Le test du jeu video:
Publié le Mardi, 22 Mars 2011
Après le choc provoqué par le premier Devil May Cry, il semblait logique que Capcom remette le couvert, assez rapidement qui plus est, pour nous proposer une nouvelle aventure de Dante, le nouveau héros le plus charismatique de la firme !
Dans le premier épisode nous découvrions l’univers de la saga mais surtout ses personnages, Dante en tête, et maintenant que les présentations ont déjà été faites, autant rentrer directement dans le vif du sujet…ce qui est assez perturbant en fait !
Outre Dante que l’on est bien entendu heureux de retrouver, aucun autre personnage présent dans le premier opus ne sera présent dans le second ! Trish a disparu, Sparda est évoqué et Virgil n’est pas encore là ! Bien entendu, de nouveaux personnages feront leur apparition, en particulier Lucia, le nouvel atout féminin du jeu.
Dés le début du jeu, nous avons donc le choix de commencer l’aventure avec Dante ou avec la nouvelle venue Lucia. Le problème étant que le jeu commence de façon assez abrupte, on ne sait rien de son scénario, de la menace qui plane et on en sait encore moins sur Lucia…à partir de là qui aurait envie de commencer avec cette dernière alors que le fabuleux Dante nous fait de l’œil ?
Deux histoires s’offrent donc à nous, et si elles diffèrent assez peu, elles possèdent malgré tout des éléments propres qui nous motiveront à les faire toutes les deux. La maniabilité change d’un personnage à l’autre mais il y a autre chose qui nous motive a reprendre le jeu avec le second héros, ce sont justement ces particularités scénaristiques et ses quelques scènes qu sont propres à chacun.
La durée de vie est donc doublée, ce qui est bien entendu un plus, notamment quand on sait que la rapidité à finir le premier était son principal défaut. Mais au final cela s’avère une rallonge de la durée de vie illusoire puisque chaque scénario se termine très rapidement. Du coup au final mit bout à bout les deux scénarios sont à peine plus long (voir plus court) que le premier jeu !
On est bien entendu heureux de retrouver les décors gothiques de la série, et cette fois nous ne sommes plus enfermé sur une île mais nous parcourons une ville entière. Pourtant si le début est magnifique, en nous proposant des décors gothiques et angoissants, la dernière partie du jeu se déroule en pleine ville contemporaine pour se terminer dans une grande tour…niveau ambiance gothique on repassera. On y perd grandement en terme d’ambiance.
Pour en revenir aux personnages, mis à part Dante, on n’est pas spécialement emballés par Lucia. Mais le pire restant le grand méchant du jeu, le boss qui manque cruellement de charisme…vraiment dommage. Heureusement on retrouve les affrontements épiques contre des boss gigantesques (plus nombreux ici).
Graphismes: Toujours aussi superbes pour l’époque, on replonge avec une joie certaine dans cet univers sombre et envoûtant. Dante a plus de charisme que jamais, il semble plus mature que dans le premier opus... Reste toujours le 50 htz qui cause de nombreux dommages.
Bande son: A l’image de celle du premier, la bande son nous offre des morceaux épiques, gothiques et énergiques qui nous plongent encore plus dans l’ambiance.
Durée de vie: Très certainement le plus gros défaut du jeu (encore une fois), malgré la possibilité de jouer avec deux personnages proposant deux histoires en parties différentes. Cela se termine trop vite et surtout le taux de rejouabilité est moindre que dans le premier opus.
Scénario: L’autre point noir de ce jeu ! On part à l’aventure sans trop savoir pourquoi, et si les éléments sont distillés au fur et à mesure, au final l’intérêt reste moindre. Et c’est en grande partie à cause du manque de charisme des personnages accompagnant Dante dans ce jeu.
Jouabilité: Pouvoir jouer avec deux personnages signifie aborder la jouabilité de deux manières différentes ! Dante possède de nouvelles capacités (il peut courir sur les murs entre autres) et cela reste aussi bien étudié quand le premier opus. Mais les angles de caméra ne suivent pas toujours ce qui peut s’avérer assez agaçant.
En résumé: Si Devil May Cry 2 reste un bon jeu au final, il demeure sans aucun doute le moins réussi de la saga, et c’est d’autant plus préjudiciable que l’attente et les espoirs étaient élevés après la claque du premier opus. Peut être est il sorti trop vite !
Erkael
Dans le premier épisode nous découvrions l’univers de la saga mais surtout ses personnages, Dante en tête, et maintenant que les présentations ont déjà été faites, autant rentrer directement dans le vif du sujet…ce qui est assez perturbant en fait !
Outre Dante que l’on est bien entendu heureux de retrouver, aucun autre personnage présent dans le premier opus ne sera présent dans le second ! Trish a disparu, Sparda est évoqué et Virgil n’est pas encore là ! Bien entendu, de nouveaux personnages feront leur apparition, en particulier Lucia, le nouvel atout féminin du jeu.
Dés le début du jeu, nous avons donc le choix de commencer l’aventure avec Dante ou avec la nouvelle venue Lucia. Le problème étant que le jeu commence de façon assez abrupte, on ne sait rien de son scénario, de la menace qui plane et on en sait encore moins sur Lucia…à partir de là qui aurait envie de commencer avec cette dernière alors que le fabuleux Dante nous fait de l’œil ?
Deux histoires s’offrent donc à nous, et si elles diffèrent assez peu, elles possèdent malgré tout des éléments propres qui nous motiveront à les faire toutes les deux. La maniabilité change d’un personnage à l’autre mais il y a autre chose qui nous motive a reprendre le jeu avec le second héros, ce sont justement ces particularités scénaristiques et ses quelques scènes qu sont propres à chacun.
La durée de vie est donc doublée, ce qui est bien entendu un plus, notamment quand on sait que la rapidité à finir le premier était son principal défaut. Mais au final cela s’avère une rallonge de la durée de vie illusoire puisque chaque scénario se termine très rapidement. Du coup au final mit bout à bout les deux scénarios sont à peine plus long (voir plus court) que le premier jeu !
On est bien entendu heureux de retrouver les décors gothiques de la série, et cette fois nous ne sommes plus enfermé sur une île mais nous parcourons une ville entière. Pourtant si le début est magnifique, en nous proposant des décors gothiques et angoissants, la dernière partie du jeu se déroule en pleine ville contemporaine pour se terminer dans une grande tour…niveau ambiance gothique on repassera. On y perd grandement en terme d’ambiance.
Pour en revenir aux personnages, mis à part Dante, on n’est pas spécialement emballés par Lucia. Mais le pire restant le grand méchant du jeu, le boss qui manque cruellement de charisme…vraiment dommage. Heureusement on retrouve les affrontements épiques contre des boss gigantesques (plus nombreux ici).
Graphismes: Toujours aussi superbes pour l’époque, on replonge avec une joie certaine dans cet univers sombre et envoûtant. Dante a plus de charisme que jamais, il semble plus mature que dans le premier opus... Reste toujours le 50 htz qui cause de nombreux dommages.
Bande son: A l’image de celle du premier, la bande son nous offre des morceaux épiques, gothiques et énergiques qui nous plongent encore plus dans l’ambiance.
Durée de vie: Très certainement le plus gros défaut du jeu (encore une fois), malgré la possibilité de jouer avec deux personnages proposant deux histoires en parties différentes. Cela se termine trop vite et surtout le taux de rejouabilité est moindre que dans le premier opus.
Scénario: L’autre point noir de ce jeu ! On part à l’aventure sans trop savoir pourquoi, et si les éléments sont distillés au fur et à mesure, au final l’intérêt reste moindre. Et c’est en grande partie à cause du manque de charisme des personnages accompagnant Dante dans ce jeu.
Jouabilité: Pouvoir jouer avec deux personnages signifie aborder la jouabilité de deux manières différentes ! Dante possède de nouvelles capacités (il peut courir sur les murs entre autres) et cela reste aussi bien étudié quand le premier opus. Mais les angles de caméra ne suivent pas toujours ce qui peut s’avérer assez agaçant.
En résumé: Si Devil May Cry 2 reste un bon jeu au final, il demeure sans aucun doute le moins réussi de la saga, et c’est d’autant plus préjudiciable que l’attente et les espoirs étaient élevés après la claque du premier opus. Peut être est il sorti trop vite !
Erkael
