Le test du jeu video:

Publié le Lundi, 18 Juillet 2011

La Playstation maîtrise déjà le marché, les jeux se vendent par millions mais il y a un domaine qui n’a pas encore été particulièrement exploité, tout du moins en Europe : celui des RPG ! Suikoden a ouvert la voie, Final Fantasy 7 a tout raflé, mais cela fait peu pour satisfaire les fanas du genre… Sony propose donc sa propre licence avec ce titre, le premier d’une série qui en verra d’autres : Wild Arms !

Wild arms se présente comme un petit RPG sans prétention, se rapprochant des « dungeons RPG » dans sa forme, mas il propose une aventure riche et varié.
Le scénario est des plus classiques, le monde vivait en paix, protégé par les « Gardiens », mais ceux ci ont fini par disparaître. Puis un jour des démons ont attaqué le monde…et nos héros se doivent de les arrêter ! On vous avait dit que le scénario était basique…du moins au départ, puisqu’en progressant dans le jeu on va de surprises en surprises.
Au départ nous avons le choix entre trois personnages et donc trois quêtes (relativement courtes chacune). On peut commencer par celle de notre choix : soit Rudy le jeune pistoleros, soit Jack le chasseur de trésor armé d’une épée ou encore Cecilia la magicienne. Une fois ces trois aventures terminées, nos trois héros se retrouvent et nous contrôlons ainsi l’équipe, renvoyant aux RPG plus classiques.

Après une magnifique introduction sous la forme d’un animé accompagné d’une superbe musique rappelant celle des westerns de Sergio Leone, qui nous plonge de suite dans l’ambiance, on découvre un petit jeu des plus sympathiques.

Les déplacements et les phases d’exploration sont vus du dessus en 2D à la Zelda, plutôt pas trop mal réalisé pour l’époque et le tout change pour la 3D isométrique pour les phases de combat où les personnages se retrouvent en SD (on pense alors forcément aux premiers Final Fantasy). Si maintenant le tout apparaît vraiment vieillot, à l’époque c’était plutôt plaisant.
Ce qu’on retient surtout de ce jeu, ce sont ses musiques tout bonnement envoûtantes, qui nous bercent dans un univers de western un peu à la manière du grand Ennio Morricone.

L’aventure se fait de plus en plus prenante, elle recèle de nombreuses surprises, le système au tour par tour est classiques mais efficace, l’évolution des personnages est bien maîtrisée, l’univers est prenant et suffisamment riche…bref, on a là un petit RPG ne payant pas forcément de mine mais qui a su séduire tous ceux qui s’y sont essayé, lançant ainsi une licence plutôt réussi !

Graphismes : Assez joli pour l’époque. Les phases de combat en 3D paraissent kitschs, et même pour l’époque elles n’étaient pas forcément au top, mais cela reste attractif. Le jeu est coloré et bien designé, donc c’est plutôt positif.

Bande son : Une véritable réussite, à l’image du thème principal qui ouvre le jeu avec cette superbe introduction que je n’ai jamais oublié. Les musiques sont magnifiques et contribuent à nous plonger dans l’ambiance si séduisante du jeu.

Durée de vie : Bien que l’on pense avoir à faire à petit jeu sans prétention, Wild Arms nous occupera un bon moment, pas loin d’une cinquantaine d’heure pour en venir à bout et pour en faire le tour. De quoi satisfaire les plus exigeants.

Scénario : Si il apparaît des plus simplistes au départ, il s’enrichit au fur et à mesure de l’avancée du jeu, l’univers étant suffisamment riche et cohérent pour nous réserver quelques surprises. Après, c’est sur qu’on est loin d’un scénario riche et complexe comme celui de FF7

Jouabilité : Interface très simple pour ce RPG qui n’apporte pas beaucoup de nouveautés par rapport au genre, mais au moins on n’est pas perdu.

En résumé : Si il bien sur pas mal vieilli, Wild Arms garde cette touche d’authenticité qui fait son charme, il possède cette simplicité qui contribue à lui donner sa personnalité. Un bon souvenir pour tous ceux qui l’ont testé, et qui pourrait encore plaire aux joueurs en manque de nostalgie!


Test réalisé par Erkael

Note de la rédaction
Note des lecteurs