Fabuleux destin de Taro Yamada  (le) Vol.1 - Actualité manga
Fabuleux destin de Taro Yamada  (le) Vol.1 - Manga

Fabuleux destin de Taro Yamada (le) Vol.1 : Critiques

Yamada Taro monogatari

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Novembre 2015

Taro Yamada, en classe de seconde, est un excellent élève, sportif et populaire en particulier auprès de la gent féminine. Mais il cache un lourd secret… il est pauvre ! Un jour, il reçoit un paquet bien mystérieux d’une jeune inconnue qui contient une enveloppe d’un million de yens et de la farine ?!!! Mais il n’a aucune idée dans quelle galère il vient de se mettre…

C’est dans un univers complètement décalé que nous tombons à la lecture de ce premier tome. Taro Yamada n’est pas celui que l’on pourrait croire aux premiers abords. Excellent élève, sportif et beau garçon, il a pour meilleur ami, Takuya Mimura, qui n’est rien d’autre que l’héritier d’une lignée de maîtres de thé. On pourrait se laisser croire qu’il vit une vie paisible et oisive. Mais il n’en est rien, car il est tout simplement pauvre. Taro Yamada doit au quotidien faire vivre sa famille composée de plusieurs frères et sœurs, car il ne peut compter sur sa mère insouciante et surtout énormément dépensière. Aux soucis du quotidien, voilà que s’ajoute une affaire bien mystérieuse avec ce paquet offert généreusement par une inconnue. Sans le savoir, il se retrouve impliqué dans une sombre affaire de drogue et devra venir en aide à cette jeune inconnue.

Ai Morinaga rythme son intrigue en apportant à chaque événement un élément décalé et en particulier avec tout ce qui se lie de près ou de loin avec l’argent : la mère qui dilapide tout l’argent qu’elle trouve, la farine qui se retrouve être de la drogue, la quête de la moindre pièce qui tombe au sol, la bataille pour avoir le moindre article en promotion… Un humour qui peut se montrer particulier dans certains cas, car l’auteur trouve drôle de voir une mère de famille dépenser tout l’argent qu’elle a sans penser à nourrir ses enfants…

Concernant les graphismes, ils sont assez similaires de ceux qu’on a pu découvrir dans « Le vilain petit canard ». Les traits sont soignés même si le style fait un peu vieux, car nous sommes ici en présence d’une œuvre datant de 1996. L’auteur joue également avec les expressions de ses personnages pour rendre certains instants plus cocasses que d’autres.

Un premier tome un peu déjanté avec un humour qui peut coincer par moment. Nous sommes assez curieux de voir la suite des aventures de Taro Yamada que fera vivre l’auteur Ai Morinaga.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs