Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 21 Mai 2018
Quel désastre pour la rue marchande Tanaka, celle où se trouvent tous les magasins qui permettent à Sunako de se ravitailler et nourrir le manoir. Le supermarché du coin casse les prix, vidant littéralement de toute vie les lieux, à la grande déception des commerçants. Révoltée, et surtout parce qu'elle refuse de faire ses achats dans un endroit bondé, elle décide de faire appel au quatuor pour l'aider, nourriture à la clé. Mais l’opiniâtreté du patron du supermarché pourrait avoir raison du succès des quatre garçons.
Après cet épisode, un jeune garçon demande à Kyouhei de le laisser l'observer, lui rappelant une fille qui est, à ses dires, son portrait craché. Les portes de l'interdit vont-elles s'ouvrir pour notre héros ?
Les deux derniers chapitres prennent place à l'ère Edo, où tous incarnent les personnages que l'on retrouve dans tout bon drama historique traitant de cette période. Sunako/Osuna tente de protéger sa mère malade du méchant et riche pharmacien qui souhaite la faire sienne contre les bons soins qu'ils lui apportent. Aidée de son ami Yuki, elle fait la rencontre d'un beau voleur, d'un samurai errant et d'un policier véreux.
Bien qu'un nouveau changement dans le dessin soit apparu depuis le volume précédent, si on regarde le design des garçons, il est bien plus flagrant dans celui-ci. Notamment leur mâchoire plus large, et surtout concernant Ranmaru qui a même droit à une nouvelle coupe de cheveux.
Par contre, Sunako n'est vraiment pas mise en avant, même si elle est davantage présente dans les deux derniers chapitres. Elle passe d'ailleurs plus de temps en format SD, forme qui avait été mise de côté au profit de celle humaine qui paraissait comme une évolution du personnage. Là, on ne saisit pas ce que veut faire l'auteure. Elle semble même manquer d'inspiration, l'histoire stagnant beaucoup depuis quelques tomes. Avec encore 8 à suivre pour terminer la série, il faut espérer que Hayakawa Tomoko parviendra à relancer le scénario. Sinon, on risque d'avoir droit à une conclusion plus que décevante.