Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 17 Janvier 2012
Alors que Haruto attendait avec anxiété la réponse de Nanami à sa déclaration, voici que notre héros part à la recherche de Yuzuki, qui s'est volatilisée. Une fois cette histoire réglée avec tout ce que l'on sait, l'heure de la réponse de Nanami est venue. Alors que n'importe quel lecteur a compris dès le début de la série que la jeune fille est amoureuse de notre héros, celle-ci refuse pourtant de sortir avec lui... Pourquoi ?
Cette raison, on l'apprendra assez rapidement, et elle aura un joli arrière-goût de pétard mouillé tant Kouji Seo justifie maladroitement la chose en enfonçant toujours plus ses personnages dans leur côté coincé. Dès ce cinquième volume, on pressent donc déjà de plus en plus fort l'arrivée de ce qui constituait les pires défauts de Suzuka, la précédente série de l'auteur : des jeux de je t'aime moi non plus insipides sur base d'interrogations intérieures pré-pubères pas très crédibles, rendant les personnages plus têtes à claques qu'autre chose. Ca tourne déjà en rond, et ce ne sont pas les interventions de Rin, à la personnalité assez incohérente, qui y changeront quelque chose, ni même les quelques apparitions de cette atmosphère campagnarde que l'on attendait tant au début de la série.
Car oui, ça y est, dans ce volume, Kouji seo se décide enfin à nous offrir quelques moments de campagne bienvenus, comme une journée de pêche au bord d'une rivière. On attendait ce genre de choses, on attendait surtout qu'elles apportent une fraîcheur bienvenue au beau milieu du tumulte des coeurs, ça aurait pu être le cas, certains instants sont même tout à fait agréables, mais malheureusement, ça ne dure jamais longtemps, les caractères assez irritants de certains personnages, Haruto en tête lors de la partie de pêche, reprenant rapidement le dessus.
On a donc un tome mi-figue mi-raisin, où le cadre campagnard est plus présent mais maladroitement mis en avant, et où les intrigues amoureuses donnent plus envie de donner des baffes aux personnages qu'autre chose. Un volume moyen, moins mauvais que le précédent, mais loin d'être passionnant.