Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 26 Juin 2012
La cuvée 2012 de Witch Hunter nous arrive enfin, et comme pour les précédents, un temps d’attente trop long entre chaque tome vient non seulement gâcher le plaisir de lecture mais surtout vient perturber cette lecture…à moins de séances de rattrapage en reprenant les anciens tomes, difficile de reprendre l’histoire là où on l’avait laissé…
On se retrouve donc en plein milieu de l’affrontement entre les triplés héritier du royaume de Bairong, après tous les retournements de situations (commencés il y a de longs mois) on ne sait plus trop qui est qui…et surtout on commence vraiment à avoir l’impression que cette histoire, aussi intéressante soit elle, nous éloigne grandement de la trame principale dont on a totalement perdu le fil ! Il est loin le royaume de Bretagne et ses intrigues, elles sont loin les préoccupations des Hunters, de leurs supporters et des sorcières… Cette histoire dans l’histoire a beaucoup trop coupé le fil du récit. On accueille donc avec un certain plaisir la conclusion de cet arc qui n’en est pas réellement une puisqu’elle ouvre une porte pour la suite avec un classique « on se retrouvera ». On passera sur l’escalade de techniques toujours plus puissantes et dévastatrices pour qu’au final les protagonistes se relèvent malgré tout…
Enfin le récit principal va pouvoir reprendre ses droits, enfin Tasha revient sur le devant de la scène, on avait presque oublié qu’il était le héros du titre… sauf que là, pour reprendre le train en marche, c’est loin d’être évident !
Au final on ne peut que regretter un tel gâchis qui tient plus du rythme de parution qu’autre chose…dans n’importe quelle autre série, avec une sortie classique d’un volume tous les deux mois, cet arc du scénario aurait été bienvenu et aurait eu plus d’impact. Il y a peut être une maladresse de l’auteur qui part un peu dans toutes les directions mais le problème vient surtout du rythme. Il est fort probable que dans quelques temps en relisant tous les tomes à la suite, cela passe comme une lettre à la poste.
En attendant la pilule passe relativement mal et c’est d’autant plus frustrant que cette partie est objectivement intéressante.
Il ne reste plus qu’à attendre la suite (dans de longs mois) pour repartir sur l’intrigue principale et relancer la machine !