Critique de l'anime : Danchigai
Publiée le Lundi, 21 Mai 2018
Si vous cherchez une série pour vous détendre, Danchigai est peut-être fait pour vous.
Cet anime datant de 2015, disponible sur Crunchyroll, est une création inspirée du Yonkoma de Yoneda Kazusa. Le studio DAX propose de courts épisodes de 3 minutes racontant le quotidien de Haruki et de ses 3 sœurs.
Danchigai suit un rythme plutôt lent, la série prend son temps en nous proposant divers moments de la vie de la fratrie. Sans s'encombrer d'une intrigue qui serait trop peu développée en 35min, la série préfère se parer de bonne humeur et de légèreté. En ce sens, elle réussit plutôt bien son pari. A chaque épisode, une nouvelle scène bien faite et arrangée. En un temps record, les relations entre les différents personnages sont expliquées au fur et à mesure que la série avance.
Rapidement nous remarquons qu'Haruki, entretient des liens uniques avec chacune de ses sœurs. Mais au lieu de donner en spectacle quelques relations ambiguës, Danchigai se focalise sur notre héros et sa condition d'unique homme de la maison. Par ce statut, même s'il n'est pas l'aîné, nous nous rendons vite compte du fardeau qui pèse sur ses épaules de lycéen.
Malheureusement, si nous regardons les différents personnages d'un point de vue global : bonjour les stéréotypes ! Ils ne sont finalement que les clichés habituels : Mère au loin à cause de son travail (un classique), la fratrie gère son quotidien sans l'autorité parentale. La maisonnée est ainsi composée de la grande sœur aux gros seins qui agit en toute innocence, la petite sœur tsundere, les jumelles qui se répètent et du frère.
Si les épisodes sont plutôt aléatoires et très autonomes, car il est tout à fait possible de les regarder dans le désordre, il existe un thème central : l'amour (platonique) existant entre les différents membres de la famille. Comme nous pouvions nous y attendre après avoir jeté un œil au casting, la série présente beaucoup de scènes ecchi mais cela ne flirte jamais avec l’inceste. A ce titre, le douzième épisode offre une petite conclusion, fortement appréciable.
Bien sûr, il existe des tranches de vie bien meilleures que celle-ci ! Mais pour 30 minutes, pourquoi pas ? C'est une minisérie moyenne, un peu ennuyeuse, qui possède quelques moments mignons et amusants.
Le point fort de Danchigai reste, sans conteste, son animation. Sa qualité est bien au-dessus de la moyenne des séries choisissant ce format. Les dessins sont nets et les couleurs légèrement saturées ne gênent en rien. Les personnages ont un chara-design plutôt ordinaire, mais cela suffit grandement et les arrière-plans sont élaborés pour qu’on puisse penser que les protagonistes ont, chez eux, toute une vie que le spectateur ne voit pas.
Du côté du son, Danchigai fait le choix de supprimer l’opening qui aurait raccourci de moitié la durée d’un épisode déjà bien court. Toutefois, il se dote tout de même d’un ending au ton accrocheur. Si les musiques sont bien trouvées, les seiyuus font aussi un excellent travail et parviennent à maintenir sans difficulté l’équilibre entre les personnages.
Finalement, il est clair que Danchigai ne marquera pas les esprits et ne gagnera aucune récompense. Toutefois, la série est amusante et aura le mérite de détendre.
Cet anime datant de 2015, disponible sur Crunchyroll, est une création inspirée du Yonkoma de Yoneda Kazusa. Le studio DAX propose de courts épisodes de 3 minutes racontant le quotidien de Haruki et de ses 3 sœurs.
Danchigai suit un rythme plutôt lent, la série prend son temps en nous proposant divers moments de la vie de la fratrie. Sans s'encombrer d'une intrigue qui serait trop peu développée en 35min, la série préfère se parer de bonne humeur et de légèreté. En ce sens, elle réussit plutôt bien son pari. A chaque épisode, une nouvelle scène bien faite et arrangée. En un temps record, les relations entre les différents personnages sont expliquées au fur et à mesure que la série avance.
Rapidement nous remarquons qu'Haruki, entretient des liens uniques avec chacune de ses sœurs. Mais au lieu de donner en spectacle quelques relations ambiguës, Danchigai se focalise sur notre héros et sa condition d'unique homme de la maison. Par ce statut, même s'il n'est pas l'aîné, nous nous rendons vite compte du fardeau qui pèse sur ses épaules de lycéen.
Malheureusement, si nous regardons les différents personnages d'un point de vue global : bonjour les stéréotypes ! Ils ne sont finalement que les clichés habituels : Mère au loin à cause de son travail (un classique), la fratrie gère son quotidien sans l'autorité parentale. La maisonnée est ainsi composée de la grande sœur aux gros seins qui agit en toute innocence, la petite sœur tsundere, les jumelles qui se répètent et du frère.
Si les épisodes sont plutôt aléatoires et très autonomes, car il est tout à fait possible de les regarder dans le désordre, il existe un thème central : l'amour (platonique) existant entre les différents membres de la famille. Comme nous pouvions nous y attendre après avoir jeté un œil au casting, la série présente beaucoup de scènes ecchi mais cela ne flirte jamais avec l’inceste. A ce titre, le douzième épisode offre une petite conclusion, fortement appréciable.
Bien sûr, il existe des tranches de vie bien meilleures que celle-ci ! Mais pour 30 minutes, pourquoi pas ? C'est une minisérie moyenne, un peu ennuyeuse, qui possède quelques moments mignons et amusants.
Le point fort de Danchigai reste, sans conteste, son animation. Sa qualité est bien au-dessus de la moyenne des séries choisissant ce format. Les dessins sont nets et les couleurs légèrement saturées ne gênent en rien. Les personnages ont un chara-design plutôt ordinaire, mais cela suffit grandement et les arrière-plans sont élaborés pour qu’on puisse penser que les protagonistes ont, chez eux, toute une vie que le spectateur ne voit pas.
Du côté du son, Danchigai fait le choix de supprimer l’opening qui aurait raccourci de moitié la durée d’un épisode déjà bien court. Toutefois, il se dote tout de même d’un ending au ton accrocheur. Si les musiques sont bien trouvées, les seiyuus font aussi un excellent travail et parviennent à maintenir sans difficulté l’équilibre entre les personnages.
Finalement, il est clair que Danchigai ne marquera pas les esprits et ne gagnera aucune récompense. Toutefois, la série est amusante et aura le mérite de détendre.
