Negima - Le maitre magicien Vol.34 : Critiques

Les navires de la nouvelle Ostia dirigés par Takamichi font face aux hordes de démons qui entourent la citadelle où se terre la troupe de Fate. Le professeur prévoir un assaut de plus grande envergure, mais aura-t-il le temps de le planifier ? Au même moment, l’énigmatique Dynamis s’est dévoilé et, pourvu d’un corps transformé, fait face à toute la bande à Negi. Pour rivaliser avec ce dernier, le jeune prof est poussé dans ses derniers retranchements, tout en sachant que le plus coriace des ennemis est encore indemne : Fate lui-même.

Le combat final contre le groupe de Fate bat son plein et dans un premier temps, c’est Dynamis qui fait office d’adversaire de choix. Le combat contre ce dernier est alors très bien rythmé et répond aux attentes de ceux qui espéraient retrouver le spectaculaire du duel entre Negi et Rakan. Il faut adhérer à la surenchère que nous offre le titre depuis quelques volumes, mais étant donné les nombreux entraînements et la difficulté qu’éprouve toujours Negi à maîtriser sa force, tout est parfaitement calibré dans le but d’offrir un spectacle jouissif.

L’intrigue progresse aussi dans le sens où d’un certain point de vue, c’est aussi le combat contre Fate lui-même qui est amorcé dans la seconde partie de ce volet. L’intrigue a alors recours à une ficelle classique, bien souvent vue dans Dragon Ball, afin de laisser un moment le héros sur la touche et permettra à ses compagnons de briller. Il est d’ailleurs étonnant, peut-être même dommage, que des combattantes d’exception comme Mana et Kû-Fei soient écartés, mais on y gagne largement au change puisque de nombreuses demoiselles telles que Yûna, Makie et Natsumi ont droit à un moment de gloire et pas des moindres. En particulier pour cette dernière, ses sentiments font naître un héroïsme insoupçonné et permettent alors au personnage d’avancer. Tout est bien coordonné, car les rebondissements ont lieu par la stratégie mise en place par le groupe de Negi et non par la force pure, rendant leur rôle parfaitement cohérent.

La fin de l’arc, voire de la série, se fait ressentir sur l’ultime phase du volume qui amorce à la fois le vrai duel final tout en appuyant de grands mystères de l’intrigue. Alors qu’on s’attend enfin à voir Negi et Fate en découdre, l’étrange Gardien des tombeaux entre en scène et ses objectifs restent encore bien obscurs… Sur les tomes qui lui restent, Negima ! va devoir mettre au clair de nombreux questionnements autour du scénario, car si la lumière sur les grands éléments de l’intrigue a été faite, il reste beaucoup de points noirs à éclaircir. Les prochains chapitres attesteront, ou non, de la maîtrise complète de Ken Akamatsu de son scénario, mais étant donné la cohérence globale perçue jusqu’à présent, on tend à lui faire confiance.

En définitive, voilà un tome qui palpite par ses combats autant qu’il questionne lorsqu’il interroge sur le scénario. Aussi, on en attend encore un peu plus de ce combat final dans le sens où certains acteurs mériteraient d’entrer en jeu, dont Asuna qui n’a été que trop invisible durant l’arc et qui mériterait d’assumer pleinement le rôle qui est le sien au sein de l’œuvre. Gageons qu’il reste encore quatre volumes avant la fin de la série, et c’est le temps qu’il lui faut pour nous satisfaire plus qu’elle ne le fait déjà depuis quelque temps !