C'était pas mal. Ce n'est pas mon genre de lecture habituelle, mais j'ai apprecié. Je ne me suis pas ennuyée un instant tellement j'étais prise dans l'histoire. Par contre il ne fera pas parti de mes relectures, une fois m'a suffit.
One-shot qui se lit bien. Au passage, le format proposé par Glénat est très agréable, le papier bave un peu par endroits mais ça reste convenable. Les dessins (magnifiques!) de l'auteur sont mis en valeur comme il se doit et c'est appréciable.
L'histoire de Blue Phobia part d'un concept qui est à mon avis, excellent. Malheureusement, c'est le traitement de cette idée qui pêche... C'est dommage, car les premiers chapitres sont bons, très bons ; mais le rythme se pert, l'histoire avec. Les personnages restent traités en surface, les intricacies du scénario sont révélées bien trop vite par rapport à la vitesse établie au début. Comme dit dans un autre commentaire en dessous, tout cela aurait mérité des pages supplémentaires.
Néanmoins, l'expérience reste agréable. Le personnage de Kai a réussi à me surprendre, Meer m'aurait plus surprise si sa présence était aussi imposante à la fin qu'elle ne l'était au début. Le thème récurrent de l'exploitation des humains reste intéressant et intelligement amené, s'ancrant bien dans le contexte d'une société obsédée par le progrès technique et le profit qui en découle. En effet, l'atmosphère et le monde proposés par l'auteur sont excellents. Les visuels sont vraiment parfaits, c'est facile de s'imaginer les planches (aux superbes compositions) toutes en bleu. En soi, ça vaut le détour, pour si peu que l'histoire nous transporte dans un monde médical nous invitant, ne serait-ce qu'un peu, à la réflexion.
Avis mitigé pour ma part, Blue Phobia alternant le bon comme le moins bon.
La première partie est vraiment emballante car on se pose mal de questions sur ce qu'est cette fameuse maladie indigo et le rôle que peuvent avoir nos 2 personnages de départ avec celle-ci.
La seconde par contre est plus indigeste (attention je ne dis pas que c'est mauvais mais le rythme amené dans celle-ci dessert le bon potentiel qu'on avait eu jusque là = on a une impression de lourdeur du fait du trop plein de révélations nécessaires cependant pour comprendre l'histoire mais qui dans la première partie était savamment distillé).
En ce qui concerne l'histoire et le scénario on sent qu'il y a du travail malgré quelques incohérences lors de leur fuite notamment : (1) je pense à cette scène ou des scientifiques tentent de les stopper alors qu'ils savent pertinemment qu'ils ne peuvent rien faire ; le bon sens aurait voulu qu'ils fuient et alertent la sécurité (2) la scène des gardes qui débarquent et dont nos 2 protagonistes se laissent surprendre (3) le coup des bombes est un peu abusé pour ma part).
On suit quand même agréablement tout cela du fait des dessins qui retransmettent bien l'ambiance du manga ainsi qu'une impression qui fait le taf (j'ai juste constaté 1 ou 2 pages ou l'encre a bavé un peu mais bon avec Glénat c'est une chose qui est récurrente chez eux et quelques fautes d'orthographe minime).
Par contre, un peu déçu par les personnages qui ne m'ont pas vraiment marqué (à part Meer au tout début mais qui s'efface trop par la suite). Mention spéciale à Fukami dont l'autrice fait l'effort de développer son histoire et comment il est arrivé au poste qu'il occupe et qui au final fait juste office de figuration tant il ne dégage et ne sert pas à grand chose. A contrario, Kisui est celui qui sera le plus intéressant et jouera un rôle plus important que prévu. Quant à notre héros je trouve qu'il n'est pas assez développé et qu'il est relégué au second plan la faute à ce que j'ai évoqué avant (l'histoire et le scénario en deuxième partie prennent le dessus au détriment du rythme distillé en première partie qui collait bien au manga).
En fait, on a droit à une première partie dynamique et la seconde insiste trop sur l'origine de ce minéral (le saphir marin). Ce qui fait qu'on a une impression de lenteur. Et pourtant c'est loin d'être dénué d'intérêt mais il aurait fallu distiller tout cela sur plusieurs tomes en fait. Ce qui aurait permi un développement de l'histoire étiolé et donner plus de carrure aux personnages.
Néanmoins, pas facile dans ce format de tout développer comme on veut (c'est un one-shot même si il est clairement découpé en 2 parties avec une page de remerciements en plein milieu qui ressemble à une postface de manga).
On sent que Blue Phobia est une série qui amènera énormément d'expérience à l'auteure car il faut quand même l'admettre : l'histoire est riche et aurait méritée d'être un peu plus longue.
D'ailleurs, la postface de fin reflète exactement ce que j'ai ressenti : Eri Tsuruyoshi décrit Blue Phobia comme une oeuvre spéciale et à part et indirectement comme un manga qu'elle aurait voulu mieux paufiner (elle parle de réunir des fonds pour reprendre le scénario afin d'en faire un animé).
On pourrait même parler de coup d'essai dans le sens ou Blue Phobia lui a permis de libérer sa ferveur et sa passion et qu'elle compte utiliser cela pour ses futurs travaux.
Là-dessus je ne doute pas de son talent car même si Blue Phobia est déséquilibré dans son ensemble notamment au niveau de son rythme on sent bien que l'autrice saura nous surprendre encore à l'avenir.
Et c'est bien là tout ce qu'on lui souhaite car le potentiel est là. On gardera de cette lecture un bon divertissement qui à mon sens prendra son envol dans ses futures oeuvres!
Je mets 12 pour équilibrer la note finale parce que le 20/20 du dessous est juste éxagéré (on met 20/20 pour un chef d'oeuvre, un titre incontournable et qui se lira dans les années futures tout en étant aussi bon.
Sinon je serai parti sur un 14 qui est une note d'encouragement et qui n'est donc pas pour ma part le one-shot de l'année (comme je l'ai dit d'ailleurs au vue du découpage ainsi que le fait qu'au Japon la série fait 2 tomes...).
De smgbuffyliliy [5876 Pts], le 21 Décembre 2020 à 12h43
C'était pas mal. Ce n'est pas mon genre de lecture habituelle, mais j'ai apprecié. Je ne me suis pas ennuyée un instant tellement j'étais prise dans l'histoire. Par contre il ne fera pas parti de mes relectures, une fois m'a suffit.
De 980p [373 Pts], le 30 Novembre 2019 à 02h12
One-shot qui se lit bien. Au passage, le format proposé par Glénat est très agréable, le papier bave un peu par endroits mais ça reste convenable. Les dessins (magnifiques!) de l'auteur sont mis en valeur comme il se doit et c'est appréciable.
L'histoire de Blue Phobia part d'un concept qui est à mon avis, excellent. Malheureusement, c'est le traitement de cette idée qui pêche... C'est dommage, car les premiers chapitres sont bons, très bons ; mais le rythme se pert, l'histoire avec. Les personnages restent traités en surface, les intricacies du scénario sont révélées bien trop vite par rapport à la vitesse établie au début. Comme dit dans un autre commentaire en dessous, tout cela aurait mérité des pages supplémentaires.
Néanmoins, l'expérience reste agréable. Le personnage de Kai a réussi à me surprendre, Meer m'aurait plus surprise si sa présence était aussi imposante à la fin qu'elle ne l'était au début. Le thème récurrent de l'exploitation des humains reste intéressant et intelligement amené, s'ancrant bien dans le contexte d'une société obsédée par le progrès technique et le profit qui en découle. En effet, l'atmosphère et le monde proposés par l'auteur sont excellents. Les visuels sont vraiment parfaits, c'est facile de s'imaginer les planches (aux superbes compositions) toutes en bleu. En soi, ça vaut le détour, pour si peu que l'histoire nous transporte dans un monde médical nous invitant, ne serait-ce qu'un peu, à la réflexion.
De GhosT [4451 Pts], le 08 Novembre 2019 à 10h40
Avis mitigé pour ma part, Blue Phobia alternant le bon comme le moins bon.
La première partie est vraiment emballante car on se pose mal de questions sur ce qu'est cette fameuse maladie indigo et le rôle que peuvent avoir nos 2 personnages de départ avec celle-ci.
La seconde par contre est plus indigeste (attention je ne dis pas que c'est mauvais mais le rythme amené dans celle-ci dessert le bon potentiel qu'on avait eu jusque là = on a une impression de lourdeur du fait du trop plein de révélations nécessaires cependant pour comprendre l'histoire mais qui dans la première partie était savamment distillé).
En ce qui concerne l'histoire et le scénario on sent qu'il y a du travail malgré quelques incohérences lors de leur fuite notamment : (1) je pense à cette scène ou des scientifiques tentent de les stopper alors qu'ils savent pertinemment qu'ils ne peuvent rien faire ; le bon sens aurait voulu qu'ils fuient et alertent la sécurité (2) la scène des gardes qui débarquent et dont nos 2 protagonistes se laissent surprendre (3) le coup des bombes est un peu abusé pour ma part).
On suit quand même agréablement tout cela du fait des dessins qui retransmettent bien l'ambiance du manga ainsi qu'une impression qui fait le taf (j'ai juste constaté 1 ou 2 pages ou l'encre a bavé un peu mais bon avec Glénat c'est une chose qui est récurrente chez eux et quelques fautes d'orthographe minime).
Par contre, un peu déçu par les personnages qui ne m'ont pas vraiment marqué (à part Meer au tout début mais qui s'efface trop par la suite). Mention spéciale à Fukami dont l'autrice fait l'effort de développer son histoire et comment il est arrivé au poste qu'il occupe et qui au final fait juste office de figuration tant il ne dégage et ne sert pas à grand chose. A contrario, Kisui est celui qui sera le plus intéressant et jouera un rôle plus important que prévu. Quant à notre héros je trouve qu'il n'est pas assez développé et qu'il est relégué au second plan la faute à ce que j'ai évoqué avant (l'histoire et le scénario en deuxième partie prennent le dessus au détriment du rythme distillé en première partie qui collait bien au manga).
En fait, on a droit à une première partie dynamique et la seconde insiste trop sur l'origine de ce minéral (le saphir marin). Ce qui fait qu'on a une impression de lenteur. Et pourtant c'est loin d'être dénué d'intérêt mais il aurait fallu distiller tout cela sur plusieurs tomes en fait. Ce qui aurait permi un développement de l'histoire étiolé et donner plus de carrure aux personnages.
Néanmoins, pas facile dans ce format de tout développer comme on veut (c'est un one-shot même si il est clairement découpé en 2 parties avec une page de remerciements en plein milieu qui ressemble à une postface de manga).
On sent que Blue Phobia est une série qui amènera énormément d'expérience à l'auteure car il faut quand même l'admettre : l'histoire est riche et aurait méritée d'être un peu plus longue.
D'ailleurs, la postface de fin reflète exactement ce que j'ai ressenti : Eri Tsuruyoshi décrit Blue Phobia comme une oeuvre spéciale et à part et indirectement comme un manga qu'elle aurait voulu mieux paufiner (elle parle de réunir des fonds pour reprendre le scénario afin d'en faire un animé).
On pourrait même parler de coup d'essai dans le sens ou Blue Phobia lui a permis de libérer sa ferveur et sa passion et qu'elle compte utiliser cela pour ses futurs travaux.
Là-dessus je ne doute pas de son talent car même si Blue Phobia est déséquilibré dans son ensemble notamment au niveau de son rythme on sent bien que l'autrice saura nous surprendre encore à l'avenir.
Et c'est bien là tout ce qu'on lui souhaite car le potentiel est là. On gardera de cette lecture un bon divertissement qui à mon sens prendra son envol dans ses futures oeuvres!
Je mets 12 pour équilibrer la note finale parce que le 20/20 du dessous est juste éxagéré (on met 20/20 pour un chef d'oeuvre, un titre incontournable et qui se lira dans les années futures tout en étant aussi bon.
Sinon je serai parti sur un 14 qui est une note d'encouragement et qui n'est donc pas pour ma part le one-shot de l'année (comme je l'ai dit d'ailleurs au vue du découpage ainsi que le fait qu'au Japon la série fait 2 tomes...).
De Hinato [17 Pts], le 01 Novembre 2019 à 13h01
Excellent manga! Le one-shot de l'année pour moi!