Wolf girl and black prince Vol.8 : Critiques

Rena s’accroche et décide de prouver qu’elle peut séduire Kyôya. Mais, Erika a autre chose en tête, car Noël approche à grands pas. Le deuxième Noël qu’elle pourra passer en amoureux. Quoique Kyôya risque d’être surpris du comportement de sa petite amie. En effet, Erika accepte de passer Noël avec toute la bande et non en tête à tête. Est-ce qu’Erika mijote quelque chose dans le dos de Kyôya ? Pourquoi se montre-t-elle aussi compréhensive ?

L’intrigue n’était pas très passionnante au tome précédent avec la cousine d’Erika, Rena, qui s’était éprise de Kyôya et qui luttait bec et ongle pour le conquérir. L’auteur en rajoute une couche dans ce volume en continuant dans sa lancée. Or, le comportement de Rena est toujours aussi immature. Dans un sens, cela aurait pu être mignon, mais à trop vouloir en faire, nous frisons l’overdose. A aucun moment, Rena ne prend en compte les sentiments de Kyôya ou bien de sa cousine... Tout ce qui compte ce sont ses sentiments qu’elles essayent d’imposer à celui qu’elle aime. L’auteur aurait pu mieux traiter le sujet. Mais, nous sortons de à la lecture avec un gout amer. Heureusement, le passage avec Rena passe momentanément aux oubliettes et l’auteur se recentre sur l’intrigue principale et en particulier sur Kyôya. Lui qui était si dur avec Erika commence à s’ouvrir et à avoir des marques d’attention ou même des gestes qu’il se force à refréner. Il ne faudrait pas qu’il se fasse percer à jour par Erika ! Le passage de Noël est frais et sympathique. Et à nouveau nous voyons une Erika qui ferait tout pour celui qu’elle aime, quitte à renoncer à ce qu’elle souhaite vraiment. 

Après le passage de la cousine amourachée, Ayuko Hatta retourne dans son intrigue sentimentale principale. Certes, la lecture revient à des éléments plus classiques, mais force est de constater qu’ils sont mieux maitrisés. Par contre, nous restons dubitatifs avec l’arrivée d’un nouveau personnage dans le cercle amical de Kyôya. En effet, l’auteur ne prend même pas la peine de faire une entrée acceptable dans l’intrigue de ce nouveau personnage qui arrive comme un cheveu sur la soupe.