Bon, j'ai déjà une partie de NieR: Automata en cours mais elle ne me passionne pas, pour une fois ça m'arrange de jouer sur console portable, et j'ai récemment terminé Fire Emblem: Shadow Dragon qui m'a beaucoup plu, qu'est-ce que je fais ? La réponse est toute trouvée, j'ai un The Sacred Stones qui me tend les bras ! Enfin, après m'être rappelé que j'avais un jour récupéré une DS lite qui permet aussi de jouer aux jeux GBA, et puis ça m'évitera de m'exploser les yeux sur l'écran cathodique comme je l'avais fait avec FE7 via le Game Boy Player de GameCube.
Donc, Fire Emblem: The Sacred Stones, huitième opus de la saga et deuxième arrivé chez nous.
Note à moi-même : FE7 et Shadow Dragon ne m'avaient pas donné cette impression, mais cette saga risque de devenir un véritable gouffre temporel, s'y plonger avec prudence.
Au premier abord, on reste pourtant sur quelque chose de très similaire à FE7, une succession de chapitres seulement entrecoupée de phases de narration / dialogues. De même niveau gameplay, on retrouve le même fonctionnement, y compris le permadeath et l'impossibilité de sauvegarder en cours de chapitre - autrement dit, mieux vaut jouer très prudemment, car la moindre erreur peut être fatale, d'autant que les pourcentages apparents des éléments "aléatoires" (précision, taux de coups critiques) ne sont absolument pas fiables.
Toujours au premier abord, les nouveautés sont un peu maigres. D'une part, le choix d'un mode de difficulté en commençant une nouvelle partie (mais vu que les descriptifs ne parlent que de la quantité d'explications fournies à propos du gameplay, je ne suis même pas sûr que ça ait la moindre incidence sur le jeu proprement dit). Et d'autre part, le déplacement d'un point à l'autre sur une carte pour accéder au chapitre suivant, avec possibilité de revenir aux boutiques des chapitres terminés ; c'est pratique, ça évite de trop stocker à défaut de savoir quand on croisera la prochaine armurerie et ce qu'elle aura à proposer, mais ce n'est pas non plus révolutionnaire.
Pourtant, après quelques chapitres, une autre nouveauté survient... et celle-là, elle fait toute la différence : la présence de la "Tour de Valni", lieu purement optionnel et regorgeant de monstres, dont les étages se débloquent en progressant dans le jeu et qui permet d'entraîner ses personnages.
Ce n'est d'ailleurs pas la seule possibilité pour gagner des niveaux entre les chapitres, puisque des monstres envahissent régulièrement des cartes déjà terminées, mais là aussi c'est purement optionnel, et vu que deux fois sur trois elles sont plongées dans le brouillard, c'est un peu pénible et on a tendance à les délaisser. D'autant que la Tour de Valni est accessible à volonté... et qu'il faut recommencer au niveau 1 à chaque fois qu'on y entre, ce qui prend déjà pas mal de temps, au final on se retrouve même à entraîner trop de personnages par rapport à ce dont on peut se servir dans le scénario !
Bon, il ne faut pas en abuser non plus, ne serait-ce que parce que les armes s'usent / se cassent et que l'argent pour les remplacer n'est pas illimité, mais même en faisant en sorte de ne pas abuser, j'y ai passé plus de temps qu'il n'était vraiment utile, et après m'être enfilé les huit étages, j'ai un peu roulé sur les derniers chapitres du scénario, haha. Si ce genre de truc devient régulier dans la suite de la saga, je comprends mieux les afficionados de la difficulté max et du permadeath, sans ça le jeu devient particulièrement facile. Sans blague, Lute (une magicienne) était devenue tellement puissante que j'aurais presque pu finir le jeu en n'utilisant qu'elle.
D'un autre côté, faire progresser ses personnages peut aussi s'avérer très frustrant.
D'une, le gain de stats à chaque niveau a un côté aléatoire que je trouve plutôt malvenu : voir un perso monter de niveau et gagner 4 points (répartis sur différentes stats), puis quitter la partie et recommencer le chapitre pour voir qu'au deuxième essai, quand le même personnage monte au même niveau, il ne gagne qu'un seul petit point, ça donne un peu l'impression de s'être fait arnaquer. Et surtout, ça finit par créer un gros déséquilibre entre les statistiques des différents persos.
Et de deux, que certaines classes soient surreprésentées au détriment de certaines autres, admettons, mais quand une classe n'a qu'un seul représentant, arrangez-vous au moins pour qu'on puisse le promouvoir à la classe supérieure sans avoir besoin de chercher une soluce en ligne ! Des cavaliers, épéistes et magiciens, on peut en promouvoir autant qu'on veut, mais quand il s'agit d'un archer (ou d'une archère, en l'occurrence), difficile de deviner que le seul objet de promotion que donne le jeu s'obtient en prenant des risques inconsidérés dans un des premiers chapitres (donc avant d'avoir pu entraîner ses persos, autant dire que si on joue prudemment pour n'en laisser aucun mourir, c'est plutôt mal barré pour l'avoir), et quand il s'agit d'un pirate, eh bien on peut toujours courir parce qu'il s'agit du même objet qu'on a déjà utilisé pour le voleur et qu'on ne nous en donne pas de deuxième.
(Après, il y a aussi la possibilité d'en acheter... à condition d'avoir trouvé une boutique secrète, peu probable quand on joue sans soluce. Et plus accessible, on récupère au chapitre 15 un objet de promotion universel... mais quand il y a deux persos qu'on attend désespérément de promouvoir, on choisit qui ? Surtout si on n'a pas encore perdu l'espoir que le jeu nous donne bientôt l'objet adéquat pour un des deux ! Ah mais non, c'est vrai, on peut trouver un autre objet de promotion universel... dans le dernier chapitre ! Comme si on attaquait le dernier chapitre avec un perso qui n'a pas monté de classe !)
Allez, tant qu'à parler des changements de classe, n'oublions tout de même pas le côté positif : la promotion d'une unité permet désormais de choisir entre deux classes (l'une plus forte, l'autre maniant plus d'armes, par exemple), ce qui est plutôt sympa et permet de varier davantage les classes.
Et sinon, côté scénar, rien de bien extraordinaire : une invasion qui vient briser la paix précédemment établie, des forces maléfiques scellées depuis longtemps qui sont derrière tout ça, les héritiers du royaume qui se dressent sur leur chemin, c'est très classique. Mais ça fait le job, et surtout il y a une vraie implication de certains personnages secondaires plutôt que de se concentrer uniquement sur les deux héros, on a clairement l'impression que si on ne les avait pas recrutés (ou si on les avait laissés mourir), les choses ne se dérouleraient pas aussi bien, c'est assez appréciable.
En revanche, pas vraiment convaincu par la présence de deux routes différentes quand elles représentent à peine le tiers du jeu (et donc une grosse majorité de chapitres identiques à refaire si on compte suivre les deux routes), j'aurais trouvé plus pertinent de pouvoir alterner entre les deux dans la même partie.
Bref, malgré quelques éléments qui ne m'ont pas convaincu et l'impression d'y avoir passé plus de temps que nécessaire, dans l'ensemble, j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Fire Emblem: The Sacred Stones, et tout comme avec Shadow Dragon, j'en ressors motivé pour poursuivre la série, bien plus qu'avec FE7 qui m'avait laissé plutôt dubitatif. Après voilà, je ne vais pas enchaîner tout de suite, j'ai d'autres jeux qui réclament mon attention (Eiyuden Chronicles ? Sea Of Stars ? ou plus ancien, un des Tales Of que je n'ai pas encore faits ?), mais je risque fort de me lancer dans Path of Radiance d'ici quelques mois...
De Voq [735 Pts], le 14 Juin 2024 à 19h48
Bon, j'ai déjà une partie de NieR: Automata en cours mais elle ne me passionne pas, pour une fois ça m'arrange de jouer sur console portable, et j'ai récemment terminé Fire Emblem: Shadow Dragon qui m'a beaucoup plu, qu'est-ce que je fais ? La réponse est toute trouvée, j'ai un The Sacred Stones qui me tend les bras ! Enfin, après m'être rappelé que j'avais un jour récupéré une DS lite qui permet aussi de jouer aux jeux GBA, et puis ça m'évitera de m'exploser les yeux sur l'écran cathodique comme je l'avais fait avec FE7 via le Game Boy Player de GameCube.
Donc, Fire Emblem: The Sacred Stones, huitième opus de la saga et deuxième arrivé chez nous.
Note à moi-même : FE7 et Shadow Dragon ne m'avaient pas donné cette impression, mais cette saga risque de devenir un véritable gouffre temporel, s'y plonger avec prudence.
Au premier abord, on reste pourtant sur quelque chose de très similaire à FE7, une succession de chapitres seulement entrecoupée de phases de narration / dialogues. De même niveau gameplay, on retrouve le même fonctionnement, y compris le permadeath et l'impossibilité de sauvegarder en cours de chapitre - autrement dit, mieux vaut jouer très prudemment, car la moindre erreur peut être fatale, d'autant que les pourcentages apparents des éléments "aléatoires" (précision, taux de coups critiques) ne sont absolument pas fiables.
Toujours au premier abord, les nouveautés sont un peu maigres. D'une part, le choix d'un mode de difficulté en commençant une nouvelle partie (mais vu que les descriptifs ne parlent que de la quantité d'explications fournies à propos du gameplay, je ne suis même pas sûr que ça ait la moindre incidence sur le jeu proprement dit). Et d'autre part, le déplacement d'un point à l'autre sur une carte pour accéder au chapitre suivant, avec possibilité de revenir aux boutiques des chapitres terminés ; c'est pratique, ça évite de trop stocker à défaut de savoir quand on croisera la prochaine armurerie et ce qu'elle aura à proposer, mais ce n'est pas non plus révolutionnaire.
Pourtant, après quelques chapitres, une autre nouveauté survient... et celle-là, elle fait toute la différence : la présence de la "Tour de Valni", lieu purement optionnel et regorgeant de monstres, dont les étages se débloquent en progressant dans le jeu et qui permet d'entraîner ses personnages.
Ce n'est d'ailleurs pas la seule possibilité pour gagner des niveaux entre les chapitres, puisque des monstres envahissent régulièrement des cartes déjà terminées, mais là aussi c'est purement optionnel, et vu que deux fois sur trois elles sont plongées dans le brouillard, c'est un peu pénible et on a tendance à les délaisser. D'autant que la Tour de Valni est accessible à volonté... et qu'il faut recommencer au niveau 1 à chaque fois qu'on y entre, ce qui prend déjà pas mal de temps, au final on se retrouve même à entraîner trop de personnages par rapport à ce dont on peut se servir dans le scénario !
Bon, il ne faut pas en abuser non plus, ne serait-ce que parce que les armes s'usent / se cassent et que l'argent pour les remplacer n'est pas illimité, mais même en faisant en sorte de ne pas abuser, j'y ai passé plus de temps qu'il n'était vraiment utile, et après m'être enfilé les huit étages, j'ai un peu roulé sur les derniers chapitres du scénario, haha. Si ce genre de truc devient régulier dans la suite de la saga, je comprends mieux les afficionados de la difficulté max et du permadeath, sans ça le jeu devient particulièrement facile. Sans blague, Lute (une magicienne) était devenue tellement puissante que j'aurais presque pu finir le jeu en n'utilisant qu'elle.
D'un autre côté, faire progresser ses personnages peut aussi s'avérer très frustrant.
D'une, le gain de stats à chaque niveau a un côté aléatoire que je trouve plutôt malvenu : voir un perso monter de niveau et gagner 4 points (répartis sur différentes stats), puis quitter la partie et recommencer le chapitre pour voir qu'au deuxième essai, quand le même personnage monte au même niveau, il ne gagne qu'un seul petit point, ça donne un peu l'impression de s'être fait arnaquer. Et surtout, ça finit par créer un gros déséquilibre entre les statistiques des différents persos.
Et de deux, que certaines classes soient surreprésentées au détriment de certaines autres, admettons, mais quand une classe n'a qu'un seul représentant, arrangez-vous au moins pour qu'on puisse le promouvoir à la classe supérieure sans avoir besoin de chercher une soluce en ligne ! Des cavaliers, épéistes et magiciens, on peut en promouvoir autant qu'on veut, mais quand il s'agit d'un archer (ou d'une archère, en l'occurrence), difficile de deviner que le seul objet de promotion que donne le jeu s'obtient en prenant des risques inconsidérés dans un des premiers chapitres (donc avant d'avoir pu entraîner ses persos, autant dire que si on joue prudemment pour n'en laisser aucun mourir, c'est plutôt mal barré pour l'avoir), et quand il s'agit d'un pirate, eh bien on peut toujours courir parce qu'il s'agit du même objet qu'on a déjà utilisé pour le voleur et qu'on ne nous en donne pas de deuxième.
(Après, il y a aussi la possibilité d'en acheter... à condition d'avoir trouvé une boutique secrète, peu probable quand on joue sans soluce. Et plus accessible, on récupère au chapitre 15 un objet de promotion universel... mais quand il y a deux persos qu'on attend désespérément de promouvoir, on choisit qui ? Surtout si on n'a pas encore perdu l'espoir que le jeu nous donne bientôt l'objet adéquat pour un des deux ! Ah mais non, c'est vrai, on peut trouver un autre objet de promotion universel... dans le dernier chapitre ! Comme si on attaquait le dernier chapitre avec un perso qui n'a pas monté de classe !)
Allez, tant qu'à parler des changements de classe, n'oublions tout de même pas le côté positif : la promotion d'une unité permet désormais de choisir entre deux classes (l'une plus forte, l'autre maniant plus d'armes, par exemple), ce qui est plutôt sympa et permet de varier davantage les classes.
Et sinon, côté scénar, rien de bien extraordinaire : une invasion qui vient briser la paix précédemment établie, des forces maléfiques scellées depuis longtemps qui sont derrière tout ça, les héritiers du royaume qui se dressent sur leur chemin, c'est très classique. Mais ça fait le job, et surtout il y a une vraie implication de certains personnages secondaires plutôt que de se concentrer uniquement sur les deux héros, on a clairement l'impression que si on ne les avait pas recrutés (ou si on les avait laissés mourir), les choses ne se dérouleraient pas aussi bien, c'est assez appréciable.
En revanche, pas vraiment convaincu par la présence de deux routes différentes quand elles représentent à peine le tiers du jeu (et donc une grosse majorité de chapitres identiques à refaire si on compte suivre les deux routes), j'aurais trouvé plus pertinent de pouvoir alterner entre les deux dans la même partie.
Bref, malgré quelques éléments qui ne m'ont pas convaincu et l'impression d'y avoir passé plus de temps que nécessaire, dans l'ensemble, j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Fire Emblem: The Sacred Stones, et tout comme avec Shadow Dragon, j'en ressors motivé pour poursuivre la série, bien plus qu'avec FE7 qui m'avait laissé plutôt dubitatif. Après voilà, je ne vais pas enchaîner tout de suite, j'ai d'autres jeux qui réclament mon attention (Eiyuden Chronicles ? Sea Of Stars ? ou plus ancien, un des Tales Of que je n'ai pas encore faits ?), mais je risque fort de me lancer dans Path of Radiance d'ici quelques mois...
De bubulle62 [9285 Pts], le 30 Mai 2016 à 13h15
j'aime la musique de lyon dans se jeu, c'est aussi un très bon jeu
De Watanuki [875 Pts], le 22 Avril 2013 à 18h07
Je l'ai fini au moins 4 fois! Et je le recommande vivement!
De Watanuki [875 Pts], le 16 Novembre 2012 à 22h36
Un excellent jeu!
De elomangasdu92 [273 Pts], le 04 Juillet 2012 à 19h48
J'adore ce jeux, ne penser pas que tout les vieux jeux sont nuls, il est juste indémodable et génial ^^