Hinomaru Sumo Vol.1 - Actualité manga
Hinomaru Sumo Vol.1 - Manga

Hinomaru Sumo Vol.1 : Critiques

Hinomaru Zumou

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Avril 2016

Critique 1


On pensait avoir tout vu, tout lu, et bien on se trompait ! Le genre sportif avait pensait-on tout exploré : du foot au tennis en passant par le volley et le foot US, sans oublier le basket, et on en passe, mais il nous restait encore à découvrir un sport méconnu chez nous, mais sacré au Japon : le sumotori !
Après tout nous nous sommes passionnés pour des duels de Go, nous avons suivi assidûment (dans un premier temps) des luttes entre boulangers, alors pourquoi ne pas s'intéresser à ce sport aux traditions ancestrales ?

Toujours en cours au Japon avec actuellement 9 volumes, Hinomaru Sumo est signé par un jeune auteur dont c'est ici le premier titre : Kawada ! Un auteur qui pourtant mériterait à être connu tant il arrive à insuffler de l'énergie à son récit…

Hinomaru Ushio vient de rentrer au lycée, et la première chose qu'il veut faire c'est de s'inscrire dans le club de sumo. Mais celui-ci est déserté et ne compte qu'un seul et unique membre : son président, Shinya Oseki qui n'a jamais remporté la moindre victoire.
Malgré sa petite taille qui lui vaut bien des moqueries, Hinomaru semble posséder des aptitudes impressionnantes pour ce sport, et il semble bien décidé à reconquérir le dohyo du club qui est utilisé par des voyous !
Le rêve d'Hinomaru ? Rien de bien compliqué, il veut tout simplement devenir Yokozuna, à savoir atteindre le plus haut rang des lutteurs sumos, celui qui lui permettrait d'obtenir le statut de demi-dieu dans son pays ! Mais la route sera longue !

On était plus que curieux de découvrir ce titre, et force est de constater que la première impression est plus que positive !
Dans un premier temps on va très vite tomber dans tous les clichés du genre, ceux qu'on connaît par cœur, qu'on a déjà vu mille fois, ceux qui nous apparaissent pour le coup si simple à éviter, mais sur lesquelles tous les auteurs foncent dessus : Hinomaru veut s'inscrire dans un club, un club qui s'avère être le plus mauvais de sa région, il a des rêves de grandeur malgré un physique qui ne semble pas à son avantage, les membres du club sont peu nombreux malgré leur motivation, ils vont devoir aller chercher des camarades et recruter de nouveaux membres alors que ces mêmes nouveaux membres n'ont nullement d’intérêt pour ce sport… A peu de choses près on a l'impression de relire les premiers chapitres de Eyeshield 21. Mais soyons honnêtes, on fait pire comme référence !
La principale différence, et elle est de taille, c'est que le personnage principal ne subit pas les événements comme c'était le cas pour Sena dans la série citée auparavant, ici il sera celui qui va impulser la dynamique et prendre les choses en mains ! Et non seulement il ne cache pas son identité, mais il possède déjà une certaine renommée dans le milieu du sumo. Il sera celui qui redonnera vie au club et motivera les troupes...et dans la narration cette approche radicalement différente aura un rôle important ! Un début de partie semblable, mais les cartes distribuées vont permettre une évolution différente.

Malgré cela on ne peut s'empêcher de faire de nombreux parallèles, ne serait-ce que sur le physique du trio des membres du club : un petit cachant bien son jeu et dont l'espoir du club repose sur ses épaules, un colosse au grand cœur ultra-timide qui manque de confiance en lui et un voyou qui terrorisait un des membres du club avant de le rejoindre...ces trois profils on les retrouve dans Eyeshield !
Mais restons en là des comparaisons avec une dernière, celle qui va donner tout son intérêt au titre : il s'agit d'un sport méconnu et peu pratiqué en France, et donc par extension un sport sur lequel nous avons tout ou presque à découvrir, ce qui nous promet donc une lecture enrichissante et stimulante !

