En lisant le résumé l histoire me paraissais vraiment bien. Belle couverture, les dessins sont jolie mais pour l histoire j ai etait un peut déçue, je m attendais à mieux. Je ne sais pas encore si j acheterai la suite.
Kosei et Kako ont tout deux 16 ans et ont grandis ensemble à la campagne. Lorsque les jeunes gens intègrent le même lycée, la sensible Kako ne supporte pas que le look de Kosei, son meilleur (et unique) ami, soit critiqué. En se basant sur le héros d’un manga à l’eau de rose au parfum suranné et datant de plus de 20 ans, Kako se met en tête de relooker Kosei pour en faire le garçon le plus courtisé et populaire du lycée. Le plus improbable étant que cet improbable pari réussit au-delà de toute espérance, le jeune homme se faisant remarquer par une agence de mannequins… S’ensuit de multiples gags et quiproquos…
A partir de cette trame cousue de fil blanc mais saupoudrée de péripéties humoristiques, la jeune Kaoru Ichinose signe un premier titre aussi rafraîchissant que déconcertant.
Certes, ce n’est pas le shojo du siècle, mais à vrai dire, ce n’est pas son ambition. Le graphisme et a mise en scène, tout comme certaines caractéristiques des personnages, nous feraient penser au premier regard qu’on est en présence d’un titre de la même famille qu’un « Maid Sama ». Mais tout comme il ne faut pas se fier aux différents personnages de « garçon parfait » dont Kosei revêt les masques pour la seule distraction de Kako, il ne faut pas se tromper sur la vraie nature de ce manga à plusieurs lectures : c’est avant tout une parodie, voire une satyre de shojo et même, par une incroyable mise en abîme : une parodie de shojo qui parodient les shojos !
Il ne faut pas non plus se fier au titre de couverture choisit pour l’édition française par Delcourt. D’ailleurs « Shojo relook » en soi, ça ne veut rien dire, ou alors à la rigueur ça signifierait le contraire du scénario : relooker une fille et non un garçon !
Le titre original, « Mishounen Produce » est bien plus justifié. On pourrait l’adapter par : « Comment produire un bishonen » (ou « Comment fabriquer l’homme parfait »), Kako s’étant autoproclamée la manager de Kosei. Tout un système de « fabrication » est alors expliqué et lapidé en même temps par l’auteur.
Tous les codes et les clichés de ce genre de manga, ainsi que tout ceux qui, globalement, sont utilisés par l’industrie de l’entertainment japonais pourfaire rêver les jeunes filles sur les beaux mâles aux physiques et aux caractères idéaux, sont dépecés, analysés et tournés en ridicule. Tout y passe : les pluies de roses surgissant de nulle part, les personnages de shojo ne s’avouant leur amour qu’au 90ème tome, tous les stéréotypes de « beaux gosses » dans les mangas (le chanteur, le président du comité des élèves, le travesti, le gigolo, le voyou repentit, l’intello sadique, le « rival »…), les concours de beauté, les photographes louches, les fans qui ne s’en tiennent qu’aux apparences…
Mais tout est démonté avec tant d’humour et de légèreté que finalement, on se surprend à rire sur plusieurs cases, puis sur beaucoup de pages…
La seule chose qui m’a dérangé, c’est la « traduction » du patois de la campagne dont sont originaires Kokei et Kako par l’accent… Méridional. Voir l’expression « peuchère » dans un manga, quand ce n’est pas justifié, ça m’irrite la cornée. C’est une position aussi très « parisianiste » des traducteurs, évidemment si tu as un look ringard et que tu es né à la campagne, c’est comme si tu venais du sud de la France, et tu as un accent Marseillais… T-T Ce raccourci facile estirrespectueux envers les lectrices du « Sud » (dont moi), d’autant que, désolée Delcourt, mais au Sud il y a plusieurs accents, et il est très différent que vous soyez de Perpignan, Montpellier, Toulouse, Marseille, Nice etc… Ce choix éditorial est d’ailleurs tout aussi irrespectueux envers les japonais dont l’accent est traduit ainsi. Ils s’en trouvent tournés en ridicule, alors que l’intention de l’auteur était plus affectueuse envers eux.
Mais si on met de côté cette maladresse de traducteur, si l’on accepte d’entrer dans l’univers parsemé de roses et de grenouilles de l’auteur, si l’on comprend son humour ironique et sarcastique mais étonnement « mignon », et que l’on lit l’ensemble au 36ème degrès, alors on passe un bon moment.
Celles qui ne parviennent pas à intégrer cet humour et recherchaient un « véritable shojo » à lire au premier degré, sans gags tarte à la crème, et basé sur des aventures un peu plus extraordinaires que les changements de costume d’un homme-objet pour les beaux yeux de celle qu’il aime (évidemment) en secret, passeront leur chemin.
Mais au final, bien que très imparfait et maladroit, ce titre m’a fait rire, et pour une fois, je trouve les deux personnages du couple intéressants. Même Kako, malgré sa naïveté typique d’héroïne de shojo et son obsession maladive pour une parodie grotesque de « Lady Oscar », est attachante par sa détermination, la suite qu’elle peut avoir dans les idées, son sourire solaire, et son amitié indestructible pour Kosei.
C’est d’ailleurs dans la relation particulière entre ces deux êtres que le titre gagne ne profondeur. Kako et Kosei étaient voisins et les deux seuls enfants de leur village. Ils ont grandit ensemble, inséparables et meilleurs amis, dans une relation fusionnelle mais fraternelle. Cette entrée au lycée marque donc la fin de cette « exclusivité » qu’ils avaient l’un pour l’autre, mais aussi d’autres changements dans leur relation. Kosei, le plus mûr des deux,est conscient des sentiments »incestueux » et pas toujours très purs que lui inspire Kako. Alors que celle-ci est restée bloquée (voire nostalgique ?) sur leur enfance, et ne voit Kosei que comme son éternel meilleur ami, le petit garçon qui grimpait aux arbres et pêchait dans la rivière…
Totalement miro sur les signaux (pourtant gros comme des paquebots) que lui envoie Kosei, chacune des tentatives du garçon pour l’approcher d’un peu trop près se voit inévitablement sanctionnée par une « super gifle » à l’impact fracassant. Toujours sur le mode humoristique bien sûr, et on comprend, vu la récurrence de ce gag sympathique, que Kaoru Ichinose a du passer quelques heures de sa propre enfance devant les massues de 1000 tonnes dans « City Hunter »…
Pour tous ces clins d’œil, cet humour, ces parodies, son charmant duo et parce que finalement, tout ceci est plutôt bien mis en scène, soyons fous, je met un 15 sur 20. Je risque de le regretter si la suite de la série dégringole en qualité, mais puisque au japon elle ne comporte que quatre tomes, le risque et les potentiels dégâts sont mesurés.
A lire pour se détendre, sur la plage ou devant un petit café. Emballez, c’est pesé !
Je confirme, il est génial ;) Comparé à la version allemande, la version française se défend tout aussi bien :) Et j'espère que cette série rencontrera un franc succès ^^
De MelleCalinou [1526 Pts], le 27 Juillet 2014 à 16h51
En lisant le résumé l histoire me paraissais vraiment bien. Belle couverture, les dessins sont jolie mais pour l histoire j ai etait un peut déçue, je m attendais à mieux. Je ne sais pas encore si j acheterai la suite.
De Cycylavachedellespace [820 Pts], le 23 Juillet 2014 à 11h22
Shojo Relook Tome 1 – Delcourt
Kosei et Kako ont tout deux 16 ans et ont grandis ensemble à la campagne. Lorsque les jeunes gens intègrent le même lycée, la sensible Kako ne supporte pas que le look de Kosei, son meilleur (et unique) ami, soit critiqué. En se basant sur le héros d’un manga à l’eau de rose au parfum suranné et datant de plus de 20 ans, Kako se met en tête de relooker Kosei pour en faire le garçon le plus courtisé et populaire du lycée. Le plus improbable étant que cet improbable pari réussit au-delà de toute espérance, le jeune homme se faisant remarquer par une agence de mannequins… S’ensuit de multiples gags et quiproquos…
A partir de cette trame cousue de fil blanc mais saupoudrée de péripéties humoristiques, la jeune Kaoru Ichinose signe un premier titre aussi rafraîchissant que déconcertant.
Certes, ce n’est pas le shojo du siècle, mais à vrai dire, ce n’est pas son ambition. Le graphisme et a mise en scène, tout comme certaines caractéristiques des personnages, nous feraient penser au premier regard qu’on est en présence d’un titre de la même famille qu’un « Maid Sama ». Mais tout comme il ne faut pas se fier aux différents personnages de « garçon parfait » dont Kosei revêt les masques pour la seule distraction de Kako, il ne faut pas se tromper sur la vraie nature de ce manga à plusieurs lectures : c’est avant tout une parodie, voire une satyre de shojo et même, par une incroyable mise en abîme : une parodie de shojo qui parodient les shojos !
Il ne faut pas non plus se fier au titre de couverture choisit pour l’édition française par Delcourt. D’ailleurs « Shojo relook » en soi, ça ne veut rien dire, ou alors à la rigueur ça signifierait le contraire du scénario : relooker une fille et non un garçon !
Le titre original, « Mishounen Produce » est bien plus justifié. On pourrait l’adapter par : « Comment produire un bishonen » (ou « Comment fabriquer l’homme parfait »), Kako s’étant autoproclamée la manager de Kosei. Tout un système de « fabrication » est alors expliqué et lapidé en même temps par l’auteur.
Tous les codes et les clichés de ce genre de manga, ainsi que tout ceux qui, globalement, sont utilisés par l’industrie de l’entertainment japonais pour faire rêver les jeunes filles sur les beaux mâles aux physiques et aux caractères idéaux, sont dépecés, analysés et tournés en ridicule. Tout y passe : les pluies de roses surgissant de nulle part, les personnages de shojo ne s’avouant leur amour qu’au 90ème tome, tous les stéréotypes de « beaux gosses » dans les mangas (le chanteur, le président du comité des élèves, le travesti, le gigolo, le voyou repentit, l’intello sadique, le « rival »…), les concours de beauté, les photographes louches, les fans qui ne s’en tiennent qu’aux apparences…
Mais tout est démonté avec tant d’humour et de légèreté que finalement, on se surprend à rire sur plusieurs cases, puis sur beaucoup de pages…
La seule chose qui m’a dérangé, c’est la « traduction » du patois de la campagne dont sont originaires Kokei et Kako par l’accent… Méridional. Voir l’expression « peuchère » dans un manga, quand ce n’est pas justifié, ça m’irrite la cornée. C’est une position aussi très « parisianiste » des traducteurs, évidemment si tu as un look ringard et que tu es né à la campagne, c’est comme si tu venais du sud de la France, et tu as un accent Marseillais… T-T Ce raccourci facile est irrespectueux envers les lectrices du « Sud » (dont moi), d’autant que, désolée Delcourt, mais au Sud il y a plusieurs accents, et il est très différent que vous soyez de Perpignan, Montpellier, Toulouse, Marseille, Nice etc… Ce choix éditorial est d’ailleurs tout aussi irrespectueux envers les japonais dont l’accent est traduit ainsi. Ils s’en trouvent tournés en ridicule, alors que l’intention de l’auteur était plus affectueuse envers eux.
