Immense beauté émanant de ce récit proche de la nature, nous faisant naviguer au rythme des saisons (à la manière d'un Gogo Monster) au sein d'un peuple reculé, divisé entre les sculpteurs de masques et les danseurs, les fleurs et les oiseaux. Bien évidemment, je suis touché, ce Taiyo Matsumoto là parle énormément à ma sensibilité.
Pour l'édition, elle est sublime, seul bémol pour le sens français mais bon...
Eveil est un manga à part dans l'oeuvre de Taiyô Matsumoto.
Elle servit de base pour une pièce de théâtre en 1998 et fut redessinée à l'occasion de sa sortie en volume relié en 2002 (durant la publication de Number 5).
L'histoire de Eveil illustre la vie traditionnelle d'un peuple des montagnes. Les rites sont très importants chez ce peuple. Principalement ceux des danses masqués rythmant la vie. Il existe donc des danseurs et des sculpteurs de masques. Le sculpteur de masques officiel a deux garçons, un est un génie de la sculpture mais reste confiné chez lui par peur des esprits quand l'autre vie au grand jour. Ce dernier est beaucoup moins doué pour les masques malgré son obstination et se retrouve moqué par le village. Cependant c'est ce dernier que va choisir le père comme son successeur. De la nous allons suivre l'évolution de cette famille au grès des saisons.
On retrouve le trait de Matsumoto au début des années 2000, fin, dense comportant de multiple traits et hachures. Le style de l'auteur est sublime(alors proche de celui de Mobius tout en restant personnel). A la fois extrêmement précis et réfléchis(que ce sois dans les visages, les sublimes cadrages ou les masques) mais garde une impression de maladresse assez unique dans le trait.
Eveil est une oeuvre difficile d'accès qui nécessite de se laisser bercer par une narration elliptique et une douce poésie tout en étant attentif aux détails et aux multiples niveaux de lecture.
Un mélange entre un script de théâtre, un beau poème et une véritable oeuvre d'art.
L'histoire est très courte mais pleine de sens. Matsumoto montre une nouvelle fois sa belle sensibilité au monde au travers de cette oeuvre
L'Eveil de deux frères au monde. Chacun découvrant l'univers à sa manière et avec sa sensibilité. Une belle oeuvre à lire et relire.
Une courte oeuvre d'environ 80 pages, où Matsumoto livre un récit captivant doté de plusieurs niveaux de lecture, avec en filigranes plusieurs thématiques dont celle, déjà vue chez l'auteur, de la relation père-fils. Visuellement, c'est époustouflant. Les planches sont denses , riches, dotées de nobmreux motifs et de décors très noirs. C'est magnifique. Enfin, l'édition est superbe: grand format cartonné type BD franco-belge avec par dessus une jaquette possédant une illustration inédite conçue par l'auteur exclusivement pour cette édition française. La petite postface est intéressant, et l'impression excellente. Un bel objet !
De jojo81 [7209 Pts], le 01 Octobre 2019 à 18h21
Immense beauté émanant de ce récit proche de la nature, nous faisant naviguer au rythme des saisons (à la manière d'un Gogo Monster) au sein d'un peuple reculé, divisé entre les sculpteurs de masques et les danseurs, les fleurs et les oiseaux. Bien évidemment, je suis touché, ce Taiyo Matsumoto là parle énormément à ma sensibilité.
Pour l'édition, elle est sublime, seul bémol pour le sens français mais bon...
De nolhane [6594 Pts], le 11 Mars 2019 à 13h12
Eveil est un manga à part dans l'oeuvre de Taiyô Matsumoto.
Elle servit de base pour une pièce de théâtre en 1998 et fut redessinée à l'occasion de sa sortie en volume relié en 2002 (durant la publication de Number 5).
L'histoire de Eveil illustre la vie traditionnelle d'un peuple des montagnes. Les rites sont très importants chez ce peuple. Principalement ceux des danses masqués rythmant la vie. Il existe donc des danseurs et des sculpteurs de masques. Le sculpteur de masques officiel a deux garçons, un est un génie de la sculpture mais reste confiné chez lui par peur des esprits quand l'autre vie au grand jour. Ce dernier est beaucoup moins doué pour les masques malgré son obstination et se retrouve moqué par le village. Cependant c'est ce dernier que va choisir le père comme son successeur. De la nous allons suivre l'évolution de cette famille au grès des saisons.
On retrouve le trait de Matsumoto au début des années 2000, fin, dense comportant de multiple traits et hachures. Le style de l'auteur est sublime(alors proche de celui de Mobius tout en restant personnel). A la fois extrêmement précis et réfléchis(que ce sois dans les visages, les sublimes cadrages ou les masques) mais garde une impression de maladresse assez unique dans le trait.
Eveil est une oeuvre difficile d'accès qui nécessite de se laisser bercer par une narration elliptique et une douce poésie tout en étant attentif aux détails et aux multiples niveaux de lecture.
Un mélange entre un script de théâtre, un beau poème et une véritable oeuvre d'art.
L'histoire est très courte mais pleine de sens. Matsumoto montre une nouvelle fois sa belle sensibilité au monde au travers de cette oeuvre
L'Eveil de deux frères au monde. Chacun découvrant l'univers à sa manière et avec sa sensibilité. Une belle oeuvre à lire et relire.
De Koiwai [12693 Pts], le 04 Février 2019 à 14h35
Une courte oeuvre d'environ 80 pages, où Matsumoto livre un récit captivant doté de plusieurs niveaux de lecture, avec en filigranes plusieurs thématiques dont celle, déjà vue chez l'auteur, de la relation père-fils. Visuellement, c'est époustouflant. Les planches sont denses , riches, dotées de nobmreux motifs et de décors très noirs. C'est magnifique. Enfin, l'édition est superbe: grand format cartonné type BD franco-belge avec par dessus une jaquette possédant une illustration inédite conçue par l'auteur exclusivement pour cette édition française. La petite postface est intéressant, et l'impression excellente. Un bel objet !