Un peu à la manière de Hikaru no go (pour changer de référent), nous pénétrons dans un univers assez éloigné du notre, et comme l'auteur le laisse sous-entendre dans les premiers chapitres, un univers que visiblement bien des Japonais délaissent peu à peu. Tout le monde sait ce que c'est que le sumo, mais la plupart ne le connaisse que par des clichés, rappelés intelligemment par l'auteur : des obèses en slip qui se foncent dessus dans un cercle. Kawada va donc dans un premier temps exposer ces fameux clichés pour mieux s'y confronter, il va donc nous prendre par la main pour nous amener avec lui au centre du dohji, le cercle qui abrite les luttes de sumo. Tout en découvrant les personnages, on découvre également ce sport, ses règles, ses codes, ses valeurs. Pour le moment il ne s'agit que d'une ébauche, l'auteur préférant, en toute logique, accorder plus d'importance à ses personnages, mais nul doute que nous avons encore bien des choses à découvrir.

Hinomaru s'avère être un personnage d'emblée attachant et intéressant, il a fait de sa petite taille une force dans laquelle il puise sa volonté de toujours dépasser ses limites. La fin de ce premier tome viendra justement nous expliquer un peu plus en détail qui il est et ce qu'il a vécu, quel est son parcours avant d'en arriver là. Et cela fonctionne. Et en parallèle de l'exposition de son passé, Kawada nous expose également la tradition va avec ce sport au Japon.

L'ensemble ne se montre guère original dans la forme, c'est même très classique, mais la curiosité l'emporte et le plaisir de découvrir un terrain encore jamais exploré (à ma connaissance) apporte un peu de fraîcheur au style sportif.
L'humour est présent, mais il ne représente pas une part importante de ce premier tome, ce n'est pas par ce biais que l'auteur choisit de se démarquer, mais bel et bien par un sujet original (bien que, encore une fois, le traitement ne le soit pas).

Graphiquement c'est plutôt agréable même si là encore le trait ne brille pas par son originalité, il s'avère lui aussi très classique pour le genre, mais il fonctionne. Ce qui marche réellement c'est la mise en scène qui se veut dynamique et qui rend les quelques affrontements de sumos, qu'on trouve déjà dans ce premier tome, assez énergique. Il s'en dégage une certaine vivacité qui contraste avec le gabarit des lutteurs sumo.

L'éditeur Glénat, sans doute à la recherche de son nouveau Eyeshield, fait un pari, qui finalement, ne semble pas si risqué que ça.
A noter toutefois, un papier de mauvaise qualité et quelques coquilles.

Toute la force de ce premier tome est d'aller à l'encontre des idées qu'on pouvait se faire sur le sumo, on redoutait une certaine lourdeur, mais il s'en dégage au contraire une fraîcheur et une légèreté vraiment appréciable.
On sort donc de cette lecture plutôt emballé et vraiment curieux de découvrir la suite.



Critique 2



Quand on parle de Glénat, on pense souvent à cet éditeur, spécialisé en bande-dessinée, qui a marqué le marché en proposant dans l’hexagone des monstres du Jump tels que Dragon Ball, Eyeshield 21, Bleach ou bien évidemment One Piece. Pourtant, ces dernières années, difficiles d’attribuer des grands succès de l’hebdomadaire Shônen Jump à Glénat, bien que Tokyo Ghoul soit aussi estampillé Shueisha, puisque Kazé a acquis un certain monopole du catalogue depuis son rachat par Viz Média / ShoPro et les quelques grosses valeurs comme My Hero Academia étant parti chez la concurrence. Alors, Glénat se rattraperait-il en enrichissant son catalogue d’Hinomaru Sumo, un titre sportif que l’on doit au mangaka Kawada, jeune auteur qui signe ici sa première œuvre ? En effet, en plus de son sujet atypique pour un lecteur français, le manga présent s’ancre dans la mouvance d’un Eyeshield 21 en associant sport à titre nekketsu. Si la série s’apprête à atteindre les dix volumes en Japon, le premier tome nous paraît en ce mois d’avril et force est de constater qu’il a de quoi intriguer, ne serait-ce pour son thème…

