Prison School Vol.12 - Actualité manga
Prison School Vol.12 - Manga

Prison School Vol.12 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Avril 2017

Kiyoshi et Chiyo ont découvert l’existence du terrible complot qui consiste à faire tomber les membres du Conseil Clandestin, par des procédés infâmes. Ainsi, Kiyoshi a tenté de s’introduire dans le local du Conseil des Elèves mais fut pris la main dans le sac, lui valant une nouvelle incarcération aux côtés de ses anciennes ennemies. Au même moment, André est bouleversé par le changement de personnalité de Meiko. Afin de lui faire reprendre du poil de la bête, Risa va s’ouvrir aux arcanes du sadisme, mais n’a pas le talent de Meiko qui veut…

Retour aux sources pour Kiyoshi qui se retrouve, une nouvelle fois, emprisonné ! Après une installation de la nouvelle phase de l’œuvre, centrée sur les manigances du Conseil des Elèves, une dynamique aussi haletante que dans les débuts de la série semble se remettre en place, doucement, mais sûrement. Pourtant, les séquences autour de Kiyoshi sont loin d’être les plus captivantes, du moins dans la première partie de ce tome. Les altercations entre lui et les membres du Conseil Clandestin n’apportent rien de bien nouveau, et c’est davantage dans les développements de ces rapports qu’on espère voire une certaine avancée scénaristique dans la série. C’est plus dans la deuxième moitié de l’opus que le jeune homme va se montrer un peu plus convaincant, via une séquence qui va le confronter, une fois encore, à Hana. Et comme de coutume, Akira Hiramoto traite avec un grand intérêt les deux individus, qui se chamaillent autant qu’ils semblent se rapprocher. En comparaison du couple très banal entre Kiyoshi et Chiyo, cette combinaison de personnages fonctionne beaucoup mieux. Ici, elle amuse autant qu’elle attendrit !

Mais ce n’est pas Hana, ni Kiyoshi qui trônent sur la couverture de ce douzième volume. Risa, personnage assez nouveau dans la série, gagne énormément d’ampleur dans ce volume via ses interactions avec André. Car pour dompter ce dernier, ce sont les arcanes du SM que la lycéenne doit apprendre, un parcours on ne peut plus rude que le SM sonne comme une religion aux yeux de l’ancien détenu. Et là aussi, l’alchimie Akira Hiramoto fait des merveilles, traitant son sujet de manière faussement sérieuse pour accentuer tout le ridicule de la situation, tout en parvenant à nous montrer la combinaison André / Risa comme un véritable développement humain qui gagnera à s’étoffer dans les prochains tomes. C’est aussi touchant que couillon, et ça fonctionne !

On n’oubliera pas non plus l’histoire centrée sur Gakuto, Jô et Mitsuko, une intrigue un peu mise en retrait, mais qui continue de briller par ses quiproquos absurdes, mais c’est sans doute dans les prochains chapitres que le récit se penchera un peu plus sur ce joyeux trio… Gakuto saura-t-il dissiper le malentendu qui règne ? Jô assumera-t-il le plaisir de ses rapports avec Gakuto ? Et que se passerait-il si Mitsuko se mettait au bara ? Un véritable déluge d’intrigues dramatiques qui nous tiennent en haleine.

Alors, si quelques passages sont moins inspirés que d’autres, Prison School parvient toujours à faire rire et se paie le luxe d’appuyer l’évolution de ses personnages, par différents groupes d’interactions. Akira Hiramoto parvient toujours à se renouveler, faire rire et intéresser son lecteur, une belle prouesse après une douzaine de volumes. Aucune lassitude à l’horizon, Prison School se dévore toujours avec un grand plaisir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs