième volume, de par leurs histoires, cependant le voyage dans l’inner heart d’Oîshi n’est pas assez exploité. Un peu long sur le fond, l’idée est pourtant réaliste … Mais Alice 19th reste clairement une comédie sentimentale, qui s’empresse de contourner les voies gratifiantes de l’approfondissement … Les ténèbres du cœur d’une adolescente perturbée auraient pu être bien plus mis en valeur…

En somme, les jolis graphismes, comme à leur habitude, sauvent le manga de Watase. L’histoire est, comme prévue, un peu surfaite au milieu de la comédie romantique et de l’humour surdosé. La fin est prévisible, et permet de relever toute la naïveté de nos héros. Il suffit maintenant de combattre celle qui incarne à elle seule un obstacle à leur amour … Comme dans la globalité de l’œuvre de Watase, on peut se demander si l’être humain ne peut être que « gentil » ou « méchant » … On n’attend pas vraiment une réalité à toute épreuve, mais un peu d’authenticité ne ferait pas de mal pour soutenir une philosophie scénaristique attirante …


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs