Yona - Princesse de l'Aube Vol.11 - Actualité manga
Yona - Princesse de l'Aube Vol.11 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.11 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Mars 2016

Ce onzième volume s'ouvre sur un aparté qui, durant un tiers de tome, nous plonge dans un instant de l'enfance commune de Yona, Hak et Soo-Won, bravant un interdit en se rendant en ville où ils ne tardent pas à rencontrer un problème puisque Yona se fait kidnapper. Cette petite intrigue à part ne va pas chercher ses idées très loin, mais offre de bons moments, entre les apparitions de certaines têtes connues comme l'amusant Tae-Jun, les bouilles enfantines plutôt adorables du trio, et la relation protectrice que les deux garçons ont nouée vis-à-vis de Yona. Et si, sur le coup, on se demande un peu pourquoi ce flashback arrive maintenant, subitement, au point de casser un peu le rythme de l'histoire, il trouve tout de même un intérêt dans l'abord du personnage de Soo-Won, que l'on cerne sous un jour un peu différent, à une époque où il était encore plutôt insouciant et où son père était encore en vie.


L'autre intérêt de ce flashback est de bien remettre en avant un aspect qui a plus d'importance que jamais dans la suite du volume, à savoir les sentiments que les trois personnages nourrissent. Dpeuis le début, le lecteur a eu tout le loisir de cerner les sentiments de Yona pour Soo-Won, sentiments qu'elle peine à oublier malgré ce que ce dernier lui a fait. De même, on a largement pu comprendre la nature des sentiments pour Yona d'un Hak qui se contient, mais a visiblement de plus en lus de mal à se contenir, ce qui amène ici quelques situations relationnelles joliment abordées, notamment quand il s'agit de mettre en avant la tristesse que peut esquisser Hak par moments, et le début de changement qui s'opère en Yona, la jeune fille semblant enfin commencer à considérer son ami d'enfance et protecteur autrement...


Reste que me^me si les choses sont plutôt joliment contées, elles frustrent, tant Mizuhi Kusanagi peine en réalité à réellement faire avancer ses pions. Tout ce qu'elle dépeint ici concernant Hak, Yona et Soo-Won, on a déjà largement pu le cerner auparavant, et elle ne fait finalement qu'insister un peu plus dessus sans que ça bouge réellement. Et si la lecture reste plaisante, on commence à trouver tout ça franchement longuet...


Pendant ce temps, au beau milieu de tout ça, l'intrigue n'avance que très peu. Pour tenter de trouver une solution pour nourrir le peuple du feu, nos héros se rendent jusqu'au pays de Kai, où ils ne tardent pas à dénicher une céréale intéressante. Mais pour pouvoir la mériter, quelques pas de danse s'imposent... C'est bien mignon, d'autant que certains costumes, comme la tenue de danse de Yona, sont très jolis. Mais il y a de quoi regretter que la présentation de ce pays ennemi qu'est Kai soit pour l'instant si superficielle.


Il y a donc du bon et du moins bon dans ce tome un brin frustrant. La lecture reste clairement sympathique à suivre, mais après 11 tomes on ne peut que constater que l'oeuvre peine régulièrement à proposer de réelles avancées.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs