Super Lovers Vol.11 - Actualité manga

Avis sur Super Lovers Vol.11

Super Lovers

Einah

De Einah [4313 Pts], le 14 Décembre 2020 à 22h13

11/20

J'avais loupé la sortie de ce volume.

Alors que dire, on commence par un baiser à la belle au bois dormant. C'est d'un cliché...

Puis nous voila dans la recherche de Haru à récupérer sa mémoire. Alors que dire, coté environnement, beaucoup de personnages donnent leur avis et il faut se le dire, ca a un peu ni queue ni tête.

L'auteur tire en longeur pour terminer en fin de tome, tout redevient comme avant comme si de rien n'était. 

On a un gout amer de cette lecture qui finalement n'a pas amené grand chose dans la relation entre Haru et Ren.

Ryuku

De Ryuku [2749 Pts], le 29 Juin 2019 à 08h35

14/20

L’essentiel du tome se base après l’incident des escaliers : une amnésie de Haru. Encore. C’est la deuxième fois qu’il en a une, l’auteure ne l’a pas oublié et semble vouloir faire passer un message derrière ceci.

Cependant, le message que j’ai perçu reste le même que celui inscrit dans les autres tomes : Haru s’en veut à s’en faire du mal mentalement de la mort de ses parents. Et inconsciemment, il semble se livrer une bataille émotionnelle : dire des choses horribles à Ren pour voir s’il resterait envers et contre tout avec lui, s’il l’aime assez pour supporter tous ses côtés, même ceux les plus tordus.

Et c’est là que ça se casse. Les dix derniers tomes, la psychologie de Haru était claire à mes yeux. Mais pas celle où il a un âge mental de 17 ans suite à son accident, je ne comprends pas pourquoi il s’est ainsi comporté avec Ren…Au delà du fait qu’il ait perdu la mémoire, ce « dégoût » qu’il disait ressentir à son égard et envers lui-même (son lui de 25 ans), m’échappe. A moins que ça ne soit pour montrer en miroir comment un personne « normale » aurait réagi dans un tel contexte, je ne vois pas l’intérêt.

Par ailleurs, l’auteure a remis en avant un personnage féminin qui me répugne sérieusement : Asakura. Elle peint le portrait parfait de l’harceleuse obsessionnelle. Sur ce point, il ne fait aucun doute que cette femme est complètement atteinte et mythomane. Même s’il faut avouer que cela « dynamise » le récit, son retour n’était pas nécessaire, tout comme cette phase d’amnésie. Parce que j’ai beau chercher, je n’ai pas cerné l’intérêt de ces deux éléments scénaristiques, à part pour faire un étalage mental (qui n’a servi qu’à m’embrouiller).

Du coup, j’ai la désagréable sensation d’un tome faisant du surplace….Ce qui est décevant sachant qu’il s’agit du onzième…et que Ren est au lycée, que Kodaka semble être plus qu’il n’y parait parce qu’il s’intéresse trop à la vie des Kaido, qu’on a pas plus d’informations sur le passé de Ren ou sur ses parents biologiques (est-ce que l’auteure compte y venir même ?), et que les vies de Natsuo et des frères jumeaux auraient pu être creusées, ou encore le fait que Haru n’a toujours pas pris une décision une bonne fois pour toute sur son dilemme personnel concernant son amour envers Ren.

Il aurait fallu une avancée, ne serait-ce que de lui faire prendre conscience à quel point il est détraqué et que ça n’a rien de fraternel. Qu’il se ment à lui-même. Le médecin à parler des réalités créées par les gens qui s’auto-conditionnent, ce qu’est Haru, eh bien il aurait fallu creuser ça ou les autres pistes de sa psyché parsemées dans les tomes précédents. C’est dommage.

A voir ce que réserve la suite, en espérant que l’auteure permette à l’histoire de progresser car il y a divers éléments qui méritent d’être mis en avant.

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation