Date a Live I - Actualité anime
GurrenLaKill

De GurrenLaKill [210 Pts], le 25 Novembre 2020 à 15h03

19/20

 

Les tremblements spatiaux, tel est le nom des catastrophes de nature inconnue ayant lieu. Provoquant des ondes de choc régulièrement, et détruisant des villes entières. Itsuka Shido est un jeune homme en apparence ordinaire, si on met à part le fait qu’en sortant pour retrouver sa petite sœur Kotori lors d’un tremblement spatial au lieu de se mettre à l’abri, il croisa une jeune femme en armure menaçant de le tuer et qui va affronter des filles mécha dont la fille hyper populaire de sa classe qui le stalk h24. A part ça, rien d’bien anormal me direz-vous… Je sais pas quelle partie de ma phrase précédente doit le plus me choquer.

 

 

 

Date a live, anime du studio aicplus+, puis par le studio JC Staff pour la saison 3, sorti en 2014, adapté du Light Novel éponyme. Appartenant aux genres science-fiction, action et ecchi (un genre qui me déplaît légèrement), je ne m’attendais à pas grand-chose, et je me préparais même à être déçu. Cependant, comme vous le voyez à la note ce n’est pas le cas. Si je l’ai regardé, c’est uniquement, car je suis un fan assidu de LN, que je dévore avec passion et ardeur (lisez bakemonogatari, il vaut vraiment le coup.) Mais qu’a-t-il de si spécial pour me faire adhérer à une histoire qui à première vu pourrait-être l’histoire de n’importe quel ecchi ? Laissez-moi vous expliquer en trois points. Premièrement, un scénario bien ficelé, ensuite j’aborderai les personnages et l’univers très développé pour finir avec l’animation et les musiques. Vous-êtes prêt ? Commençons notre date.

 

 

 

Date a Live, c’est avant tout une histoire. Celle d’un monde futuriste dans lequel un nouveau type de catastrophe est apparu, les tremblements spatiaux, prévisible dans l’époque où l’histoire à lieu, mais pas dans le passé de l’histoire, c’est un élément qui au début semble être réaliste. Et l’anime ne dément pas en disant faire de la science-fiction, un peu à la manière des tremblements de terre que nous sommes capables de prévoir aujourd’hui, le monde de DAL, est un monde dans lequel la science avance. La ville dans laquelle se déroule l’action fait par ailleurs énormément penser à Tokyo-3 dans Neon genesis Evangelion du studio Gainax, avec des bâtiments pouvant rentrer sous terres et des abris lors des catastrophes. L’histoire commence réellement par une promesse entre Itsuka Shido, protagoniste, et Itsuka Kotori sa petite sœur, où celui-ci lui promet que peu importe les raisons, il irait au restaurant favori de sa cadette avec elle. Lors de l’alarme Shido prend peur en pensant que sa petite-sœur soit en train d’attendre dehors malgré le tremblement spatial qui va avoir lieu. Il sort donc et à l’extérieur croise Princess, une femme qui attaque violemment Shido qui se contente d’esquiver les coups sans même essayer de riposter et uniquement d’établir un contact avec Princess. L’intervention d’un groupe de jeunes filles armées de fusils et de jet-pack mettra fin à la séance de gym du jeune homme. Il se rendra donc au restaurant qui a disparu et… aucune trace de sa petite sœur si ce n’est son téléphone par terre. Cependant, Shido n’avait pas prévu qu’en réalité, sa petite sœur soit la directrice de Ratatoskr une organisation qui cherche à instaurer une paix entre les humains et les esprits causants contre leur gré ou dans certains cas de pleine conscience les tremblements spatiaux. Shido va se retrouver mêlé à une histoire dans laquelle il devra séduire les esprits pour pouvoir obtenir leur coopération, et bien plus peut-être (no spoil). L’histoire est extrêmement bien faite, les différentes parties très distinctes. L’histoire ne se focalise pas sur des combats dantesques avec des personnages hurlants le nom de leurs attaques mais sur des approches plus calmes. Le système de Date est très efficace et l’association n’est jamais mise de côté, disant au jeune homme quoi faire selon des votes parmi des réponses qui pourraient faire penser à des phrases de Visuals Novel, pouvant de temps à autre laisser place à des situations marrantes ou cocasses. Les saisons sont très biens découpés et le studio n’hésite pas à raccourcir la saison pour ne pas faire d’épisodes filler, la saison 2 faisant par exemple 10 épisodes accompagnés d’un OAV très touchant qui pourra toucher la corde sensible des plus sentimentaux. L’histoire ne déçoit sur quasiment aucun point et pourra faire accrocher même les plus réticents au genre ecchi qui n’est au final pas si dérangeant que l’on pourrait le croire. Les relations entre les personnages sont parfois un peu tordus, mais elles restent cohérentes.

 

 

 

Venons en au second point, les personnages. Et bordel, il y en a des personnages. Et est-ce pour autant qu’un ou deux sont mis de côté ? Non. DAL s’arrange pour permettre aux personnages (notamment les esprits, étant des personnages exclusivement féminins.) Les personnages sont très nombreux, et le harem de Shido l’est tout autant, et on trouve de toutes les personnalités. Que ça soit Tohka, la jeune fille qui découvre l’amour ; Yoshino, la loli ventriloque ; Kotori, la petite sœur qui est là pour l’inceste ; ou Kurumi pour le personnage sombre et mystérieux. Et étrangement, on se prend d’affection pour chacun d’entre eux. Leur temps d’écran n’est pas forcément égal, mais il a le mérite d’être partagé, prenons un exemple. La saison 2 se déroule au début lors d’un voyage scolaire, Yoshino n’est pas présente mais les épisodes sont entrecoupés de scènes dans lesquelles Yoshino regarde la télévisions et où plusieurs petites situations lui arrive. Et c’est la principale qualité de DAL, la gestion de ses personnages qui ont pourtant l’air d’être en surnombre. Au fur et à mesure que le harem s’agrandira, les personnages seront de plus en plus divers, aussi bien en caractère et permettra aux autres de progresser et d’en apprendre plus sur les sentiments « négatifs » tels que la jalousie, la rage ou l’envie de vengeance. Les personnages sont très humains. Et c’est ça LE point fort de DAL. Chacun est libre d’aimer le personnage qu’il veut car chacun sont différents. Personnellement, c’est Yoshino ma p’tite préférée, j’adore sa petite bouille super mignonne et ses petites mimiques tout le long de l’anime. Kurumi aussi est un personnage très bien développé, j’apprécie aussi beaucoup Origami pour son caractère tout le long de la série.

 

 

 

L’animation est les musiques, c’est bon… je sais pas si je peux dire que c’est très bon mais c’est bon au niveau de l’animation en tout cas. Les musiques, sont excellentes, on finit l’anime en arrivant à repérer n’importe quel personnage uniquement grâce à son thème. Les chara-design sont jolis, plutôt bien réalisés, mis à part Itsuka Shido que je surnomme design générique n°4700. Tous les autres personnages bénéficient d’un soin tout particulier. Les openings, chantés par Sweet Arms sont tous les trois excellents, accompagnés d’une bonne animation et le petit previous de l’épisode avant l’opening est toujours agréable. L’animation comme je l’ai déjà dit n’est pas transcendante, elle est bonne mais sans plus, surtout dans la saison 3 où, à mon sens JC staff ne s’est pas assez appliqué sur la série et c’est trop focalisé sur l’opening, qui est magnifique.

 

 

 

Je vais parler un court instant de Date a Bullet, un OAV se déroulant après les évènements de la deuxième saison et plus particulièrement de son OAV, comptant une histoire dans laquelle Kurumi est au centre, et où celle-ci participe à un Battle Royale dans le but de voir un de ses voeus exaucé. Cet OAV est… UNE BEAUTÉ ABSOLUE, rien ne l’égale en termes d’OAV. L’histoire est bonne et l’animation repousse tout ce qui se fait actuellement dans le média. Rien que cet OAV bien que je ne sois pas fan de Kurumi fait de DAL un chef-d’œuvre.

 

 

 

Date a live en résumé, c’est un anime avec un bon scénario, des personnages d’une diversité impressionnantes, une animation qui manque parfois de qualité et paraissant peut-être trop basique pour un anime sorti en 2014, avec des musiques qui sont top tier. Je donne donc à Date a Live la note de 18/20… quoique… dans un élan de bonté et de générosité, je lui attribue un 19/20 amplement mérité, pour un anime qui n’en avait pas l’air au début je me suis retrouvé à regarder une des histoires les plus passionnantes que j’ai pu voir jusque-là.

 

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