Ushio Hinomaru est petit, mais il est passionné par le sumo ! En entrant au lycée, il souhaite intégrer le club de sumo de son établissement, mais celui du lycée Ômaru est particulièrement faible en plus de ne compter qu’un seul membre, son capitaine couard : Shinya Oseki. Ce dernier, ridiculisé par la bande de la plus grande racaille du lycée, Yuma Gojô, s’est vu privé de son local et le récupérer sera la première étape pour raviver la flamme du club de sumo de l’établissement Ômaru. Car Ushio, lui, a un rêve, celui d’atteindre le prestigieux grade de yokozuna. Malgré sa petite taille, le lycéen a plus d’un atout pour atteindre son objectif…

On ne s’était pas forcément trompé en pensant que pour Glénat, Hinomaru Sumo pourrait jouer le rôle d’un successeur à Eyeshield 21. D’abord, on retrouve beaucoup d’idées similaires dans ce premier volume, notamment l’idée de refonder un club sportif laissé à l’abandon, mais ce n’est pas tant ça qui nous permet de rapprocher les deux œuvres, mais plutôt la manière de représenter le spot avec un certain dynamisme et tout en respectant nombre de codes du shônen d’action. A ce titre, ce premier volet s’avère assez classique et les idées présentes ne surprendront pas grand monde. Aussi on retrouve le lycéen chétif, mais qui dévoilera rapidement son don dans le sumo, là où son acolyte Shinya joue le rôle du gros balourd de base qui doit encore s’émanciper.
Néanmoins, Kawada est un auteur qui semble connaître les coutumes et les limites du genre puisque ce premier tome ne perd jamais de temps et va à l’essentiel sans se contraindre de chapitres d’introduction anecdotiques. En simplement sept chapitres, le ton de la série est donné, les personnages sont présentés, et un tournoi lycéen est même lancé ! Respecter les ficelles du shônen sportif, Hinomaru Sumo semble le faire avec intelligence pour rapidement faire progresser son récit, ce qui le rend dynamique et facilite l’immersion du lecteur. De même, certains personnages commencent déjà à évoluer et comme Haikyû !! peut actuellement le faire, on espère que le manga de l’auteur Kawada saura briller de qualités similaires.

Le choix de publier un tel titre en France peut paraître oser puisque le thème du sumo est rare dans les œuvres que nous avons pu découvrir. Evoquer le sumo dans l’hexagone, c’est penser à de gros messieurs se battant en slip dans un cercle, le dohyô, un cliché qui n’est pas propres à notre pays d’après ce premier tome qui permet d’avoir une vision nippone de la notoriété de ce sport qui paraît vieillot au pays du Soleil levant, comme l’escrime pourrait l’être chez nous. L’idée de l’auteur est alors de casser cette image en modernisant la pratique du sumo. Pour cela, quoi de mieux que d’en faire un shônen sportif, qui plus est publié dans la plus célèbre revue de prépublication de manga ? Pari réussi donc puisque par ses éléments, notamment la sensation de puissance dégagée par les combats, mais aussi le côté stratégique que met en avant la fin de l’opus, le tout porté par des personnages jeunes et finalement loin des images stéréotypées des pratiquants de sumo, Hinomaru Sumo honore les objectifs de son mangaka. Pour nous, français, l’effet est donc immédiat et bouscule déjà notre propre vision du sport, quitte à donner au sumo une certaine allure à quelques moments.

Pour un premier volume, Kawada offre un coup de crayon réussi, assez classique dans le genre du récit sportif destiné à un jeune lectorat, mais qui sait se créer une identité sur le travail de l’auteur sur le physique des personnages. Le mangaka joue en effet sur les proportions pour montrer des personnages musclés, souvent très larges, ce qui déroute tout en donnant un attrait visuel aux combats. Notons aussi qu’un premier tome ne ressemblant jamais aux derniers sur une longue série, on reste curieux d’apprécier l’évolution de l’auteur, notamment pour accentuer le dynamisme du récit sur des tomes qui comporteront davantage de rencontres.

A très bon volume, on peut s’attendre à une lecture qualitative. Et bien… pas totalement. L’édition de Glénat vient en effet entacher notre enthousiasme. Il n’y a d’abord rien à redire sur la traduction efficace et pêchue de Julien Favereau et si ce dernier est assez avare en annotations pour expliquer le sumo, c’est parce que certaines pages bonus d’entre-deux chapitres voulues par l’auteur s’en chargent honorablement. En revanche, la fabrication de l’ouvrage par l’éditeur est des plus gênante, surtout pour un groupe qui fait partie des leaders du marché. Outre un papier si fin qu’on est effrayés à l’idée de l’abîmer en tournant les pages, c’est surtout la qualité de l’encre qui est alarmante si bien qu’au terme de la lecture, on se retrouve facilement avec le bout des doigts noircis. Ce reproche était déjà d’actualité en 2009, comment Glénat n’a-t-il pas pu évoluer depuis le temps ?

Mais ne boudons pas notre plaisir, car malgré cette copie éditoriale qui reste sérieusement à revoir, ce premier opus d’Hinomaru Sumo constitue une très bonne introduction pour un manga sportif qui aborde un thème sur lequel le monde entier se forge des préjugés. L’auteur allant droit à l’essentiel et sachant maîtriser les codes classiques du genre, l’amorce se veut dynamique et on s’attend d’ores et déjà à passer d’excellents moments sur la suite de l’œuvre.


Critique 3

Voici venu l’époque de la rentrée des classes au lycée d’Ôdachi : les élèves s’inscrivent dans les associations sportives de leur choix ; néanmoins, un stand ne semble pas vraiment avoir la cote…  Shinya Oseki, le capitaine du Club de Sumo, se sent bien seul. D’ailleurs, rien ne vas plus : la salle antérieurement réservée à l’usage unique dudit sport traditionnel est actuellement squattée par les étudiants les moins recommandables de l’établissement : des énergumènes aussi vulgaires qu’irrespectueuses mène leur petite loi. Shinya désespère… et, alors qu’il s’apprête à mettre la clef sous la porte, il semble retrouver l’espoir en la personne d’un nouvel et mystérieux élève : un certain Hinomaru Ushio ; lequel souhaite intégrer le Club Sumo afin d’atteindre le rang de « Yokozuna » : grade ultime du sumo lycéen. Et, cet Hinomaru, justement, il n’est pas véritablement du genre à se laisser faire le bougre : va y avoir du grabuge.

A premier abord, dans sa charpente générale, « Hinomaru Sumo » se veut un shonen-nekketsu, aux émanations sportives, assez classique, chez qui les codes habituels demeurent très maîtrisés ; à tel point qu’il est ressenti, à certains endroits, tout le poids des conseils habituels du staff de la Shueisha. Puisque, en effet, il aura été relevé, notamment, la présence d’un protagoniste principal en quête d’ascension dans sa puissance, accessoirement axé sur une éthique calibrée ou, encore, un coriace adversaire de première minute qui ne pouvait devenir qu’un allié de choix ; etcetera : cela pullule.

Néanmoins, au-delà de tout cela, il se dégage une certaine fraicheur à raison de l’atypisme inhérent à la thématique centrale : l’art ancestral du sumo. Et c’est avec un certain plaisir qu’il est englouti les diverses précisions techniques parsemée çà et là au gré de la lecture : la fameuse ceinture-culotte traditionnelle Mawashi ; le cercle d’affrontement Dohyö ; les grades, les règles et les diverses prises de corps à corps. Car si le sumo pourrait, à tord, repousser une partie du lectorat, c’est ici le cœur névralgique d’un charme fraichement savoureux.

Le protagoniste principal, Hinomaru Ushio, interpelle quasi-immédiatement : son design singulier et sa personnalité exubérante saisissent sans mal. Alors que la réglementation sumo impose une taille minimale d’un mètre soixante-sept, Hinomaru fait malheureusement sept centimètres de moins que ce qu’exigé… et, bien évidemment, sa force de caractère ne fait que l’inciter davantage à se dépasser sans cesse. Et si, au départ, il semble n’être qu’un élève comme les autres, progressivement il sera pris conscience de toute sa particularité ; lui qui semble jouir d’une certaine réputation dans l’univers sumo.

Dans sa structure narrative, le présent ouvrage se consacre essentiellement à introduire quelques personnages clés en trois temps : dans un premier tiers, il est planté le décor du lycée Ôdachi ; puis, lors du deuxième segment, il est dépeint la rivalité entre les différents lycée ; tandis que le dernier pan s’attelle à l’inauguration du premier tournoi. Ainsi, au titre des personnage secondaires, si les personnalités respectives ne seront pas empreintes d’une originalité des plus fulgurantes, les personnages trouvent aisément leur place au sein du récit, sont identifiables sans mal et leurs traits caractéristiques sont plutôt habilement mis en lien avec leur manière de pratiquer l’art du sumo. D’ailleurs, les joutes sumoesques sont parfois croustillantes : les prises sont variées et novatrices puisque, notamment, jamais vues dans un autre shonen jusqu’ici ; les affrontements ne s’éternisent pas et la victoire n’est pas toujours assurée.

Pour le reste, l’épopée est empreinte d’une dimension humoristique assez appréciable laquelle, sans jamais être lourde, repose essentiellement sur du comique de situation et des caractéristiques plutôt singulières attachées à certains personnages : à l’instar d’une demoiselle journaliste et commentatrice spécialiste du sumo qui ne cesse de s’enthousiasmer devant les corps olympiques de ces lutteurs incommensurables. Si le découpage des planches et la mise en scène se veulent assez classique, le dynamisme et le dessin ne manque pas de relever l’ensemble comme il se doit, à raison d’une certaine maîtrise, pour une immersion des plus agréables.

Par contre, et c’est probablement ici que le bât blesse, en ce qui concerne l’édition. Certes, on peut toujours baisser en gamme, et la présente qualité est de plutôt bonne facture. Cependant, le rapport qualité prix n’est pas cohérent lorsqu’il est appris, en fin d’ouvrage, que le manga fût imprimé… en Union Européenne… ou comment ne pas informer le lecteur du véritable pays concerné, afin de ne pas rendre transparente la marge ; irrespectueux à l’égard du lecteur français qui achète, lui, son manga… en France. De surcroit, on aura remarqué que l’ancrage laisse à désirer tant il pourra, parfois, venir étrangement tacher nos mains pourtant originellement immaculées. Egalement, il y a toujours matière à critiquer en matière de traduction mais, dans l’ensemble, la fluidité est là et la pédagogie des différentes terminologies se veut agréable. Le travail de design effectué pour le titre de la couverture sied allègrement. Et le papier souple, bien que très standard, participe malgré tout à un certain plaisir de lecture. En tous les cas, il pourra être manifestement considéré qu’un tel titre mérite meilleure matérialisation.

Un premier ouvrage assez maîtrisé, entre codes classiques du nekketsu-sport et thématique atypique du sumo ; lequel introduit quantité non négligeable de personnages, promène le lecteur en bien des endroits jusqu’aux portes d’un tout premier championnat déjà empreint de quelques enjeux ; le tout non sans humour, dynamisme et fraicheur. En espérant de voir « Hinomaru Sumo » prendre encore davantage d’ampleur avec ses prochains pavés, notamment en développant davantage les relations entre ses personnages – éventuellement en intégrant, pourquoi pas, des personnages féminins –. Amateur de nekketsu ou de shonen sport, il serait sans doute dommage de passer à côté ; « Hinomaru » mérite bien davantage d’attention, à ce stade, que certains autres mangas contemporains étrangement surestimés.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

16 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs