Lover's interview - Actualité manga

Lover's interview : Critiques

Aijin Mensetsu

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Avril 2015

Atsuki Tajima est en galère pour subvenir aux besoins de sa famille depuis le décès de son père. Il cherche donc désespérément un travail. Alors quand un ami à lui, lui propose de le mettre en relation avec son cousin, directeur d’entreprise, il saute sur l’occasion. Mais, Atsuki n’a pas idée dans le piège qu’il s’est fourré…

« Lover’s interview » est la première œuvre d’Ako Kaneko qui parait en France et hélas, l’auteur ne brillera pas par la profondeur de son scénario. Si vous vous attendiez à de la romance, passez votre chemin. Dès la première histoire, nous sommes mis dans le bain.

Atsuki ira à son entretien d’embauche et là c’est le drame. Il se fait abuser sexuellement par le directeur et se fera également violer par ce dernier. Le deal est le suivant : devenir son amant contre de l’argent. Atsuki subira d’autres sévices sexuels notamment par un client. L’auteur à travers viol et attouchements nous parlera d’amour… Et nous n’avons pas fini de lire de telles absurdités, car les histoires suivantes sont du même niveau.

Dans « Play with the teacher », le titre nous annonce déjà la suite. Sôta, fils de médecin s’en prend sexuellement à son professeur Ryô plus âgé que lui. Bien sûr, nous ne nous demandons pas comment quelqu’un de plus jeune que soit et donc plus faible physiquement arrive à attacher les mains d’un homme plus adulte. Vous vous doutez bien, si Sôta attache son professeur ce n’est pas pour une leçon mais pour le violer tout simplement. Encore une fois, l’amour est au rendez-vous car si Sôta a violé son professeur c’est parce qu’il l’aime…

Dans « Love Junkie » et « Secret Honey », c’est exactement le même style de scénario que dans les histoires précédentes. A chaque fois, un viol ou un attouchement sexuel est mis en scène puis il s’en suit une déclaration d’amour…

Les graphismes quant à eux sont soignés et les personnages bien proportionnés. Des efforts ont été également faits sur les trames. Les scènes érotiques sont particulièrement mises en avant et qu’on se le dise c’est la seule chose de bien dans ce one-shot. L’édition est quant à elle correcte.

Ako Kaneko marquera nos esprits mais pas dans le bon sens du terme. Entre viol et attouchement, il n’y a rien qui sort d’intéressant de ces histoires soit disant sentimentales. A oublier très vite !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs