The Dream Land : Critiques

Ne pouvant plus payer son loyer, Tomoki Okumura se retrouve à la rue, expulsé de son appartement. Pour pouvoir sortir de sa galère financière, il décide de postuler à une annonce parue dans un magazine. Alors qu'il pensait qu'il s'agissait d'un emploi normal, il se retrouve à passer un entretien d'embauche pour un rôle d'acteur pornographique. Mais cet entretien prend une tournure toute particulière quand Niwa, le réalisateur, lui fait passer le test d'embauche…

Nous voici avec un deuxième titre de Yuuko Yoshida qui tranche complètement avec « Hearty ».  Alors que dans son précédent titre, l’auteure avait tenté d’établir une histoire sans réellement nous convaincre par certains aspects, l’intrigue amoureuse est ici quasi néante. En effet, Okumura est un jeune homme paumé qui acceptera de devenir acteur porno et de coucher dès la première entrevue avec son patron Niwa, réalisateur, alors qu’il n’avait jamais eu d’expérience sexuelle avec un homme. Le début du scénario est posé et l’auteure nous sert différentes scènes érotiques plus pour satisfaire le fan service qu’à l’histoire proprement dite. Bien sûr c’est sans surprise que des sentiments naissent à force de coucher à tout bout de champ, l’amour est nécessairement au rendez-vous… Cependant, prise certainement d’une révélation, l’auteure tentera en milieu de volume de nous amener une intrigue amoureuse entre les parties de jambes en l’air… Entre un Okumura qui veut rendre tout le monde heureux et un Niwa, pauvre réalisateur de seconde zone, nous avons du mal à être convaincus.

Concernant les graphismes, l’auteure s’est améliorée et nous pouvons souligner les scènes érotiques mieux maitrisées, d’ailleurs c’est l’élément positif de ce titre. La qualité des corps et de visages ainsi que des trames et des décors sont au rendez-vous. Quant à l’édition, elle est de bonne facture.

« The Dream Land » ne brille pas par l’originalité de son intrigue amoureuse qui n’est que prétexte à justifier des ébats érotiques. La lecture est en effet intéressante qu’à ce niveau-là.