Mais si on met de côté cette maladresse de traducteur, si l’on accepte d’entrer dans l’univers parsemé de roses et de grenouilles de l’auteur, si l’on comprend son humour ironique et sarcastique mais étonnement « mignon », et que l’on lit l’ensemble au 36ème degrès, alors on passe un bon moment.
Celles qui ne parviennent pas à intégrer cet humour et recherchaient un « véritable shojo » à lire au premier degré, sans gags tarte à la crème, et basé sur des aventures un peu plus extraordinaires que les changements de costume d’un homme-objet pour les beaux yeux de celle qu’il aime (évidemment) en secret, passeront leur chemin.
Mais au final, bien que très imparfait et maladroit, ce titre m’a fait rire, et pour une fois, je trouve les deux personnages du couple intéressants. Même Kako, malgré sa naïveté typique d’héroïne de shojo et son obsession maladive pour une parodie grotesque de « Lady Oscar », est attachante par sa détermination, la suite qu’elle peut avoir dans les idées, son sourire solaire, et son amitié indestructible pour Kosei.
C’est d’ailleurs dans la relation particulière entre ces deux êtres que le titre gagne ne profondeur. Kako et Kosei étaient voisins et les deux seuls enfants de leur village. Ils ont grandit ensemble, inséparables et meilleurs amis, dans une relation fusionnelle mais fraternelle. Cette entrée au lycée marque donc la fin de cette « exclusivité » qu’ils avaient l’un pour l’autre, mais aussi d’autres changements dans leur relation. Kosei, le plus mûr des deux, est conscient des sentiments »incestueux » et pas toujours très purs que lui inspire Kako. Alors que celle-ci est restée bloquée (voire nostalgique ?) sur leur enfance, et ne voit Kosei que comme son éternel meilleur ami, le petit garçon qui grimpait aux arbres et pêchait dans la rivière…
Totalement miro sur les signaux (pourtant gros comme des paquebots) que lui envoie Kosei, chacune des tentatives du garçon pour l’approcher d’un peu trop près se voit inévitablement sanctionnée par une « super gifle » à l’impact fracassant. Toujours sur le mode humoristique bien sûr, et on comprend, vu la récurrence de ce gag sympathique, que Kaoru Ichinose a du passer quelques heures de sa propre enfance devant les massues de 1000 tonnes dans « City Hunter »…
Pour tous ces clins d’œil, cet humour, ces parodies, son charmant duo et parce que finalement, tout ceci est plutôt bien mis en scène, soyons fous, je met un 15 sur 20. Je risque de le regretter si la suite de la série dégringole en qualité, mais puisque au japon elle ne comporte que quatre tomes, le risque et les potentiels dégâts sont mesurés.
A lire pour se détendre, sur la plage ou devant un petit café. Emballez, c’est pesé !
De sakana [1449 Pts], le 26 Juin 2014 à 19h16
Pourquoi j'ai acheter ça, moi? -_-
De Mirayne [514 Pts], le 09 Juin 2014 à 15h28
Malgré tout ce manga donne envie, en plus il n'y a que quatre tomes donc je l'achèterai peut-être...
De Hachikochan96 [653 Pts], le 09 Juin 2014 à 15h06
J'avoue que ça donne envie, j'irais bien le feuilleter lors de sa sortie ! ^^
De kurochi [550 Pts], le 06 Juin 2014 à 13h17
Il a l'air vraiment bien :) Jai hate qui sorte surtout qu'il ni a que 4 tomes
De fanie [536 Pts], le 04 Mai 2014 à 22h07
si l'histoire est a la hauteur du dessin je dis wouahouu...je languis de l'avoir entre mes mains
De Liliengelnia, le 22 Mars 2014 à 18h24
Je confirme, il est génial ;) Comparé à la version allemande, la version française se défend tout aussi bien :) Et j'espère que cette série rencontrera un franc succès ^^
De luciananami [343 Pts], le 12 Février 2014 à 09h42
Il a l'air génial je suis précée qu'il sort