Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 07 Mars 2008
Après Basara, Yumi Tamura nous revient avec une histoire qui trouve certains échos avec la série télévisée LOST (qui a débutée après le manga, je précise).
Quatre personnes, deux femmes et deux hommes, se retrouvent perdus en plein milieu de l'océan. Leur seul refuge sera une île, à la nature particulièrement hostile : insectes, plantes carnivores et souris carnassières entre autres. Outre l'élément « survie » du titre, le côté « énigme » est très présent : comment ces personnes sont-elles arrivées là, pourquoi n'ont-elles aucun souvenir de déplacement, pourquoi ont-elles des sacs remplis de l'équipement nécessaire à leur survie ?
Tamura arrive à transposer dans sa narration l'angoisse que ressentent les personnages, mais aussi la méfiance qu'ils ont l'un envers l'autre. Sans oublier qu'ils ont chacun un caractère propre, très marqué pour certains, mais pour l'instant un peu stéréotypé. On trouve la fille maladivement timide (notre héroïne), le boy-scout et son opposé mauvais garçon, la femme indépendante. Et notre personnage principal pourrait en agacer plus d'un.
Le dessin de Tamura n'a pas changé depuis Basara, ceux qui n'aiment pas n'aimeront toujours pas. On peut souligner l'absence de fleurs et petits coeurs propres au shôjo et des décors plus travaillés qu'à l'habitude du genre. Néanmoins, une histoire d'amour n'est pas à écarter des volumes suivants.
Pour l'édition : une traduction impeccable de Xavière Daumarie, une carte postale bonus mais quelques petits problèmes d'impression sur les noirs. On regrettera également que les pages couleurs n'aient pas été reprises, car le passage au noir et blanc les rend beaucoup trop sombres.
Un premier tome que l'on quitte avec une bonne impression, qui demande à être confirmée par le second.
blacksheep