Hellsing Ultimate Vol.1 - Actualité anime
Hellsing Ultimate - OAV - Anime

Hellsing Ultimate Vol.1 : Critiques

Critique du dvd : Hellsing Ultimate Vol.1

Publiée le Lundi, 01 Juin 2009

En 2001, Hellsing, le populaire manga de Kohta Hirano, avait déjà connu une adaptation animée de 13 épisodes au sein du studio Gonzo. Mais malgré un début des plus originaux et une ambiance excellente, la série avait déçu un certain nombre de personnes à cause de sa suite en dents de scie et de sa réalisation très inégale. C'est en 2006 qu'Alucard le vampire nous revient sur écran, dans une toute nouvelle adaptation en OAV, réalisée cette fois par les studios Wild Geese et Satelight (Arjuna, Heat Guy J). Au casting, on retrouve des noms assez prestigieux, comme Tomokazu Tokoro (qui a notamment travaillé sur Ailes Grises), Yosuke Kuroda (Gungrave, Trigun) ou encore Ryoji Nakamori (GTO, Bleach). Pourvue de moyens plus importants que la première série, cette série d'OAV est également prévue pour être plus fidèle au manga d'origine.

Londres. Depuis plusieurs générations, la famille Hellsing, à travers une institution secrète, protège le territoire protestant des attaques de vampires et autres goules. De nos jours, Sir Integral Fairbrook Wingates Hellsing, héritière de la famille, continue de faire face à des ennemis toujours plus dangereux, dont certains seraient des vampires créés artificiellement par l'homme. Dans sa tâche, elle pourra compter sur ses acolytes, dont le plus redouté se nomme Alucard, un nosferatu qui la protège depuis son enfance et qui lui est totalement dévoué.

Cette première OAV, en 50 minutes, nous narre l'arrivée dans les rangs de la fondation Hellsing de Victoria Celas, ancienne fliquette qui devient la protégée d'Alucard, et doit se faire à son nouveau statut de demi-vampire et de tueuse. A lieu également la première opposition entre Alucard et Alexander Anderson, un individu à la force colossale, travaillant pour les Catholiques du Vatican. Envoyé par ses supérieurs en Angleterre et brisant ainsi un accord vieux de plusieurs siècles entre les organismes catholique et protestant, il ne vit que pour anéantir toutes sortes de monstres, dont Alucard fait partie.

Les choses ne traînent pas dans cette première OAV, qui met en place de manière rapide et claire les enjeux de l'histoire, et nous présente des personnages très originaux et charismatiques. Si Anderson a déjà été évoqué précédemment, nous pouvons également noter la prestance d'Integra Hellsing, femme à la poigne de fer, ou encore de Victoria, que nous suivons dans son acclimatation à sa nouvelle vie. Mais surtout, c'est avec plaisir que l'on découvre ou redécouvre Alucard, monstre quasiment immortel et ultra-charismatique, qui prend un véritable plaisir à abattre sans état d'âme ses pairs, qu'il juge indignes de lui. Au final, on plonge ou replonge très facilement dans cet univers violent, malsain et sombre qui confine parfois au nihilisme.

Du côté de la réalisation, les moyens ont été plus importants que pour la série de Gonzo, et cela se ressent: durant les 50 minutes de cette première OAV, la qualité de l'animation reste bonne et constante. Les décors et les couleurs plus subtils, et la mise en scène dynamique et percutante. Quant à la bande son, elle colle parfaitement à l'ambiance.

Voici donc une excellente première OAV, qui met bien en place les chose et se révèle très prenante. Alors que l'on aurait pu redouter une lassitude face à des évènements que l'on connaît déjà, il n'en est rien.

Au niveau de l'édition, Dybex a effectué un excellent travail. L'image est impeccable, fluide et dénuée du moindre artefact. Les pistes sonores, toutes très claires, sont au nombre de 4, avec au choix la piste japonaise en 2.0 ou 5.1, et la même chose pour la piste française. Un mot sur le doublage français, qui s'avère très convaincant. Les voix collent fort bien aux personnages et les intonations sont là. Seul bémol: l'absence totale de bonus. Le DVD ne dure que 50 minutes, mais à 15€ le DVD, il serait dommage de se priver si l'on est amateur de l'univers d'Hellsing.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs